ECONOMIE


Ashok Soota, President of Confederation of Indian Industries (CII) ASSOUPLISSEMENT DES PROCEDURES POUR LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS

New Delhi, 28 novembre 2002

L'Inde est entrain d'assouplir sa législation et ses procédures afin de faciliter les investissements étrangers. La simplification est fondée sur les recommandations de la cellule mise en place par le gouvernement. M. Govindrajan, secrétaire attaché au Département indien de politique et de promotion industrielle (DIPP), a expliqué que l'objectif du gouvernement était de réduire les coûts élevés de transaction qui souvent découragent les investisseurs étrangers et domestiques. Il a précisé que les investissements étrangers avaient augmenté de 60% en 2001 par rapport à l'année 2000. Il a estimé que l'année 2002 sera aussi favorable pour les investissements étrangers directs. Tout en reconnaissant que le pays a besoin d'investisseurs étrangers, il s'interroge sur la manière d'attirer ces investissements c'est-à-dire sur la capacité de compétition du marché indien afin que les investisseurs étrangers viennent y investir. Il a ajouté que les politiques actuelles étaient suffisamment libérales pour attirer les investisseurs étrangers mais que le principal obstacle était les questions de procédures. M. L. Mansingh, directeur général du commerce extérieur, explique de son côté que l'Inde était bien partie pour décrocher l'objectif d'1% du part de marché global vers 2007. Il a précisé que les exportations indiennes pourraient augmenter si les infrastructures portuaires et routières étaient mises au niveau de qualité requis à l'échelle internationale. Le 14 novembre l'Union européenne, avait annoncé qu'elle souhaitait voir conjointement avec New Delhi, augmenter leurs échanges commerciaux bilatéraux pour les faire passer de 25 milliards d'euros à 50 milliards vers 2008 mais que cela dépendait des réformes économiques décidées par New Delhi. L'Union européenne est le plus grand partenaire commercial de l'Inde représentant 30% de ses importations et exportations. Les pays européens ont investi directement 5 milliards d'euros en 2001, soit 3 milliards de plus par rapport à l'année 2000, explique M. Michael Caillouet, chef de la délégation de l'Union européenne en Inde.
Le 14 novembre, le Reserve Bank of India a publié un rapport précisant que l'Inde sous-évaluait ses investissements directs annuels de manière massive en raison d'un problème de définition et de terminologie. Le RBI et le DIPP ont recommandé de reconsidérer la manière de collecter les statistiques en fonction de la définition donnée par le FMI. Le gouverneur du RBI, M. Bimal Jalan, a souhaité l'application de cette initiative dans les meilleurs délais. Il explique que si les statistiques étaient recueillies selon la définition du FMI, concernant les investissements directs, les chiffres seraient plus éloquents. Ainsi, selon les premières analyses, au lieu d'afficher seulement 2,32 milliards de dollars en 2000, le pays aurait absorbé 8 milliards de dollars alors que l'équivalent chinois serait de 20 milliards particulièrement à travers l'usage de la plaque tournante de Hong Kong alors que cette facilité à travers l'Ile Maurice n'est pas exploitée par l'Inde. Le RBI donne l'exemple des réinvestissements récents de 400 millions de dollars par la City Bank, somme qui n'est pas comptabilisée en investissement direct pas plus que les 300 millions de dollars apportés par FIAT sous forme de compensation aux pertes subies par sa succursale indienne. Des milliers de millions de dollars apportés dans le cadre du capital risque ne sont non plus comptabilisés dans les statistiques indiennes des investissements directs. Tout ceci contribue à une sous évaluation des investissements directs dans le pays précise le rapport. Une étude récente conduite par l'International Finance Corporation, a aussi démontré que, comparativement à la Chine, si la définition du FMI était appliquée, les investissements étrangers directs en Inde représenteraient 1,7% du PNB, par rapport au 2% pour la Chine. Ainsi les études précédentes dénotaient un rapport de différence de 1 à 10 entre respectivement l'Inde et la Chine en matière d'investissement alors que la réalité serait autour de 8 milliards de dollars pour l'Inde et de 20 milliards de dollars pour la Chine. Selon les sources, il serait utile de quantifier les gains liés au réinvestissement depuis que l'Inde héberge des entreprises étrangères sur son territoire car ces dernières ont massivement réinvesti à plusieurs reprises. Cela permettrait d'encourager considérablement les nouveaux investissements, pratique adoptée par la Chine. En raison de rudes oppositions syndicales et des hommes politiques, le gouvernement n'a récolté qu'un milliard de dollars par le biais de la privatisation durant l'année 2002 sur les objectifs de 120 milliards de dollars prévus. En septembre dernier, le Premier ministre indien a reporté la privatisation de Bharat Petroleum Corp Ltd. et de Hindustan Petroleum Corp. Ltd après l'opposition formulée par le ministre chargée du pétrole, M. Ram Naik et le ministre de la défense, M. Georges Fernandes. Selon les sources, la privatisation de NALCO a aussi été arrêtée en raison d'une forte opposition. NALCO représente un des principaux objectifs de privatisation par le gouvernement. Michael Sternberg, ambassadeur du Danemark en Inde, le Danemark étant actuellement à la présidence de l'Union européenne, explique que l'Inde est entrain de changer et qu'il faut y prendre part.   Source : AFP, Daily News, Indian Express     © Photo CII


