INFORMATIONS INTERIEURES


Indian Opposition leader, Sonia Gandhi SONIA GANDHI N'EST PAS PREMIER MINISTRABLE : JAYALALITHA

Chennai, 02 septembre 2002

Le Premier ministre du Tamil Nadu, Mme Jayalalitha Jayaram, a déclaré la guerre contre le chef de l'opposition indienne, Mme Sonia Gandhi estimant que l'Inde deviendrait une colonie si une personne d'origine italienne devenait le premier ministre du pays. Rappelant le vrai nom de celle-ci, Antonia Maino alias Sonia Gandhi, Jayalalitha a précisé que Sonia Gandhi se préparait aux élections de 2004. Lors d'une conférence de presse, fin août, Mme Jayalalitha a lancé une attaque contre Mme Gandhi sur ses origines ce qui en retour à entraîner une réponse cinglante du Congrès invitant Jayalalitha à s'occuper de ses propres affaires. Cette dernière explique que le retour du colonialisme se fait par l'accession de Sonia à la qualité de Premier ministre de l'Inde à moins que le pays soit dirigeait par des Indiens eux-même. Mme Jayalalitha a expliqué qu'elle est prête à faire le tour du pays pour convaincre le peuple que Mme Antonia Maino Gandhi ne devrait pas devenir Premier ministre ajoutant que des milliers de sympathisants du parti du Congrès la rejoindraient. Elle a accusé Sonia Gandhi et ses sœurs d'avoir exporter illégalement des antiquités Chola de Chennai vers l'Italie. Elle a appelé les leaders politiques, le peuple indien et les partis politiques à se rebeller contre Sonia. Elle a appelé le gouvernement à mettre en place une législation interdisant l'accès au citoyen naturalisé à des mandats de premier plan. Elle a précisé que Sonia Gandhi a acquis la nationalité indienne qu'en 1983 soit plusieurs années après son mariage survenu en 1969, qu'elle avait opté pour la nationalité indienne qu'après le décès de Sanjay Gandhi, dans la perspective d'une carrière politique pour son mari. Mme Jayalalitha a expliqué que la seule alternative au BJP ne pouvait être le parti du Congrès mais un rassemblement de tous les partis susceptibles d'adhérer réellement aux valeurs défendues par Nehru, Indira Gandhi et Radjiv Gandhi.
Elle a expliqué que lorsque son parti politique, l'AIADMK avait soutenu le parti du Congrès c'était dans la perspective de la candidature de Sharad Pawar puis de Jyoti Basu au mandat de Premier ministre. Elle a insisté que les prochaines élections législatives n'étaient que seulement dans un an et demi et que le parti du Congrès donnait l'impression qu'il n'y avait aucune autre alternative à Sonia Gandhi. Elle a expliqué que ni Indira Gandhi, ni Radjiv Gandhi ont souhaité l'entrée en politique de Sonia Gandhi et que cette dernière utilisait honteusement leur patronyme. Elle a rappelé que les sacrifices de Veerapandia Kattaboman et de Bhagat Singh pour libérer le pays aurait été vain si une étrangère devait siéger en qualité de chef de gouvernement indien. Elle a ajouté que les premières qualités pour devenir Premier ministre étaient le patriotisme et la loyauté et que Sonia Gandhi en manquait et qu'elle ferait tout pour s'opposer à son accession à ce mandat. Par ailleurs l'ancien Premier ministre indien, Chandra Shekhar, a soutenu le point de vue de Mme Jayalalitha arguant qu'aucun citoyen naturalisé, au monde, n'a pu accéder au mandat de Premier ministre mais que si parmi les expatriés de l'Inde il existe des premiers ministres à l'étranger, c'est en raison de leur naissance sur le sol et de la présence de leur famille depuis plusieurs générations. Toutefois le ministre en chef de l'Etat du Karnataka, S. M. Krishna, s'est opposé à Mme Jayalalitha précisant que la Cour suprême indienne avait déclaré Sonia Gandhi comme étant une citoyenne de l'Inde. Un article paru dans Tehelka, l'auteur, Manish Tewari, avocat à la Cour suprême indienne prend le contre pied des arguments avancés, presque que mots pour mots, par le Premier ministre du Tamil Nadu. Il dénonce que le problème de l'origine des dirigeants est faux et que c'est leur qualité de dirigeant et leur moralité qui compte et qu'il ne s'agit pas de singer les autres démocraties du monde où effectivement il est interdit aux naturalisés d'accéder à des mandats de premier plan. Selon le secrétaire général du parti du Congrès des Nationalistes, M. P. A. Sangma, les remarques de Mme Jayalalitha sont plus que pertinentes et représentent un enjeu de politique national d'envergure pour l'avenir politique du pays.   Source : IANS, PTI, The Hindu, Tehelka     © Photo Indiainfo


