INFORMATIONS INTERIEURES


Indian Deputy Prime Minister, L.K. Advani L'INDE NE SERA JAMAIS UN ETAT THEOCRATIQUE : ADVANI

New Delhi, 28 novembre 2002

Le vice-premier ministre indien, L.K. Advani, a clairement énoncé que l'Inde ne serait jamais un état théocratique et affirmé que pour le gouvernement actuel, le concept d'Hindutva était le même que celui interprété par la Cour suprême indienne. En se référant aux récents évènements aux Gujarat, M. Advani a expliqué qu'il y plus de 50 ans, dans un contexte de partition, les idéologues indiens ont rejeté le concept d'une Inde théocratique. Ce rejet a tenu jusqu'à présent et il en sera ainsi dans le futur a expliqué, M. Advani. Il a précisé que l'Hindutva était un concept acceptable par le peuple et non un concept qui développe l'allergie envers d'autres courant de pensée et religion. Il a expliqué que le gouvernement acceptait, en ce qui concerne la laïcité de l'état, l'esprit et les termes de la Constitution. Le 21 novembre, le Vice-premier ministre avait été attaqué par le chef du Shiv Sena sur ses propos tenus devant le parlement indien que l'Inde ne pourrait jamais devenir une nation hindoue. M. Bal Thackerey a précisé que M. Advani avait fini par poignardé les hindous et toute la nation dans le dos car tout le pays s'attendait, disait-t-il, à voir M. Advani devenir un leader hindouiste pur et dur. Le chef du Shiv Sena, a expliqué qu'Advani avait tenu de tels propos pour apaiser la minorité musulmane et s'assurer de leur vote et qu'il s'est opposé involontairement aux hindous. Il a averti que le Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee et son vice-premier ministre, Advani serait remercié s'il continuait à soutenir les musulmans particulièrement durant la période du Ramadan. Il a réitéré que l'Inde était une nation hindoue (hindu rashtra) et qu'aucune autorisation était nécessaire de constater cet état de fait. Le 23 novembre, M. Advani avait expliqué que le mot " hindou " ne se référait à aucune communauté particulière ou principe mais à une personne habitant l'Inde. Il a précisé que l'Inde était un pays où l'unité existait dans la diversité et que le mot " hindou " n'était propre à aucun principe particulier ou une race mais qu'il s'agissait d'une idéologie qui pouvait être adoptée par n'importe quelle personne habitant l'Inde. Il a spécifié qu'en le faisant remarquer, il ne faisait allusion particulièrement à aucune communauté. Le 21 novembre, le leader du Shiv Sena avait expliqué que si son parti maintenait toujours son soutient au gouvernement la raison est qu'à défaut l'anarchie pourrait s'installer dans le pays permettant aux nations voisines de profiter de la situation pour prendre avantage et qu'en conséquence il n'était pas approprié de retirer le soutien apporté au gouvernement.   Source : The Hindu, IANS, PTI     © Photo The Hindu


Pakistan Prime Minister, Jamali taking oath JAMALI ELU PREMIER MINISTRE DU PAKISTAN

