|
SPORTS & CULTURES
New Delhi, 13 septembre 2002 La controverse entre l'actrice indienne Manisha Koirala et le directeur Shashilal Nair à propos de la diffusion du film " Ek Choti Si Love Story " a fini par entraîner une véritable discorde. L'actrice estime que le film manque de moralité alors que le réalisateur précise que les scènes du film lui donnent une dimension authentique. La controverse a pris des proportions importantes lorsque Mlle Koirala a du solliciter le soutien du leader du Shiv Sena, M. Bal Thackeray, pour intervenir et censurer le film après avoir donné son opinion sur le film. Le réalisateur a aussi de son côté discuté avec M. Bal Thackeray, afin de lui donner son point de vue. Le chef du Shiv Sena a proposé de visionner le film avant de donner son avis. Inspiré d'un film anglais, " L'Eté 1942 ", " Ek Choti Si Love Story " raconte l'histoire des rapports d'un adolescent avec une femme bien plus âgé que lui. Cette relation est matérialisée dans le film à travers de nombreuses scènes d'intimité. Mlle Koirala estime que ces scènes sont vulgaires et devraient être coupées. Ces scènes ont toutefois étaient tournées avec une doublure et non par Mlle Koirala en personne. Les services de la censure indienne ont déjà autorisé le film, mais l'actrice a saisi la justice demandant la coupure de certaines scènes. Le tribunal de Mumbai a rejeté ses demandes arguant que ces scènes étaient essentielles dans l'histoire. L'actrice a ensuite saisi la Commission nationale des Femmes, puis contacter la ministre indienne chargée de l'information, Mme Sushma Swaraj, saisi la juridiction d'appel et souhaité le point de vue de M. Bal Thackeray. Mlle Koirala a essayé de faire valoir qu'elle a été exploitée et que son réalisateur l'a dupé en utilisant une doublure pour donner un caractère plus épicé au film avec des scènes érotiques. Elle en a fait une affaire de dignité des femmes contre la vulgarité.
Islamabad, 29 septembre 2002
Les organisateurs d'une sélection de Miss International, à Tokyo, ont annulé la participation d'une pakistanaise au concours après que les officiels pakistanais aient objecté sa représentation du pays, arguant que la participation à de tel concours dénigrait l'Islam et pouvait qu'apporter le discrédit au pays. Les autorités pakistanaises ont donc barré la route à Mlle Neelum Noorani dans sa volonté de représenter son pays dans le concours de Miss International qui a débuté le 30 septembre. Selon le secrétaire culturel du Pakistan, M. Tariq Janajua, une jeune femme de 21 ans se serait identifiée frauduleusement comme étant Miss Pakistan alors que les concours de beauté sont interdits dans le pays comme dans tous les pays musulmans. Selon le porte-parole de l'organisation chargée de conduire le concours, M. Satoshi Tabuchi, les organisateurs ignoraient que le Pakistan n'avait pas officiellement proposé de candidate. Il a ajouté que Mlle Noorani s'est retirée après qu'un article de presse est apparu au Pakistan sur sa participation, qu'elle s'est disqualifiée d'elle-même et qu'elle le serait en tous cas. La nouvelle a provoqué des réactions mitigées au Pakistan qui n'a jamais organisé de tel concours sur son territoire. Il est clair que Mlle Noorani pouvait participer à ce concours à titre privé mais pas au nom du Pakistan, a expliqué Mahammad Sharif Hazarvi, un ancien membre du parti Jamiat Ulem-e-Islam. Mais d'autres pakistanais, sous couvert d'anonymat, estiment qu'il n'y a pas de problèmes qu'une candidate puisse représenter le Pakistan à un concours de beauté. Source : CNN © Photo CNN
Mumbai, 28 septembre 2002
La star de Bollywood, Salman Khan, a été interpellée pour avoir conduit un véhicule qui aurait effectué une embardée sur le trottoir et tué un sans abri couché dessus et blessant un autre. Il a été libéré sous caution. Il a du versé la somme de 950 Rs au commissariat de Bandra pour être ensuite libéré, ont expliqué les sources policières. La police a toutefois refusé de faire des commentaires sur la nature des investigations en cours et les résultats de test sanguin effectué pour vérifier si Salman Khan conduisait en état d'ébriété. Ce dernier conduisait une Toyota Land Cruiser en compagnie de 3 personnes. L'accident a eu lieu à 03H du matin. Immédiatement après l'accident, il s'est enfui. Le lendemain à 10H 45 il s'est rendu à la police et a du subir un test d'alcoolémie. La victime, identifiée comme étant Nurula Mehboob Sharif, a été tuée sur le coup. Abdulla Rauf Abhul Shaikh (22 ans) et Muslim Shaik (17 ans) ont été transportés à l'hôpital alors que deux autres ont quitté l'hôpital avec quelques soins. Selon la police, un garde du corps de la police et un garde du corps privé étaient à bord du véhicule ainsi que le cousin de l'acteur lorsque l'accident s'est produit. Salman avait demandé la protection de la police après avoir reçu des menaces de la mafia locale spécialisée dans l'extorsion de fonds auprès des stars de l'industrie cinématographique locale. Selon la police, l'accusation d'homicide par négligence sera portée devant le tribunal en temps opportun mais l'avocat de Salman Khan estime que son client ne conduisait pas la voiture. Après son arrestation, Salman a été interrogé pendant 3 heures. Mais selon ses dires il ne conduisait pas le véhicule, il s'agirait du garde du corps de la police, celui-même qui a porté plainte contre l'acteur. Une importante foule de badauds était à la sortie du commissariat où Salman avait été interrogé. Entre temps, la famille de la victime a précisé qu'elle déciderait des poursuites judiciaires après avoir pris conseil auprès de leur avocat. Salman Khan, âgé de 37 ans, apparaît souvent