RELATIONS INTERNATIONALES


Indian Foreign Minsiter, Yashwant Sinha L'INDE OFFRE UNE NOUVELLE PROPOSITION DE PAIX AU PAKISTAN

New Delhi, 22 octobre 2003

L'Inde a proposé un certain nombre de mesures dont l'ouverture d'une nouvelle ligne de bus et services de bateau, rétablissant totalement les liens sportif et le traitement médical gratuit pour une vingtaine d'enfants pakistanais. La proposition d'ouverture de ligne de bus concerne la liaison entre Srinagar et Muzaffarabad situé dans la partie du Cachemire occupé par le Pakistan et entre Khokrapur au Rajasthan et Munabow dans la province du Sindh a annoncé le ministre indien des affaires étrangères M. Yashwant Sinha. L'Inde a aussi proposé la mise en place d'une ligne de ferry reliant Mumbai à Karachi. Le gouvernement a aussi proposé la non-arrestation des pêcheurs jusqu'à une certaine distance sur une bande défini entre les services diplomatiques. M. Sinha a toutefois exposé que la guerre continuera contre le terrorisme transfrontalier. Il a annoncé que les deux pays respectivement augmenterons leurs personnels diplomatiques. Il a ajouté que des pourparlers auront lieu pour la restauration des lignes aériennes suivi de négociations pour l'ouverture de ligne ferroviaire. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont favorablement accueilli les propositions de paix de l'Inde. L'Inde a par ailleurs offert des pourparlers avec les séparatistes cachemiris. Cette offre a bien été accueilli par les séparatistes modérés de tous les partis de la Conférence Hurriyat. Mais les séparatiste veulent organisé un consensus autour de ces négociations proposé par le vice-premier ministre indien, M. L.K. Advani. Les factions combattantes les forces de sécurité indiennes, estiment que les négociations de paix était un complot et un piège pour gagner du temps. Elles veulent inclure le Pakistan dans les négociations. M. Sinha a souhaité mettre en place un contact entre les populations des deux pays sur fond de violence au Cachemire et suite à de nombreuses invectives de plusieurs mois entre les leaders des deux pays. Pas moins de 12 mesures ont été proposé par M. Sinha, toutes des mesures constructives de confiance. Il a expliqué que la question du Cachemire ne sera abordée dés que cessera le terrorisme transfrontalier entre les deux pays. Le 30 Octobre le Pakistan a annoncé accepter la plupart des propositions.   Source : PTI, The Hindu     © Photo Daily Times


Pakistan President General Pervez Musharraf MUSHARRAF RELANCE LA QUESTION DU CACHEMIRE DEVANT L'OCI

Putrajay, 16 octobre 2003

En utilisant le sommet de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), le ¨Président pakistanais, le général Musharraf a relancé la question du Cachemire en annonçant que le combat du peuple du Jammu & Kashmir était une importante affaire islamique et que son pays ne se soumettra pas à la coercition ni au chantage. En s'adressant au sommet de l'OCI devant 57 pays membres de cette organisation , Musharraf a utilisé ses arguments habituels anti-Inde et en faveur de l'autodétermination du peuple du Jammu & Kashmir. En expliquant que la confrontation indienne avec le Pakistan était dangereuse et sans signification, Musharraf a rapproché la cause du Cachemire à celle de la Palestine arguant que le peuple cachemiris avait droit à l'autodétermination reconnue par les résolutions des Nations-Unies. Il s'est référé à son plan d'action qu'il a présenté dernièrement devant l'Assemblée générale des Nations-Unies et que malheureusement l'Inde l'aurait rejeté. Il a demandé à l'OCI d'inviter l'Inde à reconsidérer son rejet et sa position belligérante. Avant son départ pour le sommet de l'OCI, Musharraf avait annoncé lors d'un interview à Islamabad que le Jammu & Kashmir ne faisait pas partie intégrante de l'Inde et comme la Palestine, était soumis aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Il s'est interrogé comment un pays qui viole les résolutions des Nations-Unies peut-il devenir membre permanent du Conseil de Sécurité. Il a suggéré que si l'Inde acceptait les résolutions des Nations-Unies alors il serait possible d'engager le dialogue avec elle. Il a jouté que les deux parties doivent accepter les résolutions onusiennes ainsi que le peuple du Cachemire.   Source : PTI, PNS.     © Photo AFP