Islamabad, 22 novembre 2002

Le leader balouch, Zafarullah Khan Jamali, un candidat consensuel entre le parti PML-QA et la Grande Alliance Nationale a été élu 19ème Premier ministre du Pakistan. Il a gagné 172 sièges au parlement sur le 342. C'est la première fois dans l'histoire du Pakistan qu'un Premier ministre est élu avec une telle majorité. Ce Premier ministre a été l'ancien garde du corps, au début des années 60, de la sœur d'Ali Jinnah, fondateur du Pakistan, Mme Fatima Jinnah. Premier balouch a être élu comme Premier ministre, il a donc évincé son rival issu du Muttahida Majlis-e-Amal, candidat premier ministrable, Maulana Fazl-ur Rehman, qui a récolté 86 votes. Le troisième candidat premier ministrable a été Shah Mehmood Qureshi issu du PPPP qui a obtenu 70 votes. Un total de 329 parlementaires a participé au vote sur les 330 dont le président de l'Assemblée nationale. Né le 01 janvier 1944 au Baloutchistan, dans la lignée de Haji Shahnawaz Khan Jamali, le nouveau Premier ministre est un Jamali. Les Jamali sont connus pour leur rôle de mouvement pakistanais sous la tutelle du fondateur du Pakistan, Ali Jinnah et le soutien apporté à la création du Pakistan dans la région du Baloutchistan. Les Jamali sont réputés pour leur loyauté inconditionnelle dans la création du Pakistan. M. Jamali est titulaire d'une Maîtrise en Histoire de l'Université du Punjab obtenu en 1965. Il est connu pour son intérêt pour le travail social et son engagement politique. Il a été ministre fédéral des produits alimentaires, de l'information et des affaires parlementaires dans le cabinet balouch en 1977. Il a aussi été ministre de l'agriculture de 1981 à 1984. Puis il a été ministre fédéral chargé des gouvernements locaux jusqu'en 1985 et ensuite est devenu ministre fédéral chargé de l'eau et de l'énergie de 1985 à 1986 et enfin ministre des chemins de fer en 1988. Il a été élu secrétaire général de la Ligue musulmane pakistanaise (PML) en 2002. M. Jamali a beaucoup voyagé et s'est plusieurs fois rendu en Europe, aux Etats-Unis, en Australie, en Afrique, au Moyen et Extrême Orient entre 1975 et 2000. Il a représenté le Pakistan aux Nations-Unies en 1980 et 1991 et conduit une délégation pakistanaise à la conférence internationale de la FAO à Rome en 1981 et la même année a conduit une délégation à la conférence internationale islamique portant sur l'agriculture, qui s'est tenue à Ankara, en Turquie. Il a été élu membre de l'Assemblée nationale en 1985 et sénateur en 1997. En mars 1982, il a conduit une délégation d'enquête du Majlis-e-Shura aux USA. En mars 1984, il a conduit une autre délégation pour la conférence de la FAO à Aden, au Yemen. Il a appartient à une famille très religieuse et a participé à l'Umra plusieurs fois. Ses deux fils exerce dans l'armée pakistanaise. M. Jamali parle l'urdu, l'anglais, le balouchi, le punjabi, le sindhi et le sairaiki.
Le nouveau gouvernement constitué par M. Jamali contient 21 membres dont les portefeuilles les plus importants reviennent à M. Rao Sikander Iqbal (PPP FB) pour la défense, à M. Humayoon Akhtar Khan (PML-Q) pour le commerce, à Zubaida Jalal (PML-Q) pour l'éducation, M. Mian Khursheed Mehmood Kasuri (PML-Q) pour les affaires étrangères, la justice et les droits de l'homme, M. Sardar Yar Mohammad Rind (NA) pour l'agriculture, M. Makhdoom Syed Faisal Saleh Hayat (PPP-FB) pour l'intérieur. Le chef du nouveau gouvernement a assuré qu'il maintiendrait le cap et les objectifs choisis par le gouvernement militaire sortant. En matière de relations avec l'extérieur, particulièrement avec l'Inde, le nouveau ministre des affaires étrangères a annoncé dés le 25 novembre que sa priorité était de normaliser ses relations avec New Delhi en espérant la réciproque, que son gouvernement souhaitait la paix et la prospérité pour le peuple indien et que sur la question du Cachemire, il fallait trouver une solution acceptable pour le peuple cachemiri. New Delhi a par ailleurs favorablement accueilli l'instauration du gouvernement et félicité le nouveau Premier ministre. Le ministre pakistanais des affaires étrangères a expliqué qu'il était nécessaire de protéger et de promouvoir les relations pakistanaises avec la Chine. La Chine a aussi félicité le nouveau Premier ministre. Le ministre a précisé de renforcer les relations avec l'Arabie Saoudite, l'Iran, les Emirats Arabes Unis, les autres pays du Golfe, les pays musulmans, l'Europe et les USA ainsi que les expatriés pakistanais. Il a expliqué que son gouvernement n'interviendrait pas dans les affaires de l'Afghanistan, mais qu'il soutiendrait ce pays dans la reconstruction et la réhabilitation économique. A peine le gouvernement a-t-il été constitué que le Muttahida Qaumi Movement (MQM), lui a retiré le 27 novembre son soutien au Premier ministre dont la coalition reste fragile. Les membres sortant du gouvernement ont décidé de siéger dans l'opposition de l'Assemblée nationale et de celle du Sindh. L'objectif du MQM est de dénoncer les faiblesses du nouveau gouvernement dont la fragilité ne permet pas d'agir et de régler les problèmes du pays et du peuple. Il dénonce aussi ses rivalités entre le MQM et sa rivale MQM Haqiqi, utilisant la violence et soutenu par le gouvernement sortant. Face à cette première épreuve politique, le Premier ministre Jamali est apparu serein estimant que son gouvernement n'aller pas être perturbé. Il a expliqué qu'il continuerait le processus de dialogue avec les partis de l'opposition.   Source : The News International, SADA, The Dawn, PTI     © Photo The Dawn