dans les controverses à travers les grands titres des quotidiens. Il a récemment, encore une fois, été accusé par l'ancienne Miss World et petite amie, Aishwarya Rai, d'être à l'origine de harcèlement moral. La situation de l'enfant terrible de Bollywood, acteur adulée par ses fans, semblent compromise. Mais l'acteur avait aussi secouru une victime d'un accident sur l'autoroute, accident non causé par lui, et l'a transporté à l'hôpital pour le quitter une fois hors de danger. Salman Khan est un acteur beau et jeune. Il a eu beaucoup de difficulté à stabiliser sa vie affective. Contrairement à Sanjay Dutt, autre acteur impliqué dans des affaires nettement plus sérieuses que Salman Khan, ce dernier fait l'objet de vives critiques. Le 30 septembre les tests d'alcoolémie se sont révélées positives. Un témoignage vient aussi d'infirmer les dépositions de Salman Khan. M. Ramashray Pandey aurait assisté à l'accident. Il aurait été approché par la famille de Salman pour acheter son silence. L'acteur risque trois ans de prison ferme s'il est reconnu coupable. Mais le Vice-ministre en chef, M. Chhagan Bhujbal, de l'Etat du Maharashtra a demandé une enquête ce qui pourrait conduire l'acteur à une charge d'homicide involontaire dont les peines sont lourdes. Source : UNI, Rediff, Indian Express. © Photo AP
Kolkata, 20 septembre 2002
La réélection comme président du Board of Control for Cricket in India (BCCI) de M. Jagmohan Dalmiya a sans doute fait quelques mécontents dans le milieux du cricket international. Sa réélection n'a fait que renforcer son emprise sur la BCCI surtout avec la victoire de son protégé M. S.K. Nair comme secrétaire. L'Inde a besoin d'une forte personnalité au sein du cricket pour défendre ses intérêts. Durant son mandat de président du Conseil International du Cricket (ICC) et pendant un an à la tête du BCCI, M. Dalmiya a poursuivi l'objectif de renforcer la position asiatique sur les décisions du cricket international. Depuis son retour à la tête du BCCI en septembre dernier, il a donné une image d'ICC comme n'étant pas un organisme dont les leaders seraient neutres. Ils seraient comme un véhicule de l'establishment qui cherche à maintenir le contrôle sur les rencontres mondiales. Au mois d'octobre dernier, il s'est occupé de l'affaire Mike Denness, arbitre britannique qui aurait eu un comportement raciste envers des joueurs indiens en Afrique du Sud. Il a menacé d'interrompre les rencontres et d'éventuellement d'autoriser des joueurs interdits par l'ICC tels que Virender Sehwag. Il s'est ensuite occupé des tentatives de la ICC de mettre en place une commission chargée de délibérer sur des décisions controversées. Il s'est aussi occupé de l'affaire du contrat du Trophée des Champions. Avec la désignation de M. Ehsan Mani, du Pakistan, qui remplace l'australien Malcolm Gray à la tête de l'exécutif de l'ICC depuis le mois de juin dernier, le pouvoir d'ICC est entrain de glisser vers l'Asie. Toutefois, l'image de Dalmiya comme agitateur n'est serait une mauvaise interprétation de sa personnalité car ce dernier a toujours du se battre pour défendre les intérêts du cricket indien face aux décisions du ICC. Durant son séjour à sa tête, Dalmiya a vu les tournois d'un jour se multiplier dans le monde entier et l'ouverture de nouveau territoire tel que le Canada et Singapore. Aujourd'hui il veut que l'Inde toute entière joue au cricket, même les régions les plus récalcitrantes à ce sport, comme le Nord-Est. Source : BBC, PTI © Photo AP
New Delhi, 15 septembre, 2002
L'Inde est un géant du football en sommeil qui a besoin de changer de perspective et de se restructurer afin de réussir sur le plan international comme l'ont fait la Corée du Sud et le Japon, a expliqué M. Peter Velappan, secrétaire général de la Confédération du Football Asiatique. Il estime que le pays est mal organisé en terme de structure, qu'il n'y a aucun sens de l'unité ou de rassemblement au sein des différents états et officiels impliqués dans le développement du football dans le sous-continent indien. Le football indien a besoin d'un objectif, d'une perspective afin de progresser, a-t-il expliqué. M. Velappan a ajouté que le succès de la Corée du Sud et du Japon à la dernière coupe du monde a beaucoup inspiré les Asiatiques et que l'Inde peut aussi suivre ce chemin. Il explique que selon ses sources, les clubs indiens seraient mal organisés et cela au niveau des Etats fédéraux comme au niveau national sans compter le manque d'infrastructure autour du football. Ces constatations ont été relevées par une délégation de la FIFA qui aurait visité plusieurs villes en Inde en l'espace d'une semaine fin août. M. Velappan a précisé que pour faire face à cette situation, les officiels indiens allaient procéder à la mise en place d'un séminaire invitant les personnes impliquées à tous les niveaux du football indien, estimant que l'Inde se saurait être maintenue dans cet état de médiocrité en matière de football. L'Inde a été un des pays fondateur de la Confédération du Football Asiatique en 1954. M. Velapan a expliqué que tous les membres de la confédération souhaiterait voir l'Inde s'engager dans la principale mouvance du football international. Avec une population d'un milliard de personnes, il ne devrait pas avoir de difficulté pour trouver des talents qui pourraient être encadré par les grandes équipes asiatiques. M. Velappan a ajouté que le cricket pose un véritable défi au football car les populations d'Asie du Sud sont très attachées au cricket. Ceux qui veulent voir le football se développer devraient se battre pour y parvenir, a-t-il conclu. Source : AFP © Photo Indian Football |