Former pakistan finance minister, Shaukat Aziz ANNULATION D'UN MILLIARD DE DETTE EN COURS

Islamabad, 20 novembre 2002

Les Etats-Unis avaient promis l'annulation d'un milliard de dollars de la dette pakistanaise, en réponse au soutien du président pakistanais, Pervez Musharraf, dans la lutte internationale contre le terrorisme. Cette procédure est en cours a expliqué le sous-secrétaire américain chargé de l'économie, du commerce et de l'agriculture, M. Alan P.Larson, en visite à Islamabad le 08 novembre, lors de sa tournée en Asie du Sud. Ce dernier a précisé que la décision devait être approuvée par le Congrès américain et que cela devait se faire dans le cadre de la législation budgétaire. Le président américain, George W. Bush, avait promis de travailler en coopération avec le Congrès sur l'annulation de la dette pakistanaise lors de la visite à Washington du Président Musharraf, arrivé au pouvoir en 1999. M. Larson a affirmé que l'annulation d'un milliard de dollars était en cours. Il a ajouté que les officiels américains étaient entrain de formuler le budget 2004 et qu'ils décideraient le montant de l'aide financière d'assistance à apporter au Pakistan. Il a expliqué les USA poursuivraient son assistance économique à Islamabad pour l'année 2003 et tout ce que les USA peuvent apporter au Pakistan serait fait pour soutenir son économie et lutter efficacement contre la pauvreté. Il a précisé que l'économie pakistanaise était sur la bonne voie depuis 3 ans, particulièrement dans le domaine de l'agriculture. Lors de sa rencontre avec le Président Musharraf, ce dernier a souhaité voir les relations économiques avec les USA s'améliorer dans les échanges commerciaux, l'accès au marché américain et l'investissement. Le président a aussi expliqué que son pays avait pris un certain nombre d'initiative afin de construire les infrastructures nécessaires. L'annulation d'un milliard de dollars de dette est considérée comme une récompense accordée au Pakistan qui a joué un rôle déterminant comme allié de Washington contre le terrorisme. Islamabad a abandonné son soutien au régime taliban en Afghanistan après l'attaque du 11 septembre et apporté la logistique nécessaire et déterminante aux opérations américaines afin de lutter contre le régime des talibans et évacuer le réseau d'Al-Quaida. Le Pakistan a permis l'ouverture de corridor aérien, permis l'installation de base aérienne et partagé les informations sensibles au sein de la coalition menée par les USA. Au mois d'août dernier, le Pakistan et les USA ont signé un accord selon lequel, trois milliards de dollars de dette pakistanaise ont été réaménagés. Par ailleurs, 100 millions de dollars ont été débloqués en faveur de l'éducation par USAID, dont le paiement se fera de manière échelonnée sur une période de cinq ans. C'est la première donation officielle par l'aide humanitaire américaine au Pakistan depuis les sanctions imposées en 1995 en protestation contre les tests nucléaires pakistanais. Par ailleurs, lors de sa visite à Islamabad le 19 novembre, le secrétaire du Trésor américain, M. Paul O'Neil, en tournée en Asie du Sud, a félicité le Pakistan dans son aide de lutter contre l'argent sale et de mettre, à cet effet, les banques pakistanaises au niveau du standard international. Il a expliqué que la décision pakistanaise de lutte contre le terrorisme a permis le retour des flux financiers internationaux, dans le pays, qui avaient été interrompus suite au coup d'état militaire de 1999 et le retard lié à la mise en place de nouvelles élections démocratiques. Quelques heures après l'arrivée de M. O'Neil au Pakistan, la quatrième tranche de 151 millions de dollars d'aide a été versée sur le compte de la Banque centrale du Pakistan par le FMI correspondant à une partie des 1,4 milliards de dollars d'aide prévue par le FMI. Les réserves pakistanaises actuelles en matière de devises étrangères s'élèvent à 8, 68 milliards de dollars alors que la croissance avoisine les 3,6%. Les USA ont déjà versé, à eux tous seuls, 900 millions de dollars d'aide. Toutefois, reste à savoir si les efforts du gouvernement pakistanais de lutte contre le financement du terrorisme ont réussi. Le 16 novembre, le Président Musharraf s'est aussi félicité lors d'une réunion du Conseil National de Sécurité d'avoir réussi à redresser le pays. Il a expliqué que son gouvernement a sorti le pays de la catastrophe depuis son arrivée au pouvoir. Il a précisé qu'il a mis en place par l'intermédiaire de son gouvernement la méritocratie et la transparence et réussi à faire reculer la corruption, qu'il a apporté la stabilité politique et économique. Il a estimé qu'il avait pris des décisions difficiles mais nécessaires et que si le pays continuait à maintenir le cap actuel des réformes, le Pakistan pourrait réellement émergé.   Source : Daily News, Daily Times, BBC, The Hindu     © Photo AFP