Balasingham and G.L. Peiris SUCCES DES NEGOCIATIONS DE PAIX AU SRI LANKA

Sattahip, 18 septembre 2002

Le premier négociateur du LTTE, le Dr. Anton Balasingham a assuré le gouvernement srilankais que les rebelles tamouls n'avait pas l'intention d'user des moyens de forces pour faire valoir leurs droits. Selon les sources, le gouvernement srilankais représenté par M. G.L. Peiris, les parties se sont entretenues sur la base navale de Sattahip en Thaïlande. Ils ont conclu que le partage et la transmission d'une partie de l'autorité du gouvernement srilankais en faveur des zones contrôlées par le LTTE devrait attendre les mesures de reconstruction et de réhabilitation les plus urgentes dans les régions sinistrées. Les parties se sont entendues sur la reprise des négociations au mois d'octobre, leurs poursuites en décembre 2002 et janvier 2003. Les questions politiques et juridiques doivent être abordées en temps opportuns. Selon les négociateurs, les entretiens se sont déroulées de manière constructive et détendue dans une atmosphère de compréhension et de respect mutuel et en présence des médiateurs norvégiens. M. Peiris a expliqué que par rapport aux négociations de 1994, les négociations actuelles étaient davantage basées sur une compréhension et la confiance mutuelle. Les parties se sont entendues pour lancer un appel international pour déminer les régions truffées d'explosifs au Sri Lanka. Les estimations tournent autour de 1,5 millions de mines dans la région du Nord-Est du pays. Le gouvernement srilankais a été représenté par les ministres Peiris, Milinda Moragoda et Rauf Hakeem ainsi que par le directeur du secrétariat chargé de la paix, M. Bernard Gunatilake. La délégation LTTE était composée du Dr. Balasingham, du Dr. Jeya Maheswaran, de V. Rudrakumaran et d'Adèle Balasingham. Les musulmans tamouls ont été représentés par M. Hakeem. Ce dernier avait signé un protocole d'accord en avril dernier avec le leader du LTTE, Vellupillai Prabhagaran. Le gouvernement et le LTTE ont discuté de l'intégration et de l'accueil réservé au 800.000 personnes qui avaient été dispersées dans l'île en raison du conflit. Les deux parties et la délégation norvégienne ont appelé à une aide économique internationale immédiate afin d'aider à l'économie du Nord-Est à se remettre sur pied. Lors de la conférence de presse conjointe, M. Balasingam a expliqué que le recours a un état indépendant se ferait en dernier ressort et qu'une demande d'autonomie n'était pas synonyme de la création d'un état indépendant. Les négociations de paix sont destinées à mettre un terme à un conflit de 20 ans où plus de 64.000 personnes ont été tuées et des milliers obligés de fuir.   Source : Daily News, BBC     © Photo The Hindu