Kashmiri militant LES VIOLENCES AU CACHEMIRE SE POURSUIVENT

New Delhi, 26 novembre 2002

Au moins six personnes sont mortes suite aux violences perpétrées dans le cachemire indien un jour après l'attaque de deux temples hindous. La violence ne résoudra pas le problème pas plus que le terrorisme ne pourra atteindre ses objectifs politiques par la force, a précisé en guise de condamnation de ces actes de violence, le porte-parole du département d'état américain, Richard Boucher. L'Inde a accusé le Pakistan qui reconnaît toujours soutenir la lutte pour un Cachemire libre mais rejette les allégations indiennes de soutien matériel et logistique. Ainsi le nombre d'attentats avec leur cortège de victimes ont repris au Cachemire indien, 37 morts en l'espace de quelques jours sans compter les blessés, après une courte pause suite à la nomination du nouveau gouvernement local. Les attaques ont augmenté la pression sur le nouveau Premier ministre de l'Etat du Jammu & Kashmir, M. Mufti Mohammad Sayeed, qui a pris des mesures radicales en matière d'abus des droits de l'homme commis par les forces indiennes de sécurité. Ainsi Yasin Malik, indépendantiste cachemiri du JKLF, a été libéré le 12 novembre après 7 mois de détention et le leader du JKLF Showkat Bakhshi a été libéré après 12 ans de détention, le 1er novembre. La violence menace aussi les relations entre l'Inde et le Pakistan alors qu'un nouveau gouvernement, civil celui-ci, vient se mettre en place à Islamabad. Le Pakistan a toutefois condamné les attaques des temples au Jammu où 14 personnes ont trouvé la mort mais a rejeté les allégations de New Delhi concernant la libération de Hafeez Mohammad Saeed, leader extrémiste musulman du Lashkar-e-Toiba, groupe interdit au Pakistan, entretenant ainsi la vague de violence au Cachemire indien. New Delhi avait estimé que la libération, par décision de justice, ne démontrait pas la bonne volonté du Pakistan de lutter efficacement contre le terrorisme, ce qui du reste a été confirmé par Washington à travers M. Philip Reeker, autre porte-parole du département d'état américain. Quelques mois auparavant l'Inde et le Pakistan, les deux puissances nucléaires, se sont acheminées vers une solution armée pour résoudre le conflit du Cachemire ainsi que les violences perpétrées dans le Cachemire indien et les attentats sur le territoire indien. Le 02 novembre, le jour de l'investiture du nouveau Premier ministre du Jammu & Kashmir, un groupe de militants a lancé une attaque à la grenade et un membre du parti du Congrès a été tué lors de l'attentat. Le leader de l'opposition, Sonia Gandhi, était présente à Srinagar lors de l'investiture. Le nouveau Premier ministre avait promis de lutter efficacement contre la corruption, de défendre les droits de l'homme et entreprendre des pourparlers entre les militants séparatistes et le gouvernement indien. Le réel succès de ces promesses dépend du type de coopération que M. Mufti pourrait obtenir de l'armée et les forces paramilitaires indiennes, toutes deux contrôlées par New Delhi. M. Sayeed aurait envisagé de suggérer à New Delhi qu'il serait nécessaire de déclarer un cessez-le-feu unilatéral, une seconde fois, afin de faciliter le dialogue. Il espère que les militants pourraient alors être soumis à la pression internationale pour assurer la réciproque. Yassin Malik, après sa libération, a dénoncé que New Delhi s'est engagé dans un jeu du chat et la souris avec la communauté internationale sur la question du Cachemire. Alors que la pression internationale monte pour que l'Inde engage le dialogue avec le Pakistan sur la question du Cachemire, l'attentat d'Ansal Plaza, où deux militants auraient été abattus, aurait été fabriqué de toute pièce par les services spéciaux indiens pour permettre à New Delhi de refuser le dialogue avec Islamabad. Yassin Malik a accusé le gouvernement d'avoir mis en place un Comité fantoche sur le Cachemire destiné à engager le dialogue avec les indépendantistes mais le dit comité dirigé par le ministre indien de la justice, M. Ram Jethmalani, ne serait rien d'autre un instrument d'un double langage. Plus de 61.000 morts ont été dénombrés au Cachemire indien en l'espace de 13 ans d'insurrection.   Source : BBC, The Dawn, PTI, The News International, The Hindu     © Photo BBC


