INFORMATIONS INTERIEURES


Benazir Bhutto BENAZIR ACCUSEE DE HAUTE TRAHISON

Islamabad, 03 septembre 2003

Le gouvernement du Pakistan envisage d'inculper le premier ministre en exil, Benazir Bhutoo, de haute trahison pour avoir divulgué des secrets d'état. Lors d'une interview accordée à India Abroad elle parle d'une communication stratégique militaire qu'elle a reçu en qualité de premier ministre. Le journal India Abroad est publié par le groupe Rediff et s'adresse principalement à la communauté indo-américaine. Le gouvernement envisage d'abord de présenter l'affaire devant l'assemblée nationale pour un débat. Le ministère pakistanais de la justice a été saisi de cette affaire pour donner son avis sur les poursuites éventuelles à engager contre Benazir Bhutoo. Le ministre pakistanais de l'information, Sheikh Rashid Ahmed a confirmé que le gouvernement envisageait d'engager une action judiciaire contre l'ancien premier ministre. Il s'appuie sur la violation du serment effectué lors de son investiture en qualité de premier ministre. Il s'agirait de la violation de l'article 91 alinéa 2 & 3 et de l'article 6 de la Constitution. Selon ces articles le premier ministre s'engage à ne pas divulguer des informations qui seront portées à sa connaissance dans l'exercice de ses fonctions. Le parti de Benazir Bhutto a rejeté ces accusations qu'au contraire en désapprouvant une attaque de type Kargil elle avait sauvé la vie de plusieurs soldats et l'honneur de la nation pakistanaise. Après l'arrestation de nombreux officiers de l'armée pakistanaise pour leur soit disant rapprochement avec des extrémistes, les militaires radicaux tentent d'éclabousser Benazir Bhutto en raison du soutien populaire dont elle bénéficie et de l'alternative qu'elle représente pour le pouvoir en place. Source : India Abroad, PTI     © Photo BBC


Street protestation in Kathmandu DES MILLIERS DE PERSONNES ARRÊTES AU NEPAL

Kathmandu, 05 septembre 2003

Environ 400 sympathisants des cinq principaux partis politiques ont été arrêtés suite au défi d'interdiction de manifester imposée par le roi. Les manifestants réclament le limogeage du premier ministre et la désignation d'un nouveau gouvernement. Le gouvernement avait interdit les manifestations publiques dans kathmandu pour 3 semaines estimant que la mesure était destinée à maintenir l'ordre public dans un pays où 7300 personnes ont été tuées durant 7 ans d'insurrection par les rebelles maoïstes qui réclament l'abolition de la monarchie. Malgré l'interdiction des milliers de personnes sont descendus dans les rues en protestant et en interrompant le trafic. Les manifestants criaient des slogans qu'il rejetait l'interdiction de manifester et demandaient le retour à la démocratie. La police a toutefois fait remarquer qu'il n'y avait pas eu de violence. Subash Nemwang, un haut responsable du parti communiste unifié marxiste léniniste a expliqué que plus de 800 personnes ont été arrêtés. Les récents problèmes politiques sont survenus lorsque le roi a limogé le premier ministre Sher Bahadur Deuba après une dispute sur le calendrier des élections générales et la nomination d'un loyaliste Lokendra Bahadur Chand à sa place. M. Chand a démissionné en mai dernier après la protestation des partis politiques et le roi a désigné un autre royaliste Surya Bahadur Thapa par rapport à un candidat proposé par les partis politiques. Les partis politiques réclament que le monarque qui a accédé au pouvoir suite à un massacre familial, réinstalle le parlement dissout depuis l'année dernière ou désigne un premier ministre nominé par les partis politiques. Selon les officiels à Kathmandu, la sécurité a été augmenté et les troupes ont été mise en état d'alerte. L'interdiction de manifester à était imposée après que les rebelles maoïstes ont repris leur attaque en rompant le cessez-le-feu. L'interdiction de rassemblement de cinq ou plus de personnes serait poursuivis d'une amende et de trois mois de prison ferme. Source : CNN     © Photo AP


Anton Balasingham, LTTE Chief negociator LE LTTE BOYCOTTE LES NEGOCIATIONS D'AIDE FINANCIERE

