INFORMATIONS INTERIEURES


James Lyngdoh DES ELECTIONS TESTS DANS 4 ETATS DE L'UNION

New Delhi, 03 octobre 2003

Des élections dans quatre états de l'Union indienne et dans la capitale de New Delhi devrait être des tests pour le parti nationaliste hindou au pouvoir. Ces élections auront lieu le 20 novembre et 1er décembre, a annoncé la Commission électorale. New Delhi actuellement gouverné par le principal parti de l'opposition, le Congrès devrait élire un conseil municipal le 1er décembre prochain a annoncé le chef de la Commission électorale indienne, James Michael Lyngdoh. Les états politiquement importants du Rajasthan, Chattisgarh et Madhya Pradesh procèderont au vote le même jour. Le parti du premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee, le BJP est dans l'opposition dans ces trois états. L'état du Mizoram qui actuellement est gouverné par des alliés du BJP procèdera aussi au vote le 20 novembre prochain, a annoncé M. Lyngdoh. Ces élections sont considérés comme des tests acides pour le BJP et le Congrès en vue des prochaines législatives qui doivent se tenir en octobre 2004. Le parti du Congrès dirigent la moitié des 28 états de l'Union indienne. Le BJP a recueilli un échec cuisant dans les élections au Cachemire, dans l'Uttar Pradesh et au Punjab. M. Lyngdoh a précisé que la Commission électorale a pris des dispositions pour éliminer toute forme de fraude et écarter les candidats avec un passé criminel. La Commission électorale a ajouté que tous les candidats doivent déclarer leur avoirs personnel et décliner leur passé criminel comme cela a été indiqué par une décision de la Cour suprême indienne. Source : AFP     © Photo The Tribune


Jammu & Kashmir LE CACHEMIRE EST UN CASSE TETE

Bangkok, 11 octobre 2003

Le Jammu et Kashmir est devenue un casse tête et il aurait du être résolue à l'époque de la partition explique le premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee. Le premier ministre s'est aussi moqué du président pakistanais le général Pervez Musharraf pour avoir demandé un référendum sur le Jammu & Kashmir. De quel droit demande-t-il un référendum ? Les dictateurs au Pakistan assume-t-il leur mandat avec le soutien du peuple ? s'est exclamé le premier ministre indien. Il a expliqué que le Pakistan a occupé un tiers du Jammu & Kashmir par la force à l'époque de la partition. Nous n'aurions du faire aucun accord à cette époque, regrette Vajpayee, aujourd'hui c'est devenue un casse tête faisant des victimes régulièrement. En accusant le général Musharraf d'avoir trahi l'Inde en lançant la guerre au Kargil, M. Vajpayee a précisé que la nation indienne était fin prête pour faire face à n'importe quelle menace d'où qu'elle vienne. Par ailleurs, une délégation britannique d'un groupe parlementaire amis de l'Inde (CFPI) a rapporté qu'il y avait de nombreuses évidences de l'implication du Pakistan dans le terrorisme transfrontalier. Son président Peter Luff a expliqué que la communauté internationale ne pouvait pas s'attendre à ce que l'Inde discute de l'avenir du Cachemire tant que le terrorisme transfrontalier persistera. Il a ajouté que la population du Cachemire payait un lourd tribu pour le militantisme. En félicitant le Pakistan pour son rôle dans la lutte contre le terrorisme international, il a appelé le pays a en faire autant au Cachemire. Source : Times of India.    © Photo India Abroad


The talibans LE PAKISTAN FAIT FACE A DES MENACES INTERNES

Islamabad, 03 octobre 2003

Le Pakistan n'a pas de menace externe mais seulement interne par des extrémistes religieux et le gouvernement est déterminé à combattre ce fléau, a annoncé le président Musharraf. Il a expliqué lors d'une intervention publique que l'extrémisme religieux et sectaire peut endommager le Pakistan à l'intérieur comme à l'extérieur En qualifiant l'extrémisme comme étant la plus importante des questions sérieuses, il a précisé que le pays devait s'attaquer au problème de manière urgente. Il a annoncé qu'il ne permettrais à aucun extrémiste international de se servir du Pakistan. Il a ajouté que le Pakistan disposé de services de renseignements, des troupes opérationnels sur le terrain, et une force mobile capable de réagir rapidement contre les extrémistes. Il a insisté qu'il n'y aura pas d'extrémisme au Pakistan. Aucune minorité ne sera autorisé à détourner la religion au profit de l'extrémisme entretenant ainsi la haine donnant une mauvaise réputation à la religion, a-t-il expliqué. Le général Musharraf a précisé que le Pakistan était un pays musulman et le restera et n'outre passera pas les règles du Coran. Il a appelé à un effort concerté pour faire du pays une nation économiquement solide et un pays musulman progressiste conformément au objectif des fondateurs. Source : APP     © Photo AFP