Hindu youth in formation AUGMENTATION DU FONDAMENTALISME HINDOU EN INDE

New Delhi, 24 Septembre 2002

Un certain nombre de camps d'entraînement par des organisations hindoues auraient été répertorié en Inde pour s'entraîner à la Dharma Youdh, la lutte pour le dharma. Certains auteurs dénoncent qu'il s'agit d'instaurer la suprématie de l'hindouisme en Inde. Selon un rapport transmis au département d'état américain, ces camps d'entraînements existeraient sous le patronage du gouvernement indien et du Sangh Parivar, organisation qui couvre toutes celles qui luttent en faveur de l'hindouisme dont font partie, le RSS, le VHP, le VHP Amérique, le Bajrang Dal, la Durga Vahini, le Shiv Sena, l' Unité Hindutva, la Confrérie Hindutva, les Soldats du Hindutva, les Tigres Safran, le Hindu Jagran Manch, le Conseil américain des Etudiants hindou, les Hindous américains contre la diffamation et le Savarkar Darshan. Les groupes cités précédemment tomberaient sous la définition d'organisation terroriste selon les nombreuses lois américaines particulièrement la loi concernant les relations avec l'étranger de 1988-89 qui définit le terrorisme comme étant un acte préméditer, avec une motivation politique, utilisant la violence contre des objectifs non combattants par des groupes nationaux. Cette loi, dans son chapitre 8, préciserait que l'engagement dans les activités terroristes consiste à commettre, à inciter à commettre, planifier et rassembler des informations sur des objectifs potentiels et solliciter de l'argent pour financer des activités terroristes. Le texte définit aussi le terrorisme comme étant des actes violents et dangereux à la vie humaine, à la propriété ou aux infrastructures. Selon le rapport destiné à Washington, ces organisations seraient en étroite surveillance et susceptibles d'être ajoutées dans la liste des organisations terroristes selon la loi sur l'immigration et la nationalité, et susceptibles de voir leurs avoirs financiers gelés ainsi que leur capacité à lever des fonds. Le rapport précise que le RSS et le Bajrang Dal auraient des camps d'entraînement en commun et de nombreuses localités en Inde ou de nombreux de militants s'entraîneraient et seraient rejoints par des sympathisants venus des USA, d'Europe, d'Australie, d'Afrique et d'Asie du Sud. Ces sympathisants sont organisés en factions disciplinées et préparées pour la lutte pour le Dharma. Un des centres d'entraînement serait les camps de Sarojini Nagar à Awadh non loin de Lucknow. Les organisations concernées particulièrement le Bajrang Dal, le RSS et d'autres groupuscules s'entraîneraient à l'usage d'armes à feu, d'explosifs, d'arme blanche et de trishul (trident), combat de guérilla, sabotage, enlèvement, embuscade, attaques surprise et tactique, combats rapprochés, techniques d'assaut, tout comme des combats avec un minimum de moyens tels que les arts martiaux. Selon les sources, des femmes de la Durga Vahini seraient entraînées dans ces camps avec comme centre principal d'entraînement, Kanpur. Plus de 100.000 sympathisants auraient déjà reçu un entraînement poussé alors que ceux qui ont reçu une formation sommaire sont innombrables. Les entraînements sont dispensés par des groupes de commando des forces spéciales de l'armée indienne, particulièrement par les militaires partis en retraite. L'entraîneur en chef et instructeur à Sarojini Nagar est aussi un militaire à la retraite appartenant à l'escadron des commandos d'élite de l'armée indienne. Le responsable du Bajrang Dal, Bihari Mishra, est aussi responsable du camp. L'objectif de former 200.000 personnes devraient être atteint vers juin 2003. La plupart des élèves ont entre 09 et 13 ans. Selon les sources, Washington serait inquiet d'apprendre ces informations et que le Premier ministre indien, M. Vajpayee et le Vice-premier ministre, M. Advani seraient tous deux anciens membres de la RSS connu pour ses positions hindouistes. En citant de nombreux cas de victimisation de minorités chrétiennes et musulmanes, le rapport explique que le ministre de l'intérieur, M. Advani, aurait appelé à la fermeture de toutes les églises et autres établissements similaires sous le contrôle du gouvernement.   Source : PNS     © Photo PNS