Awacs L'INDE, ISRAEL, LA RUSSIE SIGNENT UN ACCORD SUR LES RADARS PHALCON

New Delhi, 10 octobre 2003

L'Inde, Israël et la Russie ont signé un accord d'un milliard de dollars sur l'acquisition par l'Inde de radars phalcon. Le Pakistan a immédiatement réagi en estimant que de telles acquisitions engendreraient un déséquilibre des forces en présence en Asie du Sud, où les deux pays sont entrés en guerre trois fois depuis 1947 et qui sont aujourd'hui des puissances nucléaires. Le système de radar doit être monté sur le gros transporteur russe Ilyushin que l'Inde va acheter auprès de la Russie. L'accord qui a été finalisé durant la visite en Inde le mois dernier du premier ministre israélien, Arial Sharon, a été signé le 10 octobre a annoncé le porte-parole du ministère indien de la défense, M. Amitabha Chakrabarti. L'accord a été signé par le secrétaire indien à la défense, M. Ajay Prasad et le major général israélien Yassi Ben Hanan chef de la Sibat l'agence israélienne chargé du Phalcon. Mikhail Denisov, le premier adjoint du comité russe pour la coopération militaire a aussi signé l'accord. Les discussions techniques ont pu se réaliser pour conclure cet accord. L'Inde et Israël ont longtemps négocié l'acquisition du Phalcon depuis plusieurs années. Les radars Phalcon servent à détecter des menaces aérienne, maintenir la maîtrise du ciel et servir de plate-forme pour aider les avions de combat indien d'atteindre leur cible. Le ministre pakistanais de l'information, M. Sheilkh Rashid Ahmed, a expliqué que l'accord sur le Phalcon inquiétait le Pakistan mais que le pays était capable de se défendre. Le vice premier ministre israélien, M. Yosef Lapid, a expliqué qu'Israël n'avait aucune animosité contre le Pakistan et que ses bonnes relations avec l'Inde permettait un rapprochement militaire et que tous pays avait le droit de se défendre. Le Pakistan ne reconnaît pas Israël. Les Etats-Unis ne se sont pas opposés à ce que le Phalcon soit vendus à l'Inde.   Source : Associated Press     © Photo Boeing


Pawan Kumar Chamling, chief minister of Sikkim LA CHINE RETIRE LE SIKKIM DE SON SITE INTERNET OFFICIEL

Bali, 08 octobre 2003

Afin d'entretenir une bonne entente avec l'Inde, la Chine a retirer le Sikkim de son site internet du ministère des affaires étrangères honorant une consensus atteint durant le voyage du premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee en juin dernier. Cette mesure significative a été prise à l'occasion de la rencontre entre Vajpayee et son homologue chinois Wen Jiabao dans les coulisses du 9ème sommet de l'ASEAN. En reconnaissant implicitement que le Sikkim fait partie de l'Inde, la Chine a accepté de faire des échanges commerciaux à travers le passage Nathu La. La question du Sikkim s'est posée après 1962 après que l'Inde est entrée en guerre avec la Chine et que le différent est abordé depuis d'un point de vue politique. En réitérant que la visite de Vajpayee en Juin dernier en Chine était excellente, le premier ministre chinois a précisé que la question de la frontière devait être résolue en gardant à l'esprit une perspective stratégique à long terme. Il a ajouté qu'il était confiant que les autres question en suspens entre les deux pays pourraient être résolue avec une détermination politique claire des deux côtés. Il a souligné que lorsque les deux plus grandes puissances démographiques tentaient de résoudre leur différents cela correspondait à un message pour la communauté internationale. Il a rappelé que la Chine et l'Inde et les dix pays membres de l'ASEAN représentait 3 milliards d'hommes correspondant à la moitié de la population mondiale et que cela supposé une importante contribution à la stabilité et au développement globale.   Source : PTI     © Photo Sikkim


FT2000 chinesse anti-awacs missiles DES MISSILES CHINOIS POUR LA DEFENSE PAKISTANAISE CONTRE LES AWACS

Bruxelles, 20 octobre 2003

Confirmant le soutien chinois face au défi posé par la collaboration indo-israelienne, des experts européens ont annoncé que les missiles chinois tueurs d'AWACS pourront renforcer la défense pakistanaise. Les FT-2000 connus sous le nom de tueurs d'AWACS, un missile fabriqué par les chinois sont considérés comme étant la meilleure des options, si les USA refuses de fournir au Pakistan le même type d'AWACS que ceux vendus à l'Inde par lsrael avec l'approbation de Washington. Le Pakistan envisage aussi de produire ces missiles par ses propres moyens. Le Pakistan et la Chine sont tous les deux inquiets du soutien de Washington de fournir des AWACS à l'Inde. Le délicat équilibre des forces en Asie du Sud peut être modifié avec l'acquisition des AWACS. Suite à la collaboration indo-israelienne, des contacts sino-pakistanais ont eu lieu pour mettre au point ces missiles étant entendu que les deux pays ont annoncé leur intention de contrer les AWACS. Le Pakistan devrait suivre le même chemin entrepris par Pékin suite au refus d'Israël de vendre à la Chine des AWACS sur insistance de Washington. L'administration américaine peut aider le Pakistan à contrer le déséquilibre conventionnel provoqué par les AWACS en Asie du Sud si le Congrès américain approuve cette solution. Selon les analystes, le Congrès américains n'a pas l'intention d'entériner une telle mesure. Les AWACS peuvent détecter des avions dont ceux volant à basse altitude sur des milliers de km sous n'importe quel météo, jour et nuit. Ils peuvent aussi décoder les transmissions radio anticipant dans de nombreux cas les déploiements des armes par l'ennemi. Il pourrait couvrir d'importante région du Pakistan pour surveillance dont la région frontalière du Cachemire. Le Pakistan avait fait savoir sa profonde inquiétude à des leaders des USA et d'autres pays suite à l'acquisition de ces radars par l'Inde.  Source : PNS     © Photo Sinodefence


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