Indian women during harvest period INTERCONNECTER LES FLEUVES POUR LUTTER CONTRE LA SECHERESSE

New Delhi, 20 novembre 2002

Le Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, a déclaré devant le parlement indien que l'interconnexion des fleuves serait accélérer afin de lutter efficacement contre la sécheresse dans le pays. En intervenant lors d'une session parlementaire, le Premier ministre a expliqué que le financement d'un projet d'une telle ampleur ne serait pas un problème car le gouvernement disposait de suffisamment d'argent à cet effet. Il a précisé que cet argent devait être bien utiliser afin de trouver une solution durable au problème de la sécheresse en Inde. M. Vajpayee a appelé tous les membres du parlement à ne faire pas de ce projet une question politique et demandé la coopération des parlementaires dans la lutte efficace contre les sécheresses qui sévissent dans le pays depuis plusieurs décennies. Il a rejeté les allégations que le gouvernement procédait par discrimination entre les états fédéraux en matière d'assistance économique durant les périodes de sécheresse. Il a expliqué que son gouvernement débloquerait 2 milliards de dollars pour les régions touchées par la sécheresse à travers les programmes d'aides alimentaires dont une partie sera allouée sous forme d'aide à l'insertion professionnelle. L'opposition conduit par le parti du Congrès avait demandé la mise en place d'un code de gestion de la sécheresse, des subventions et des prêts sans intérêts pour les régions sinistrées. Le leader de l'opposition, Mme Sonia Gandhi a aussi souhaité une approche objective, transparente dans le déblocage des fonds d'aide liés aux catastrophes naturelles. En soulevant le problème, Mme Sonia Gandhi a expliqué qu'il ne s'agissait pas de politiser la question mais de soulever les faiblesses et les incohérences dans la gestion des catastrophes naturelles et que le gouvernement devrait prendre ces critiques comme étant constructives. Elle a précisé qu'elle faisait allusion à tous les états fédéraux et non ceux dirigés par son parti. Elle a expliqué que malgré l'importance des stocks alimentaires, le gouvernement n'a pas réussi à gérer les situations de pénuries là où cela était absolument nécessaire. Elle a regretté que le gouvernement ait cherché à se décharger de ses responsabilités sur les états fédéraux. Elle souhaite la mise en place d'une législation appropriée et d'un plan d'intervention détaillée afin d'apporter une aide urgente et efficace aux populations sinistrées. Elle a expliqué que le problème alimentaire ne devait plus se poser surtout lorsque les stocks nationaux regorgent de biens alimentaires. Elle a précisé que les raisons immédiates des décès dans l'état du Rajasthan et au Madhya Pradesh était liée à la maladie, à la malnutrition et non à la sécheresse. Elle a accusé le gouvernement d'avoir manqué d'efficacité et de diligence dans son intervention pour apporter aux sinistrés l'aide alimentaire alors que les preuves de la sécheresse étaient bien établies. Elle a appelé le gouvernement à davantage de transparence et d'équité et que cela devait être visible et vérifiable. Elle a expliqué que le gouvernement devait apporter tout le soutien logistique et montrer davantage de souplesse dans les programmes de réhabilitation par rapport aux états fédéraux. Bien que les échanges de propos et accusations et autres allégation soient vifs lors du long débat portant sur la lutte contre la sécheresse, il a été reconnu unanimement que la question était d'importance et qu'elle ne pouvait être traitée avec beaucoup d'attention.   Source : Indolink, The Hindu     © Photo Reuters


Sri Lanka President, Chandrika Kumaratunga AVERTISSEMENT A LA REHABILITATION ECONOMIQUE AU SRI LANKA

