ECONOMIE


Goldman Sachs L'ECONOMIE INDIENNE DEPASSERA CELLE D'UK ET DU JAPON VERS 2035

Londres, 13 octobre 2003

L'économie indienne est sensée dépasser celle du Royaume-Uni et du Japon vers 2035, faisant la troisième économie du monde après les USA et la Chine. Cette prévision a été faite par Goldman Sachs banque d'investissement global. Vers 2050, la Chine, le Brésil, la Russie et l'Inde seront en tête par rapport au six premier état industrialisé actuellement. Si tout se passe normalement ces quatre pays deviendront des régions d'attraction des investissements directs et en portefeuille. Ces prévisions sont basées sur les six leaders actuels en terme d'économie à savoir les USA, le Japon, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Italie. Ils n'auront que 2% de croissance pour le demi siècle à venir. Selon Goldman Sachs cela va permettre à l'Inde de dépasser le Japon en terme de PNB vers 2032 et la Chine dépassera les USA en 2041. L'analyste et co-auteur du rapport de Goldman Sachs, Dominique Willson, explique que les calculs sont effectués sur les bases actuelles des quatre pays concernés dont le facteur démographique, un ralentissement possible de la croissance, des secteurs de la production et des services en pleine expansion. M. Willson explique qu'il n'est pas nécessaire que ces quatre pays mettent en place une politique économique spéciale. Il suffirait d'assurer la stabilité macroéconomique, la transparence de l'économie et de travailler à l'amélioration des institutions public et de marché, les infrastructures et l'éducation. L'analyse de Goldman Sachs vient confirmer la récession économique européenne. La banque française, la Société Générale estime que la France, l'Allemagne, l'Italie et la Hollande sont en récession. D'autre part la Chine dépassera le Royaume-Uni comme l'économie chinoise est entrain d'assurer une croissance annuelle de 8%.  Source : Rediff     © Photo Goldman Sachs


Air India pupet L'INDE CHERCHE A PRIVATISER SES AEROPORTS

New Delhi, 15 octobre 2003

Les infrastructures aéroportuaires sont dans un piteux état en Inde. Celle-ci est en train de batailler pour accueillir 3 millions de touristes par an. L'état des aéroports fait partie de ses problèmes. En dépit du fait que les autorités aéroportuaires dispose de 219 millions de dollars d'argent qui rapporte et 288 millions de dollars en réserve avec un profit annuel de 55 millions de dollars, la rénovation des aéroports est devenu une priorité. Les autorités aéroportuaires reconnaissent que le gouvernement n'a pas pris d'initiative pour améliorer les aéroports. M. Roy Paul secrétaire du ministère de l'aviation civile, explique que les aéroports indiens doivent être une priorité gouvernementale mais le gouvernement est entrain d'attendre le partenaire idéal pour permettre au gouvernement de continuer à détenir 26% des parts de ce service lucratif. Il annonce que le gouvernement envisage de privatiser neuf aéroports sans compter les deux premiers celui de New Delhi, Indira Gandhi et de celui de Mumbai, Santa Cruz. Les aéroports sont dans un état d'être rénover alors que les autorités aéroportuaires regorgent d'argent. Il apparaît que le Premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee a rappelé au ministère de l'aviation civile que les objectifs pour les années 2020 doivent être atteints. Une politique de réforme de l'aviation civile doit être prochainement annoncé avec la privatisation de deux principaux transporteurs, Indian Airlines et Air India. Indépendamment des problèmes financiers il y a d'autres obstacles à la modernisation des aéroports. Il y a des forces militantes qui ne souhaitent pas la privatisation comme cela a été le cas contre la privatisation de Hindustan Petroleum et de Bharat Petroleum. Malgré la priorité de privatiser ces entreprises publique le gouvernement n'arrive pas à avancer pour des raisons entre autres juridiques. Reste à savoir si le gouvernement réussira a privatiser les aéroports aussi rapidement qu'il le souhaite.   Sources : Asia Times.    © Photo Air India


