SPORTS & CULTURES


Mahatma Gandhi PREMIER RASSEMBLEMENT INTERNATIONAL PREVU POUR LES NRI ET PIO

New Delhi, 02 novembre 2002

Le gouvernement indien a décidé de mettre de gros moyens pour le premier et grand rassemblement des NRI (Non-Résidents Indiens) et Originaires de l'Inde (Person of Indian Origin - PIO). Ce rassemblement historique instaure et célèbre le premier Pravasi Bharatiya Divas, le Jour des NRI et PIO, correspondant à environ 20 millions de personne à travers le monde, prévu pour le 09 janvier 2003 à New Delhi où sont attendus des participants de 110 pays où réside la diaspora indienne. L'objectif de ce rassemblement est de renforcer les liens ethniques et culturels entre la diaspora et ses racines. C'est aussi d'entendre ses besoins, d'écouter ses sentiments, de mettre au point une politique dans le sens de ses attentes et une collaboration économique. En plus des NRI célèbres tels que Amartya Sen, V.S. Naipaul et Anerood Jugnauth, le Premier ministre de l'Ile Maurice, qui ont déjà confirmé leur participation, le gouvernement souhaite la participation d'autres personnalités bien connues de la diaspora. Interrogé sur la participation de l'écrivain, Salman Rushdi, les officiels ont précisé que le gouvernement indien invitait seulement un certain nombre de personnalités mais la conférence était ouverte à tout le monde. Sont manifestement exclus de la définition officielle de PIO, le Président pakistanais, Pervez Musharraf et les Pakistanais d'origine indienne et les Bangladeshis d'origine indienne et donc en toute logique, vraisemblablement, ceux du Sri Lanka et du Népal. Les organisateurs estiment que les frais des trois jours de conférence seront partagés entre le gouvernement indien et la Fédération indienne des Chambres de Commerce et d'Industrie (FICCI). Les officiels précisent qu'ils ont déjà dépensé 5 millions de Rs principalement consacrés à la visite des membres du comité de la diaspora installées dans une vingtaine de pays. Les participants doivent débourser les frais de voyages ainsi que le séjour et s'acquitter de la somme de 200 dollars pour participer à l'événement. Les invités sont exemptés de ces dépenses. Les trois jours seront résumés et transmis le soir à la télévision dans une vingtaine de pays. Théoriquement ce rassemblement sans précédent doit permettre les plus grandes fortunes de la diaspora indienne et les plus importantes personnalités de cette diaspora à se rencontrer alors que les travailleurs et autres membres inconnus de cette même diaspora seront vraisemblablement représentés. Participeront aussi à cette rencontre, les hommes politiques indiens, les hommes d'affaires, les bureaucrates et autres leaders dans divers domaines. Le Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee devrait inaugurer la conférence avec la participation d'un grand nombre de ministres indiens et chefs des gouvernements fédéraux sans oublier L.M. Singhvi, membre du Rajya Sabha et président du Haut Comité chargé de la Diaspora indienne. D'autres participants de renom, Amitabh Bachchan, Susmita Sen, Vinod Khanna, Pandit Ravi Shankar, Malkit Singh, Trilok Gurtu, A.R. Rehman, Ramkhilawan, Dilip Kumar, Waheeda Rehman, Urmila Matondkar et Aishwarya Rai et Shah Rukh Khan devraient prendre place dans cette conférence. Participeront aussi le Premier ministre fidjien, Mahendra Chowdhury, l'homme d'affaire britannique Swaraj Paul, l'astronaute américaine d'origine indienne, Kalpana Chawla et vraisemblablement Manoj Night Shyamalan, Jhumpa Lahiri, Vikram Seth, Shyam Benegal, Girish Karnad, Ismail Merchant, Mira Nair, Gurinder Chaddha, Shekhar Kapur, Shabana Azmi et Naseeruddin Shah. Dix NRI-PIO seront sélectionnés par un jury présidé par le Vice-président Indien, durant la conférence pour un prix, le Bharat Samman, attribué au dévouement à la cause de la diaspora et au meilleur NRI-PIO ayant renforcé la fierté de l'Inde, par le Président de la République indienne, A.P.J. Abdul Kalam. Le 09 janvier 1915 marque la date d'anniversaire du retour du Mahatma Gandhi sur le sol indien après 20 ans de séjour en Afrique du Sud pour s'engager dans le mouvement de libération du sous-continent indien de l'emprise britannique. La clôture des trois jours se fera par Mme Sonia Gandhi, leader de l'opposition et d'origine italienne.   Source : NRILINKS, IANS     © Photo AP