Bangladesh Police in action LE NETTOYAGE BANGLADAIS : PLUS DE 5500 ARRESTATIONS

Dacca, 16 novembre 2002

Durant les 29 premiers jours de l'opération de lutte contre le terrorisme, les forces de sécurité du Bangladesh ont arrêté 5.772 personnes dont certains figurant sur la liste des 14.466 criminels, récupéré 850 armes à feu et 23.029 rouleaux de munitions, 250 grammes de poudre explosif, 200 kg d'explosifs, 26 bombes artisanales et 54 faux passeports. L'opération cœur pur conjointement menée par l'armée, la marine, le BDR, la police et l'ANSAR, a toutefois engendré des critiques en raison de la mort de 26 personnes et des accusations de harcèlement dans certains cas. Trois membres du parlement, Sheikh Fazlul Karim Selim et Abdul Khaleq Talukd de la Ligue Awami ainsi que Hemayetullah Auranga, un indépendant, ont été arrêtés. En plus du secrétaire politique de Mme Sheikh Hasina et ex-secrétaire d'état, Saber Hossain Chowdhury, un ancien membre de la Ligue Awami, Mostafa Rashidee Suja, figurent parmi les hommes politiques arrêtées à cette occasion. Les parties de l'opposition dont la Ligue Awami et l'Alliance des onze partis de gauche, ont soutenu le nettoyage entreprise par les services de l'armée de manière impartiale tout en respectant la Constitution et les droits de l'homme. Durant les détentions, certains ont trouvé la mort, ce qui n'a pas manqué de critiques vis-à-vis de l'armée. Toutefois ces opérations de nettoyage ont ravi les bangladais et les milieux d'affaires car le gouvernement a fini par rétablir l'ordre public, cependant les interrogations n'ont pas cessé sur le retour à la case de départ si l'armée venait à se retirer. Les autorités bangladaises ont décidé de recruter un groupe de 144 policiers équipés de manière sophistiquée et entraînée pour combattre le terrorisme pour assurer la sécurité dans la capitale après le retrait de l'armée. Le gouvernement bangladais envisage de déployer cette nouvelle force de sécurité dans tous les quartiers généraux de la capitale afin de faire respecter l'ordre public. Pour la seule de ville de Dacca, 154 personnes dont 40 terroristes ont été interpellées par les membres de la coordination des forces de sécurité. Durant l'opération les forces armées ont saisi 19 armes à feu et autres munitions. Le 07 novembre le gouvernement a déployé 6000 hommes supplémentaires pour renforcer la lutte contre le terrorisme, contre les criminels et sasir des armements et munitions. Le nombre total de soldats de l'armée a été porté à 24.023 en plus de 348 de la marine intervenus dans les îles au large du Bangladesh. Les autorités bangladaises ont annoncé que ces opérations se poursuivraient tant que cela s'avèreraient nécessaire. Le 02 novembre, l'ancien Premier ministre et actuel chef de l'opposition, Mme Sheikh Hasina, a critiqué la résurgence de forces réactionnaires et anti-séculier dans le pays depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement en place. Elle a dénoncé, lors d'une intervention portant sur la démocratie, les droits de l'homme et les menaces à la sécurité au Centre d'Etude des Relations internationales à Bruxelles, l'augmentation de la violence et les violations des droits de l'homme dans le pays. Elle a expliqué que les fondamentalistes au gouvernement ont laissé s'installer dans le pays un climat de connivence en faveur du grand banditisme et du terrorisme. En se référant aux articles publiés par le Time Magazine, le Far Eastern Economic Review et le Wall Street Journal, elle a expliqué que Sud du pays était devenu la proie de fanatiques religieux. Le gouvernement bangladais a réfuté les accusations de la presse internationale et accusé Mme Hasina de propagande mensongère à l'étranger.   Source : The Independant, The Daily Star, The Hindu     © Photo AP