Former pakistan Prime Minsiter, Nawaz Sharif BENAZIR BHUTTO ET NAWAZ SHARIF ECARTES DES ELECTIONS LEGISLATIVES

Islamabad, 15 septembre 2002

La Commission pakistanaise chargée des élections, a publié la liste des candidats définitivement admis à concourir aux élections législatives qui doivent se tenir le 10 octobre prochain. Ils ont précisé que les candidats, Benazir Bhutto et Nawaz Sharif ne participeraient pas au scrutin. Accusée de corruption, Benazir Bhutto, a appelé son parti politique à s'engager vigoureusement dans la voie de la restauration de la démocratie, bien que le parti de Benazir, le PPP n'ait jamais reconnu le président Musharraf comme étant un chef d'état légitime. Makhdoom Amin Faheem qui dirige le PPP en l'absence de Benazir Bhutto, a précisé que ses sympathisants feraient tous ce qu'il était en leur pouvoir pour gagner le maximum de siège possible au nouveau parlement. Il a estimé que le rejet de la candidature de Mme Bhutto n'était pas une surprise pour le parti mais que le parti utiliserait tous les moyens pour annuler la décision rendue par la justice d'écarter la candidature de Mme Benazir Bhutto. Il a ajouté que le combat de Benazir se poursuivrait malgré son éloignement du pays. Il a expliqué que Benazir continuerait à travailler à l'unité du Pakistan malgré la perte des membres de sa famille, de son père qui a été pendu, de ses deux frères assassinés et sa mère gravement malade. Benazir qui avait programmé son retour en grande pompe au pays, a du changer de programme et poursuivre son exil à Dubaï. De son côté, l'ancien Premier ministre du Pakistan, Nawaz Sharif a retiré sa candidature par lettre adressée directement à la commission électorale pakistanaise y exprimant sa solidarité avec Mme Benazir Bhutto et son parti politique. Selon M. Nawaz Sharif, son retrait de la course électorale est destiné à protester contre des mesures illégales et anticonstitutionnelles prises par le régime militaire en place au mépris de la démocratie. Il a précisé que sont parti le PML s'allierait avec le PPP chaque fois que cela serait possible pour emporter le plus de siège possible au parlement et donc former un gouvernement de coalition en fonction du verdict des urnes. Les candidatures de son épouse, Kulsoom, et de son frère Shahbaz ont aussi été écartées par décision du tribunal chargé des affaires électorales parce que les formulaires d'enregistrement n'avaient pas été attestés par l'autorité compétente à savoir l'ambassade saoudienne. Le président pakistanais, le général Musharraf, a précisé qu'il n'avait pas écarté personnellement les candidatures de Benazir Bhutto et de Nawaz Sharif, mais que ceux qui ont mal gouverné le pays ne seraient pas autorisé à retourner au Pakistan. Il a ajouté qu'au contraire le peuple pakistanais utiliserait ses voix en faveur d'hommes ou de femmes politiques honnêtes et respectables. Accusé d'avoir été à l'origine de l'absence de la participation des anciens premiers ministre en exil, le président Musharraf s'est défendu d'être impliqué dans une quelconque manipulation et qu'il n'était même pas en contact avec le chef de la commission électorale pakistanaise ni avec les responsables administratifs concernés. Il a précisé que cette commission était indépendante. Il a ajouté que les élections législatives seront libres et transparentes sans aucune manipulation, ni soutien de quelque sorte à quiconque. A propos des amendements constitutionnels très controversés, il a expliqué que ces dispositions étaient nécessaires pour assurer l'équilibre des pouvoirs. Sans nommer spécifiquement Nawaz Sharif, il a expliqué qu'un Premier ministre dans le passé avait en l'espace d'un an et demi, limogé le président pakistanais, le chef de la Cour Suprême et le chef du personnel de l'armée mais que la tentative de limogeage du chef de l'armée, en l'occurrence lui-même, avait conduit au coup d'état de 1999. Il a précisé qu'il ne voulait pas que cela se reproduise et s'assurer que ses réformes puissent durer dans le temps. En se référant à la mise en place du Conseil National de Sécurité, il a ajouté que ce dispositif empêcherait de futur coup d'état militaire.   Source : The Dawn, The Indian Express, The Times of India.     © Photo AP