Madrasa student UN FILM DU BANGLADESH NOMINE AU OSCAR

Dacca, 06 novembre 2002

Le Bangladesh a officiellement nominé un film pour les Oscars, qui avait été interdit de diffusion par les autorités de Dacca. Cette percée pour le Bangladesh dans la catégorie du meilleur film étranger revient à Matir Moyna ou L'oiseau d'Argile, réalisé par Tareque Masud. Il a déjà été acclamé dans de nombreux festivals à travers le monde. Le film raconte l'histoire d'un jeune garçon qui vit dans une madrasa ou école coranique. Il a été projeté pour la première fois au Festival de Cannes, en France, cette année et a reçu le prix des Critiques international des Films. Le gouvernement bangladais avait d'abord refusé l'autorisation de diffusion pour Matir Moyna, estimant qu'il donne une image erronée du système de madrasas et qu'il pourrait heurter la sensibilité d'une population dont la majorité est musulmane. M. Masud a contesté ces allégations et a fait appel de la décision des autorités de censures. Malgré les critiques à l'intérieur du pays et aussi celles de l'étranger, les autorités ont finalement accordé une autorisation pour une durée de 95 minutes, permettant une diffusion commerciale du film. Matir Moyna n'est pas seulement le premier film bangladais à être nominé pour un Oscar, c'est aussi le premier film de ce pays qui a été projeté lors de l'ouverture de la nuit des Star au Festival de Cannes 2002. Il a aussi gagné le prix de la meilleure mise en scène au Festival de film de Marrakech au Maroc cette année. L'histoire se passe dans les années 1960, une période turbulente pour le peuple bangladais, à l'époque appelée le Pakistan oriental. Le film raconte la vie d'un jeune garçon appelé Anu, incarné par Nurul Islam Bablu, qui a été envoyé dans une madrasa loin de ses parents et y rencontre un ami nommé Rokon. De retour dans sa famille, il se rend compte de la liberté, des joies de la famille et des festivités ce qui contraste avec la rigueur de l'expérience d'Anu dans l'école coranique. Anu grandit dans l'isolement et la confusion. Ayesha, sa mère n'a jamais apprécié le changement brutal de son mari en musulman strict et discipliné. Leur fille, qui a donné à Anu un oiseau en argile, meurt en raison des croyances orthodoxes du père. Avec le fils loin dans une madrasa et une fille décédée, Ayesha devient inconsolable. Une série d'évènements tragiques s'en suivent. Les critiques locaux estiment que le film est très bien réalisé mais certains précisent que le thème laisse penser que les écoles coraniques encouragent le fanatisme religieux et le fondamentalisme ce qui du reste, selon eux, ne serait pas vrai. Le réalisateur Tareque Masud, précise qu'il n'avait pas l'intention de dénigrer l'Islam mais qu'il a simplement voulu montrer que les madrasas ne sont pas plus stricts que les écoles catholiques. Il a ajouté que le film était une réplique à la croyance occidentale que l'Islam n'est pas tolérant. Il a expliqué que c'est une importante réussite pour le Bangladesh d'être reconnu par les références du cinéma du monde entier.   Source : BBC     © Photo BBC


Indian cows on the streets, in India LES VACHES SACREES SONT-ELLES MENACEES ?

New Delhi, 05 novembre 2002

L'Inde possède un cheptel de 200 millions de bovidés ce qui représente un quart de la population de l'espèce sur la planète. La principale raison en est que la majorité des Indiens estime la vache comme étant sacrée. En octobre dernier, cinq hommes avaient été battus à mort dans l'état d'Haryana par des militants en colère sur des soupçons d'avoir tué une vache pour récupérer sa peau. Dans la plupart des états indiens, il est illégal de procéder à des abattages et de nombreux hommes politiques souhaitent renforcer cette législation. En Inde, la vache est considérée comme une mère, explique Gumman Mal Iodha de la Commission national du Cheptel. Il explique que la vache devrait être considérée et reconnue comme l'animal national du pays au lieu que cela soit le tigre et souhaite que le gouvernement créé une force de sécurité spéciale pour s'assurer que les montures de Krishna ne soient abattues ni pour leur viande ni pour leur peau. Mais d'autres estiment qu'en interdisant l'abattage des bovins, la pratique deviendrait clandestine, particulièrement pour l'industrie des exportations représentant 1,5 millions de dollars de chiffre d'affaire. La part de cuir d'origine bovine représente 30% de ce chiffre. L'industrie indienne du cuir représente 4 milliards de dollars. L'organisation internationale pour la protection des animaux, PETA, possède des vidéos montrant de quelle manière sont traités les animaux particulièrement lors de leur transport et de leur abattage brutal, une pratique contre laquelle s'oppose l'organisation. L'année dernière PETA s'est lancée dans une campagne afin d'empêcher des importateurs américains de ne pas commander des produits à base de cuir indien. Les exportations indiennes ont pris un sérieux coup avec une chute considérable atteignant quasiment les 50%. De nombreuses entreprises ont arrêté leurs commandes progressivement sur plusieurs années, explique un exportateur indien de produits à base de cuir, M. Vicki Shaw. Certains estiment que l'interdiction d'une industrie qui emploie un demi-million de personnes n'est pas une solution. L'exportateur, Sunil Lalra, a abandonné son business cette année en raison de l'annulation des commandes. Il explique qu'en interdisant une industrie c'est la fin des emplois dans ce secteur. Le défi pour le gouvernement indien est d'entretenir un équilibre entre les droits des animaux, considérés comme sacrés pour la plupart des Indiens, et le droit d'une industrie sont l'avenir semble être sérieusement compromis.   Source : CNN     © Photo AFP