V. Prabhagaran, LTTE leader LES SUPPORTERS DU LTTE DEMANDENT UNE AMNISTIE POUR PRABHAKARAN

Colombo, 09 novembre 2002

Les supporters du LTTE (Tigres de Libération du Eelam Tamoul) ont soutenu les tamouls qui ont dénoncé la condamnation par contumace à 200 années de prison rendue à l'encontre de leur leader Prabhagaran pour avoir ordonner l'attentat de la Banque Centrale de Colombo en 1996 qui a fait 90 morts et plusieurs milliers de blessés. Ils ont demandé l'amnistie pour le leader des rebelles dans l'intérêt du processus de paix en cours. Les villes de Jaffna, de Vavuniya le 08 novembre dernier ont vu de nombreuses processions et démonstrations organisées par des associations dans lesquelles ont participé des milliers de fonctionnaires, d'enseignants et des écoliers. D'autres manifestations sont envisagées pour demander le retrait du verdict rendu par le juge Sarath Ambepitiya de la Cour d'Appel de Colombo. Les protestataires de Vavuniya ont demandé l'amnistie pour leur leader pour actes de guerre. Le LTTE avait manifesté son mécontentement de manière officielle auprès du gouvernement srilankais, en Thaïlande, estimant que les actes de guerre ne pouvaient pas être criminalisés, menaçant de son côté de prononcer une sentence de 2000 ans pour les leaders srilankais en raison de leurs atrocités envers les tamouls du Sri Lanka. Alors que vraisemblablement le verdict ne saurait avoir d'impact sur le processus de paix en cours, les tamouls sont mécontents de l'opportunité de la décision, s'interrogeant sur l'implication du gouvernement srilankais dans cette décision judiciaire juste au moment des pourparlers qui se sont déroulés du 31 octobre au 02 novembre 2002. Le jugement rendu par le tribunal est assorti d'un mandat d'arrêt et d'un emprisonnement mais il est peu probable qu'il sera exécuté. Selon les législateurs tamouls et autres partis politiques tamouls au Sri Lanka, il est possible que Prabhagaran puisse obtenir l'amnistie après la réussite du processus de paix et pourrait ainsi se déplacer dans le monde entier comme le leader palestinien Yasser Arafat. La condamnation de 126 pages prononcée contre Prabhagaran est essentiellement basée sur ses empreintes digitales relevées en 1982 lors de sa détention à Chennai, dans l'Etat du Tamil Nadu, en Inde. Avant l'attentat à la bombe de la banque centrale de Colombo, les membres du commando rebelle ont rendu visite à leur chef Prabhagaran et reçu de ses mains une plaque arborant les contours géographiques de l'Eelam. Sur cette plaque commémorative figure les empreintes de Prabhagaran, empreintes qui ont été relevées et comparées, après arrestation d'un membre du commando auteur de l'attentat, avec celles conservées par l'Inde. D'autre part l'Inde recherche toujours l'extradition de Prabhagaran dont la responsabilité dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre indien Radjiv Gandhi a été établie par les juridictions indiennes. Cette question représente aussi un élément important du règlement du conflit tamoul au Sri Lanka.   Source : PTI, The Hindu     © Photo TamilNet


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