Mother Theresa L'EGLISE INDIENNE CRITIQUE LA BEATIFICATION DE MERE TERESA

Kolkatta, 19 octobre 2003

Les officiels de l'église indienne de Kolkatta ont dénoncé que le Vatican a été injuste envers mère Theresa en précipitant sa béatification en seulement six ans après sa mort. Beaucoup se sont interrogés pourquoi le Vatican a usé de moyens expéditif, s'interroge le père A.C. Josh, un expert en droit canonique. L'année dernière le Vatican a reconnu la guérison d'une femme indienne et hindou, Monica Besra, après l'invocation de mère Théresa. Toutefois des doutes persistent sur le caractère miraculeux de la guérison d'une grosse tumeur abdominale de cancer. Depuis sa guérison, la miraculée s'est converti au catholicisme. Les rationalistes indiens ont précisé que ce serait une honte si l'élévation de mère Théresa était faite sur des bases mensongères, estimant qu'elle devait être considérée comme une sainte pour le travail effectué en faveur des pauvres de Kolkatta. Le père Josh explique que des doutes ont été élevés sur l'enquête qui a déjà soulevé des polémiques dans le processus de béatification de la mère Théresa. Le 19 octobre le pape Jean-Paul II a déclaré la mère Théresa " bienheureuse " pour sa cause en faveur des déshérités. Morte en 1997 et âgée de 87 ans, mère Théresa était une amie du pape. Plus de 150.000 personnes ont assisté à la cérémonie de béatification conduite par Jean Paul II, à la place Saint-Pierre à la cité du Vatican, à Rome. De nationalité indienne, et d'origine albanaise, mère Théresa a reçu le prix Nobel de la paix en 1979. La cérémonie a été placée à quelques jours après le vingt cinquième anniversaire de pontificat de Jean Paul II, âgé de 83 ans. Source : AFP, Reuters     © Photo Clicanoo


Tarun Tejpal Chief Editor of Tehelka TEHELKA REFAIT SURFACE SOUS UNE AUTRE FORME

Chennai, 10 octobre 2003

M. Tejpal explique que son site web a été victime d'assaut politique. Le site web tehelka.com a été bombardé de tracasserie en tout genre alors qu'aujourd'hui M Tejpal envisage de lancer un hebdomadaire le week end. Le site avait fait sensation alors qu'il avait filmé secrètement des membres du gouvernement acceptant des pots de vin. Ce qui a causé la démission des présidents de deux partis de la coalition au pouvoir et du ministre de la défense tout comme quelques bureaucrates. L'éditeur de Tehelka a été pris dans la spirale des tracasseries et n'a pu poursuivre ses publications. Mais aujourd'hui, le célèbre journaliste envisage de revenir sur le devant de la scène. En l'espace de 2 ans aucun membre du gouvernement a été accusé de quoi que ce soit alors que le site web a virtuellement fermé boutique. Le site fonctionnait avec 120 journalistes, alors qu'aujourd'hui il n'y en a que 3 seulement. Il a du quitter ses locaux de 3 étages et accepté des locaux offert par des sympathisants. Tehelka promet de revenir comme un journal du peuple. Dans de telles circonstances des journalistes doivent devenir de plus en plus dur, mais ce qui se passe c'est que les journalistes deviennent de plus en plus modéré. Tehelka mène une croisade pour la vérité. Le nouveau Tehelka envisage de toucher 3 millions de dollars avec de nouveaux adhérents. Parmi ceux qui ont soutenu l'éditeur figurent le célèbre romancier V.S. Naipaul prix nobel, Mira Nair le cinéaste lauréate pour son film Monsoon Wedding et Khushwant Singh célèbre écrivain indien. Pour un pays qui s'est battu pour la liberté de la presse toute contribution au renforcement du débat démocratique ne peut qu'être une bonne chose. Source : BBC     © Photo Tehelka


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