Mount Qomolangma or Everest RESTITUER AU MONT EVEREST SON APPELATION D'ORIGINE

Guilin, 17 novembre 2002

Les chercheurs chinois et tibétains ont lancé une nouvelle campagne pour restaurer le nom réel et tibétain du plus haut sommet du globe, le Mont Everest. Il est temps pour le monde de rectifier l'erreur commise par les colonialistes britanniques il y a un siècle environ, ont expliqué les experts tibétains et chinois. Sur les cartes chinoises, le mont Qomolangma figure sur les cartes vieilles de 280 ans alors que les Occidentaux continuent de se référer au Mont Everest au lieu d'utiliser l'appellation tibétaine, la déesse Qomolangma, la première appellation du mont le plus élevé du monde, précisent les experts. Dans la langue tibétaine, Qomolangma représente la mère terre sous forme de déesse. Le colonialisme fait partie aujourd'hui du passé et il est grand temps pour les Occidentaux d'apprendre à respecter les Tibétains en reconnaissant le plus haut sommet du monde par son appellation d'origine, à savoir Qomolangma, explique Gelek, un étudiant tibétain du Centre de tibétologie chinois. En croyant qu'ils étaient les premiers à découvrir le plus haut sommet du monde situé à la frontière entre le Népal et Tibet, les Britanniques ont appelé cette montagne en l'honneur de George Everest, le topographe en chef de l'Inde coloniale qui a conduit une équipe de recherche et d'étude sur la chaîne de l'Himalaya au début des années 1840. Dans une publication datant de 1958, Lin Chao, un expert en géographie physique et topographe de l'Université de Pékin, a précisé que George Everest ne méritait pas cet honneur comme se sont les Tibétains eux-mêmes qui ont été les premiers à le découvrir.   Source : PTI     © Photo


Santripi Vellody (center), Rohini Banerjee (left), Priya Arora (right) SANTRIPI VELLODY : MISS INDIA WORLD WIDE

Durban, 04 novembre 2002

Miss India Dubai, Santripi Vellody, éditeur dans un magazine pour enfant, est devenue la nouvelle Miss India World Wide. Vellody a emporté la couronne lors d'une sélection qui s'est tenue dans un cadre d'une soirée de gala à Durban en Afrique du Sud. Miss India India, Rohini Banerjee, a été désignée première dauphine et Miss India USA, Priya Arora, a été sélectionnée seconde dauphine. Toute excitée de sa victoire, Vellody explique qu'honnêtement elle ne s'attendait même pas à réussir la sélection de Miss Dubai et qu'elle se retrouve avec la couronne de Miss India World Wide alors qu'elle n'avait même pas 24 heures pour venir et se préparer pour la sélection. Parmi les 25 pays qui ont participé au 12ème titre de Miss India World, c'est la première fois que la sélection a lieu en Afrique et a rassemblé autant de pays, a précisé le président et fondateur de la sélection, M. Dharmatma Saran basé à New York. L'année prochaine nous nous attendons à accueillir une trentaine de pays, en Californie, a-t-il ajouté car la prochaine compétition aura lieu aux Etats-Unis. Vellody de mère punjabi et de père du Kerala se félicite de son ascendance inter-communautaire et souhaite renforcer cette interculturalité à travers son mariage comme cela a été le cas pour ses parents. Pour les Indiens de la diaspora habitant l'Afrique du Sud, la sélection de Miss India World a permis de rencontrer d'autres membres de la communauté venue d'un peu partout dans le monde mais avec une culture commune à la base. Rohini Banerjee a aussi gagné le titre de Miss Sympathique et de Miss Belle Peau. Miss India Zambia, Anjulie Hira, a gagné le titre de Miss Photogénique et celui de Miss Techno-Talent. D'autres titres ont été gagnés par Miss India France, Nidhya Paalakaria, meilleure beauté, Miss India Royaume-Uni, Suky Kaur Sangha, a emporté le titre de meilleure coiffure et Miss India USA, Priya Arora, les meilleurs yeux. Un des juges du jury international, un homme d'affaire, Sayed Mia explique que la compétition entre Miss India Dubai et Miss India India a été rude et qu'il a fallu trancher en faveur de Vellody.   Source : IANS     © Photo TTM


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