Colombo, 10 septembre 2003

Les Tigres tamouls du LTTE ont annoncé qu'il ne participerait pas à la négociation d'aide financière prévu pour le 12 septembre avec les pays donateurs destiné à discuter comment dépenser les 4,5 milliard de dollars à utiliser pour la reconstruction de l'après guerre. La dernière négociation a eu lieu au mois de mars. Un communiqué des Tigres tamouls a annoncé que le LTTE expliquerait les raisons de son boycott lorsque l'envoyé spécial japonais les visitera. Les Tigres du LTTE ont déjà boycotté la conférence de Tokyo en juin dernier où les aides avaient été promises estimant que pas assez de chose n'avait été fait pour les zone occupées par les tamouls. Le LTTE réclame une administration intérimaire pour les régions nord et est avant les négociations. Il souhaite que l'administration intérimaire s'occupe de décider comment l'aide économique doit être ventilé. Le gouvernement du Sri Lanka a proposé de partager la gestion du pouvoir pour le nord et l'est ce qui donnera au LTTE le contrôle de la reconstruction et l'accueil des réfugiés mais pas la sécurité. L'envoyé spécial du Japon, Yasushi Akashi a appelé à la vérification de ce qui a pu être fait depuis la conférence de Tokyo. Sa visite au Sri Lanka est destiné à relancer les négociations de paix entre les rebelles et le gouvernement. Le processus de paix est destiné à mettre un terme à une guerre de 20 ans durant laquelle plus de 60.000 personnes ont trouvé la mort. Le 12 septembre la communauté internationale a renouvelé son aide aux efforts de reconstruction sous réserve que cela soit accompagné du progrès dans le processus de paix. Ont participé à cette réunion 12 pays et 7 organisations internationales qui ont regretté que le LTTE ait refusé de participer aux négociations de paix. Des représentant du gouvernement sri lankais, les USA, l'Inde, quelques pays européens dont la Norvège et des institutions multilatérales telle que la Banque mondiale, le FMI et autre groupes des Nations-unies ont participé à cette réunion qui s'est tenu à Colombo. Le LTTE a annoncé qu'il ferait savoir sa contre proposition dans les semaines à venir. Source : BBC, Daily News     © Photo Asian Tribune


Nuclear test L'INDE VEUT PRODUIRE UNE TRENTAINE DE MISSILES NUCLEAIRES

New Delhi, 07 septembre 2003

L'Inde produira au moins une trentaine de missiles de courte portée capable de porter des charges nucléaires. La décision de construire davantage de missile Pritvi de 150 à 300 km de portée a été prise lors de la première réunion de l'autorité de commande de la force nucléaire présidée par le premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee. Le nombre exact de missiles Prithvi n'est pas connu comme ceux sont des renseignements tactiques. L'Inde devrait aussi procéder à des tests du missile Agni III d'une portée de 3000 km au mois de novembre. Le ministre indien de la défense, M. Georges Fernandes, a annoncé que des variantes d'Agni I et Agni II seraient déployées avant la fin de cette année. L'autorité de commande de l'arme nucléaire est destinée au développement, au déploiement et si nécessaire capable de donner l'ordre de lancer l'arme atomique. Elle est constitué d'un conseil politique, d'un conseil exécutif avec des pouvoirs de recommandations, et le commandement de la force stratégique de commande, composé des représentants des trois forces armées destinées à gérer l'arsenal nucléaire. Seul le conseil politique peut autoriser l'usage de l'arme nucléaire. Il est composé du premier ministre, du ministre de l'intérieure, celui des finances, des relations extérieures, de la défense et du conseiller à la sécurité nationale. L'Inde a progressivement renforcer sa politique de défense nucléaire. Elle a d'abord renoncer à l'abstinence nucléaire en testant pour la première fois en 1974 l'arme nucléaire à des fins pacifiques. En 1996, l'Inde a quitté la table des négociations de Genève concernent le traité de non-prolifération des armes nucléaires estimant que cela n'allait pas arrêté la prolifération effectives des armes nucléaires. En 1998, l'Inde a procéder à cinq tests nucléaires surprenant le monde entier, et se déclarant ainsi pays a capacité nucléaire. Source : AFP, Asia Times     © Photo CTBT


Indian Deputy Prime Minister L.K. Advani PAS DE CHARGE CONTRE ADVANI SUR L'AFFAIRE D'AYODHYA

Lucknow, 19 septembre 2003

Un tribunal a renoncer aux charges qui pesaient contre le vice-premier ministre qui aurait inciter la population à la démolition d'une ancienne mosquée il y a 11 ans, un acte qui a provoqué des violences entraînant des milliers de morts depuis. Le vice-premier ministre Lal Krishna Advani, le n° 2 du BJP actuellement au pouvoir et probable futur premier ministre de l'Inde était présent dans la ville d'Ayodhya le 06 décembre 1992, lorsque de centaines de milliers d'activistes hindous ont rasé la mosquée Babri datant du 16ème siècle. L'attaque de la mosquée a entraîné des soulèvements populaires entraînant la mort de 2000 personnes à travers tout le pays. L'année dernières des violences ont tué environ 1000 personnes dans l'ouest du Gujarat après que des musulmans ait incinéré un train transportant des pèlerins de retour d'Ayodhya. Le ministre indien des ressources humaines et du développement, M. Murli Manohar Joshi et l'ancien ministre Uma Bharti sont parmi les 7 accusés qui doivent faire face au tribunal le 10 octobre prochain. M. Joshi a annoncé qu'il démissionnerait si le tribunal le poursuivait. Les services d'investigation, le CBI, a accusé le vice-premier ministre d'avoir inciter à la destruction de la mosquée Babri. Le juge V.K. Singh a pris la décision d'épargner M. L.K. Advani. La renonciation aux poursuites est une victoire majeur pour le BJP. Le parti est arrivé au pouvoir en 1998 largement en raison de la publicité faite autour de la destruction de la mosquée d'Ayodhya et la campagne destiné à faire construire sur le site un temple au dieu Rama. Les activistes hindous estiment que la mosquée Babri a été érigée sur les bases d'un ancien temple hindou qui marque le lieu de naissance de dieu Rama. Les musulmans estiment qu'il n'y aucune preuve de ces affirmations et les deux partis sont engagé dans un procès sur la propriété du site. Source : The Associated Press     © Photo Times of India


© OSCISE 2003