ECONOMIE


Bangladesh Prime Minister Khaleda Zia KHALEDA APPELLE A L'ARRET DES IMPORTATION NON NECESSAIRES

Dacca, 04 septembre 2003

Le premier ministre du Bangladesh, Begum Khaleda Zia, a exprimé son insatisfaction sur la tendance haussière des importations du pays résultant à un déficit chronique de la balance des échanges. Elle a aussi donné des directives au cabinet chargé des exportations de décourager les importations non nécessaires pour limiter le déficit commercial. Le premier ministre a demandé des moyens pour diminuer l'importation du sucre, du soja, du riz et du blé. Elle a aussi demandé de diminuer l'importation des cosmétiques et produit de luxe. Le gouvernement bangladais a approuvé l'objectif des exportations de 2003-2004 à hauteur de 7439 millions de dollars ce qui est supérieur de 14%. Durant l'année fiscale 2002-03 la valeur total des exportations du pays étaient de 6548,44 millions de dollar, ce qui était supérieur de 9,39% des exportations par rapport à l'année précédente. Selon les sources, l'importation du riz a augmenté de 720% passant de 29,62 millions de dollar à 242,82 millions de dollars pour la période de mai à juillet 2003 comparativement à la même période en 2002. Durant la même période l'importation du sucre a augmenté de 311%, passant de 31 millions de dollars à 127,54 millions de dollars, l'importation du soja de 53% passant de 208, 64 millions de dollars à 318,2 millions de dollars et l'importation du blé passant de 130, 21 millions de dollars à 189,66 millions augmentant de 46%. Le total de l'importation pour la période concernée a augmenté de 8,88% passant de 7632 millions à 8352 millions de dollars. Le gouvernement envisage d'augmenter les taxes afin de décourager ces importations. Source : The Independant     © Photo Bangladesh Government


Indian foreign minister, Jaswant Sinha LA MONNAIE UNIQUE EN ASIE DU SUD EXHORTE

New Delhi, 05 septembre 2003

Le ministre indien des affaires étrangères, Yashwant Sinha, a réitéré son appel pour la création d'une union de l'Asie du Sud, en rapprochant les 7 pays membres de la SAARC en vue de constituer une monnaie unique. Il a rappelé lors d'une allocution parlementaire, que la monnaie unique, un seul tarif et la libre circulation des marchandises, des services et de la population étaient une possibilité réelle. Un mouvement dans cette direction va nécessairement éliminer les frontières et engendrer une zone économique unique au sein de la SAARC, a-t-il expliqué. Il a ajouté que les pays d'Asie du Sud doivent lutter avec détermination contre les infiltrations, la contrebande et l'immigration clandestine. Il a expliqué qu'il était tragique que l'Inde au lieu d'ouvrir ses frontières est entrain de les fermer avec ses voisins et qu'il est indispensable de vivre en bonne intelligence avec ses voisins. Il a ajouté que l'Inde était prête à ouvrir ses frontières pourvu que les conditions de sécurité soient respectées par les pays voisins. Il a comparé les 4 à 5% d'échange au sein de la SAARC par rapport au 40% dans l'ASEAN et 65% au sein de l'Union Européenne. Il a précisé que l'Europe a réussi a créé une monnaie unique alors que les membres de la SAARC ont avancé dans le sens opposé . Il a expliqué que le premier ministre du Sri Lanka avait appelé à la création d'un marché unique entre le sud de l'Inde et le Sri Lanka. Il aurait suggéré d'ajouter les Maldives. M. Yashwant a précisé qu'il pourrait avoir un marché commun avec l'Est de l'Inde et le Bangladesh. Il a ajouté que l'Inde et le Bangladesh se sont mis d'accord pour entamer des négociations sur le libre échange. Source : BSS     © Photo AFP