Patels reception LES MOTELS DES PATEL AUX USA

New York, 10 octobre 2003

Faites escale dans un des motels sur les autoroute américain et la plupart du temps vous serez accueilli par des indiens. Le phénomène Patel motel a eu un impact majeur dans l'industrie de l'hospitalité américaine. Soit 60% des motels et des hôtels de taille moyenne sont détenus par des originaire de l'Inde. Un tiers d'entre eux porte l'appellation Patel très populaire chez les Gujaratis. Rajiv Bhatia président de Knights Franchise System, explique que la tendance a commencé dés les années 1940 même si la croissance a vraiment décollé dans les années 1960 et 1970. Les indiens sont venus pas seulement de l'Inde mais aussi de l'Afrique de l'Est dans les années 60 et 70 où des turbulences politiques ont conduit les hommes d'affaires indiens en quête de nouveaux territoires et de nouvelles opportunités. A cette époque l'industrie des motel était en perte de vitesse. Les nouveaux arrivants, ont immédiatement sauté sur l'occasion d'autant que cela paraissait être une affaire stable et pourvoyait logement et travail à toute la famille. Les immigrants ont acheté ces propriétés pour des modiques sommes et les ont converti en motels en investissant de l'argent et en utilisant la main d'œuvre familial minimisant ainsi les coût d'exploitation. Souvent la famille entière a été ramené de l'Inde pour aider. En commençant petit ces indiens ont vu leur expansion s'affirmer. Dinu Patel, un hôtelier basé dans le Connecticut raconte qu'il avait acheté son premier motel en 1981 comme une petite affaire et en l'espace de 4 ans il s'est consacré principalement aux motels. Il raconte qu'il a fait venir ses trois frères de l'Inde et actuellement ils possèdent 22 motels dispersés dans tous les pays. Le chemin du succès n'a pas été toujours facile en raison de discrimination flagrante. Mike Patel fondateur et ancien président de l'Association des Propriétaires asiatiques d'Hôtel explique que la communauté était victime de racisme spécialement dans les villes isolées. Les incidents mineurs étaient énervant et faisait perdre du temps, précise-t-il. Les originaires d'Inde avait supporté des difficultés avec des inspections, pour avoir des permis et d'aide au quotidien. Quelque fois le racisme venait des clients. Certains d'entre eux quittait les lieux dés qu'il voyait un visage de couleur derrière le comptoir. Depuis le 11 septembre 2001 le racisme s'est accentué. Les américains estiment que ce n'était pas un business conduit avec professionnalisme. Cuisinant du curry et laissant les enfants joué dans la réception n'était leur définition du professionnalisme explique Mike Patel. Mais tout de même les membres de la communauté sont passés de petit exploitant à des gestionnaires de multiples propriétés et même de construction d'hôtel. La croissance de cette tendance doit se poursuivre et le nombre d'hôtelier indien devrait logiquement augmenté avec l'aide de la communauté.   Source : BBC     © Photo BBC


IMF logo LE FMI DEMANDE AU PAKISTAN DE REDUIRE LA CORRUPTION

Islamabad, 29 octobre 2003

Le Pakistan a besoin de réduire la corruption et améliorer sa gestion pour stimuler les investissements privés a annoncé le Fonds Monétaire International (FMI). Le bureau exécutif du FMI a approuvé le versement de 247,54 millions de dollars au Pakistan pour le programme de la réduction de la pauvreté et les aides à la croissance. Cette somme correspond à une partie des 985,5 millions de dollars sur un montant global d'aide de 1,5 milliard de dollars. Le Pakistan a enregistré une légère amélioration de son score de corruption. Ainsi l'index de perception de la corruption serait de 2,5 pour l'année 2003 alors qu'il était à 2,6 pour l'année 2002. Le pays se place en 92ème position sur 133 pays selon les récentes recherche de Transparency International. Pour l'année 2002 le pays se place en 77ème position sur un total de 102 pays étudiés. Pour les mêmes périodes l'Inde a améliorer son score en passant de 2,7 à 2,8 et son rang est de 73ème au 83ème . Pour le Pakistan une augmentation des investissements est nécessaire pour améliorer la gestion et réduire la corruption. Le FMI s'est félicité des performances macroécomiques du Pakistan. L'augmentation du PNB pour 2002-03, l'inflation sous contrôle et un surplus de la balance des paiements démontre que le pays est en bonne voie. Le déficit fiscal est en dessous de ce qui avait été prévu, la collecte de taxes a dépassé de peu les prévisions, les dépenses liées aux secteurs sociaux et à la pauvreté ont augmenter légèrement par rapport aux prévisions. Le FMI soutient que les réformes structurel ont avancé et les réformes financières et celles de l'administration des taxes ont bien eu lieu comme cela a été prévu.   Source : The News International, UNI     © Photo IMF


Rupee note LA BANQUE CENTRALE BAISSE SON TAUX D'INTERETS POUR ASSURER LA CROISSANCE

Mumbay, 30 octobre 2003

La banque centrale indienne va baisser son taux d'intérêt. Le nouveau gouverneur de la banque centrale récemment nommé, M. Y.V. Reddy a le luxe de connaître des réserves record en devises étrangères, une petite inflation et une roupie en hausse ce qui lui permet de desserrer la politique monétaire afin de renforcer la croissance. La Reserve Bank of India (RBI) ou banque centrale a projeté la croissance au delà de 6% pour l'année financière qui va jusqu'à Mars 2004. La plupart des analystes espère que la croissance pour l'année 2003-04 va atteindre au moins 6,5% pour une économie de 500 milliard de dollars. La production industrielle en Août dernier avait augmenté de 5,2% par rapport à l'année précédente. Les analystes estiment qu'il n'est pas nécessaire de resserrer la politique monétaire. Les économistes soutiennent qu'ils ont confiant que les importations pourrait faire face à n'importe quel augmentation des prix domestiques. La liberté d'importation agira comme une soupape de pression lorsque de temps en temps les prix sont à la hausse explique B. Bhattacharyya de l'Institut indien du commerce extérieur. Des taux d'intérêts bas pourrait aussi modéré l'entrée des devises étrangères, avec un avoir de 91 milliards de dollars de réserves en devise étrangère, suffisant pour couvrir 15 mois d'importation.   Source : Reuters     © Photo BBC


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