Nepal maoist rebels DEUBA APPELLE A LA COORDINATION INTERNATIONALE POUR LUTTER CONTRE LES MAOISTES

New York, 21 septembre 2002

Devant l'assemblée générale des Nations-Unies, le Népal a catégoriquement qualifié les rebelles maoïstes de terroristes et appelé la communauté internationale à entreprendre des efforts concertés pour lutter contre le terrorisme et assurer la continuité de la globalisation, le développement technologique, permettre les mouvements migratoires transfrontaliers et les flux financiers. Le ministre népalais des affaires étrangères, M. Arjun Jung Bahadur Singh, a dénoncé le nombre de victimes de la guerre civile. Il a estimé que le Népal était victime du terrorisme. Opposé à la démocratie et à la liberté, les rebelles maoïstes ont commis de nombreux actes de violence. Le Népal avait annoncé sa solidarité avec Washington lors de la visite du Secrétaire d'état américain, M. Collin Powell, à Katmandou en janvier dernier. Selon les experts, le soutien américain est déterminant, tant matériel que moral, tout comme celui de New Delhi, pour Katmandou dans sa lutte contre les maoïstes. M. Singh a précisé que son pays était orienté vers la démocratie, la justice et les droits de l'homme. Il a rappelé que le centre régional pour la paix et le désarmement des Nations-Unies ne s'est toujours pas établi à Katmandou et que cela devrait se faire sans poser des conditions autres ce qui est pratiqué dans d'autres pays. Le Népal a aussi rappelé qu'il a accueilli plus de 100.000 réfugiés en provenance du Bhoutan et qu'il souhaite le retour des réfugiés en accord avec ce pays. Au début du mois de septembre, le Premier ministre népalais, Sher Bahadur Deuba a annoncé qu'il consulterait tous ceux qui sont concernés y compris les partis politiques pour maintenir l'état d'urgence dans le pays. Il a précisé que pendant les élections générales programmées pour le 13 novembre prochain, l'état d'urgence serait levée. En s'appuyant sur le fait que la sécurité avait beaucoup progressé durant les derniers mois, M. Deuba a rejeté tous pourparlers avec les rebelles arguant que les rebelles avaient quitté la table de négociation de leur propre chef. Il a expliqué qu'après sa visite d'une dizaine de jours en Europe, il avait obtenu la possibilité d'inviter des observateurs européens pour les élections de novembre. Le 25 septembre, au moins 82 maoïstes auraient été tués dans divers accrochages avec les forces népalaises. La plupart des morts ont été dénombrée dans le quartier général des rebelles, à Rolpa, à 380 km de Katmandou. Au début du mois, au moins 119 personnes ont été tuées et 19 autres ont été blessées lorsque les maoïstes ont attaqué un commissariat de police, à Bhiman, à 100 km vers l'Est de Katmandou. Les rebelles se battent depuis 1996 pour la mise en place au Népal d'une république communiste. Cette rébellion a entraîné plus de 4900 victimes. L'armée népalaise avait été appelée à la rescousse pour repousser les rebelles en novembre 2001 lorsque l'état d'urgence a été instauré. Depuis le 28 août, elle a été levée en raison des élections législatives prévues pour le mois de novembre.   Source : The Dawn, Indiainfo, Nepalnews, Katmandupost     © Photo BBC


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