Bangladesh pady fields LE PROJET DES RIVIERES INDIENNES MET EN JEU LE BANGLADESH

Dacca, 05 septembre 2003

L'existence même du Bangladesh est en jeu en raison du projet indien de transfert des eaux, violant ainsi les lois internationales et convention portant sur les eaux douces. Selon les prévisions, l'Inde devrait construire 36 barrages et réservoirs pour détourner 173.000 millions de mètres cubes d'eau principalement du Gange, du Brahmapoutre et les bassins de Mahanadi, qui traversent la Chine, le Népal, l'Inde et le Bangladesh pour se terminer dans le Golfe du Bengal. Le projet consiste à relier une trentaine de rivières pour détourner leur flux du nord-est au sud-ouest du pays. Les experts et environnementalistes bangladais ont exprimé leur inquiétude concernant l'impact désastreuse que pourrait avoir un tel projet sur l'économie, l'écologie, la faune, l'écosystème. Le Bangladesh à travers une organisation indépendante a déjà lancé une campagne de sensibilisation contre la mise en place du projet indien de relier des rivières indiennes par des canaux. Ce projet à l'heure actuelle est sévèrement critiqué par des groups sociaux, environnementalistes et politiques. Les experts estiment que le projet indien va engendrer des inondations, la sécheresse, et une augmentation de la salinité de l'eau à travers l'entrée de l'eau de mer dans le Bangladesh. Ils ont expliqué que cela se produira par la diminution de l'eau douce et à terme endommager la mangrove, la plus grande du monde situé au sud-ouest du Bangladesh. Dacca a officiellement demandé, le 22 septembre, à la Banque mondiale d'arrêter le financement du projet. La Banque mondiale a toutefois fait savoir que le projet ne faisait pas l'objet de financement et que l'Inde n'avait pas fait encore demande dans ce sens. Le projet, selon l'Inde, sera financé à hauteur de 100 milliards de dollar et sera terminé en 2016. Source : BSS, BBC     © Photo BBC


Indian rice field AUGMENTATION DES SUICIDES CHEZ LES AGRICULTEURS

Bangalore, 15 septembre 2003

Alors que les pays riches et pauvres se sont retirés après un échec d'entente sur les questions agricoles à Cancun, au Mexique, l'Etat du Karnataka a du faire face à des manifestations suite à l'augmentation de suicide dans le monde agricole. Quelques 220 agriculteurs se sont suicidés depuis le mois d'avril, a annoncé un communiqué du gouvernement de l'état du Karnataka, en ajoutant que ces chiffres n'étaient pas inhabituel. Le Karnataka a été obligé de prendre de mesures en faveur des agriculteurs après de fortes protestation de l'opposition. La tendance au suicide n'est pas nouvelle en Inde ou au Karnataka a expliqué le ministre en chef S.M. Krishna lors d'une réunion à Bangalore avec des militants et autres experts agricoles. Quelques minutes après de tels propos l'opposition a demandé la démission du gouvernement suite au suicide des agriculteurs. Elle a aussi critiqué l'OMC. Avant nous n'avions pas de suicides a expliqué M.D. Nanjundaswamy leader de l'association des fermiers du Karnataka. Il a ajouté que l'ouverture des marchés, des importations de produits subventionnés, la chute des prix et l'augmentation des dettes a causé le nombre de suicides. Plus de 70% de la population indienne habitent dan les zones rurales. Quelques 128 millions sont des cultivateurs et 108 millions sont des ouvriers agricoles. Souvent les agriculteurs s'endettent à des taux exorbitants. Au début du mois le Karnataka a mise en place une loi d'urgence pour diminuer les taux d'intérêt de 22-24% à 14-16%. Les officiels et les analystes ne sont pas d'accord sur l'origine des suicides mais les agriculteurs ont besoin de l'aide de l'état. Les psychiatres et officiels estiment qu'environ 11.000 fermiers se sont suicidés entre 1996 et 2000 formant une petite partie des 56.000 suicides recensés sur le Karnataka. Les activistes établissent un lien entre le stress familial et les finances. C'est parce que les bijoux de l'épouse ont été gagés, explique Nanjundaswamy. Source : CNN     © Photo GRM


IT industry L'INDE RESTE LA PREMIERE DESTINATION POUR LES ENTREPRISES AMERICAINES

New York, 02 septembre 2003

L'Inde reste la première destination de délocalisation pour les entreprises américaines dès lors que le pays produit 75000 professionnels des nouvelles technologies chaque année et dont la main d'œuvre est bon marché, selon une étude effectuée par le magazine Forbes. Le développement et la maintenance des logiciels, la gestion de l'entreprise, les ressources humaines, des centrales d'appel et l'analyse des données sont les secteurs majeurs de sous-traitance en Inde rapporte le magazine. Des diplômés anglophones dans les nouvelles technologies, des faibles coût d'exploitation ainsi qu'une main d'œuvre qualifié à bon marché entraîne l'Inde en première position conclut l'étude après une comparaison avec 6 autres pays à savoir, la Chine, la Russie, les Philippines, le Canada, le Mexique et l'Irlande. En analysant le profil de 7 pays, le politique indienne des nouvelles technologies et les engagements de meilleurs développement du secteur font de l'Inde un pays au profil attrayant. La délocalisation est tellement une réalité dans le domaine des nouvelles technologies qu'il existe un ministre spécialement chargé des ces technologies. Le gouvernement indien facilite la détention d'entreprises étrangères et n'impose pas de taxe à l'exportation. Concernant l'avenir de la délocalisation en Inde, l'étude révèle que des taches de plus en plus sophistiqués pourront s'effectué sur place. L'étude précise que les entreprises américaines vont délocaliser plus de 3 millions d'emploi vers 2015 alors que ce chiffre représente 300.000 emploi aujourd'hui. Source : Kaumudi     © Photo NASSCOM


© OSCISE 2003