Colombo, 24 novembre 2002

Les pays qui se sont bousculés au portillon pour participer à la conférence internationale d'Oslo, destinés à lever des fonds en faveur de la réhabilitation des régions sinistrées par la guerre ne devraient promettre aucune aide sans obtenir un accord écrit du Premier ministre srilankais que l'argent accordée au Sri Lanka ne sera pas utilisé à tort et à travers ou ne doit pas donner l'opportunité d'un usage à des activités terroristes, a précisé Maithripala Srisena, Secrétaire général du SLFP à Asian Tribune. En dehors d'un protocole d'accord signé en février dernier, seuls les médias rabâchent des informations à longueur de semaine que les négociations progressent en Thaïlande et à Oslo. Ceux ne sont que des mots, plusieurs fois utilisées par le LTTE, critique Srisena issue du SLFP principal parti de l'opposition et dirigé par Chandrika Bandranaike. M. Srisena explique que le LTTE ne s'est ni engagé à renoncer à un état indépendant, ni abandonné le terrorisme, ni abandonner l'usage de la force à l'avenir, ni renoncer à rendre les armes et autres moyens de destruction, ni rejoindre le processus politique et démocratique du pays, ni prêter serment au sixième amendement de la Constitution srilankaise adoptée sous le gouvernement de Jayewardene. En l'absence de tels engagements, s'interroge Srisena comment le Premier ministre Ranil Wickremasinghe peut-il se permettre de rassembler des pays donateurs autour d'une conférence organisée par le gouvernement de la Norvège avec la participation du LTTE. Comment le Premier ministre peut-il participer à une conférence avec le LTTE alors que son leader est poursuivi pour une condamnation à 200 années d'emprisonnement ferme par un tribunal srilankais, s'exclame-t-il. M. Maithripala Srisena précise, qu'en lançant un avertissement aux pays donateurs, que son parti reviendrait au pouvoir, très certainement avant la fin du premier semestre de l'année prochaine et que son gouvernement reconsidèrerait la continuité des négociations avec le LTTE sur des bases acceptables, et que le rôle de la Norvège poursuivant son rôle de facilitateur serait remis en question. Environ une quarantaine de pays ont été représentés lors de la conférence de récolte de fonds du 25 novembre. Le total des sommes susceptibles d'être débloqués est de 60 à 70 millions de dollars alors que les besoins officiellement évalués par le Sri Lanka sont de 500 millions de dollars. Le reste des sommes doit faire l'objet d'une nouvelle récolte dans le cadre des négociations de paix qui aura lieu au mois de février 2003 à Tokyo, au Japon. La participation de nombreux pays à cette première conférence des donateurs démontrent le succès incontestable en faveur de la paix. Tous les pays participants ont manifesté leur volonté de donner davantage pour la reconstruction et la réhabilitation du Sri Lanka. La priorité de l'aide devrait aller au déminage et au relogement des personnes déplacées en raison des conflits armés.   Source : Asian Tribune, TamilNet, Daily News     © Photo AP


Water pumps painted in red, in Bangladesh arsenic contaminated areas LES BANGLADAIS CONSOMMENT TOUJOURS DE L'EAU EMPOISONNEE A L'ARSENIC

Dacca, 13 novembre 2002

De nombreux bangladais boivent sans soucis de l'eau empoisonnée issue des puits domestiques qui ont pourtant été testée et déclarée comme potable. Selon un hebdomadaire anglais, New Scientist, la contamination se ferait à travers les puits creusés par les organismes internationaux dans les années 1970 et 1980 dans les sédiments accédant à des couches d'arsenic. Lorsque la crise est devenue apparente dans les années 1990, ces organismes ont procédé à des tests dans les puits qu'ils ont aménagés et indiqué par une couleur rouge les puits contaminés et par une couleur verte les puits non contaminés. Ainsi 1, 3 millions de puits ont été testés et l'objectif serait de tester une dizaine de millions de puits à travers tout le pays. Mais selon une étude faite par le New Scientist, les appareils de mesure utilisés pour tester l'eau contaminée aurait donné des résultats erronés. De nombreuses personnes consomment de l'eau contaminée à l'arsenic alors que leur puit est peint en vert et que l'eau qu'on y trouve est déclarée potable, explique Dipankar Chakraborti, un chimiste qui a aidé à détecter le problème de la contamination par l'arsenic. Ce dernier aurait comparé les échantillons d'eau testée par les appareils de tests couramment utilisés et ceux de son laboratoire. Il déclare que dans 68% des cas, les tests démontrent que l'eau dangereusement contaminé est déclarée comme étant potable. Dans 35 des cas, l'eau potable est déclarée comme étant contaminée. Des millions de dollars ont été et sont dépensés sans aucune validation de ses kits destinés à faire les tests de la contamination par l'arsenic, explique M. Chakraborti, qui du reste a aussi publié ses recherches dans une revue spécialisée intitulée Science de l'Environnement et Technologie. Des milliers et des milliers de puits ont été peints en rouge ou en vert sur la base des résultats obtenus par ces kits. Selon M. Chakraborti, les kits sont destinés à identifier l'eau à haute teneur en arsenic, au moins à 100 ppb. Toutefois le gouvernement bangladais a autorisé la consommation d'eau contaminée à 50 ppb, c'est-à-dire un niveau cinq fois supérieure à la limite recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé.   Source : AFP     © Photo WB


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