SPORTS & CULTURES


Indian movies LES PAKISTANAIS SOUHAITE LA LEVEE DE L'INTERDICTION DE LA TV INDIENNE

Islamabad, 28 mars 2002

Le Pakistan et l'Inde ont tous deux réciproquement interdit la diffusion des programmes de télévision. Ceux sont surtout les consommateurs de divertissements électroniques qui veulent voir l'interdiction levée. Selon Madiha Sundhu, spécialistes des nouvelles technologies, elle serait fatiguer de voir les films anglophones et souhaite que l'interdiction, qui pèse depuis déjà un an sur la télévision indienne, soit levée. Elle précise qu'elle comprend les émissions de télé en hindi et en ourdou, les deux langues étant similaires dans le parlé. Les consommateurs des programmes de chaîne de télé dont la langue maternelle est l'ourdou ont donc souhaité voir des programmes indiens. Les opérateurs ont transmis leur requête au gouvernement pakistanais. Officiellement il y a 865 opérateurs de télévision qui pourvoient des programmes à quelques 2 millions d'habitants des centres villes. Mais la réalité est différente. Le ministre pakistanais de l'information a précisé aux opérateurs de télé par câble qu'il fallait produire des programmes mais pas au détriment de l'intégrité nationale. Il a ajouté qu'aucune télévision indienne ne serait autorisée à diffuser au Pakistan en raison de la propagande anti-pakistanaise dans leur émission. Un journaliste de télé, Muhammad Malik, soutient cette interdiction arguant qu'il y a une différence entre le contenu des programmes pakistanais et de ceux des indiens. L'interdiction est intervenue après que les télévisions indiennes aient commencé à accuser le Pakistan d'être à l'origine de l'attaque du parlement indien en décembre 2001. Depuis les chaînes indiennes ont été remplacées par 49 autres télévisions étrangères. Ce sont des chaînes anglaises, arabes, chinoises et turques mais elles n'attirent pas les consommateurs pakistanais qui généralement ne comprennent les langues. Certains téléspectateurs se plaignent de scènes obscènes ou pornographiques télétransmises par certaines de ces chaînes. Les autorités pakistanaises ont demandé aux opérateurs de chaînes câblées de cryptés les images indécentes. Au-delà de la politique, il y aussi des raisons économiques. L'interdiction de chaînes indiennes oblige les chaînes locales à la créativité. De plus en plus de publicités pakistanaises s'adressaient aux chaînes indiennes pour promouvoir leurs produits rendant la survie des chaînes pakistanaises impossible. Certains soutiennent l'interdiction car les chaînes indiennes font davantage de publicité pour la culture occidentale que les chaînes occidentales elles-mêmes. Selon les sources, l'interdiction fait fonctionner le marché noir. De manières clandestines certains opérateurs pirates transmettent les films indiens, comme circulent sous forme de disque compact ou en vidéo les films indiens. Selon les sources de la télévision pakistanaise, il y aurait 3,5 millions de télévisions dans le pays et 53% d'entre regardent régulièrement la télévision. Selon d'autres sources statistiques pour l'année 2001, il y aurait 73% des pakistanais qui regardent la télévision en zone urbaine et 25% en zone rurale.   Source : Asia Times, Inter Press Service     © Photo DOORDARSHAN


Abhijeet POURQUOI LES ARTISTES INDIENS SONT INTERDITS DE VISITE AU PAKISTAN

New Delhi, 12 mars 2003

Un groupe d'artistes indiens et producteurs de films ont commencé à s'interroger pourquoi ils sont interdits au Pakistan alors que l'Inde accueille à bras ouverts les artistes pakistanais. Les artistes Abhijeet et Rajeswari, Anup Jalota, le réalisateur Shakti Samant et Azad Kamal ont écrits directement au Premier ministre, au ministère de l'information et des transmissions, au ministère de la défense et de l'intérieur sous la tutelle de la Société national d'Intérêt public (NPIS). Même si les artistes reconnaissent qu'ils ne se sont pas regroupés contre les artistes pakistanais, ils ont demandé un traitement équitable. Les Pakistanais aiment beaucoup des chansons des films indiens et les artistes qui les chantent, mais je ne suis pas invité au Pakistan explique le chanteur Abhijeet. Il a rappelé comment le chanteur de ghazal, Jagjit Singh, a été invité de quitter le pays avant de se produire au Pakistan et comment Lata Mangeshkar n'a jamais fait l'objet d'une invitation. Il s'interroge pourquoi nous déroulons le tapis rouge pour les artistes pakistanais. Le groupe d'artistes NPIS veut influencer le gouvernement indien afin d'intervenir auprès du gouvernement pakistanais pour leur permettre de se produire sur le territoire pakistanais. En résumé donner aux artistes indiens l'opportunité de se produire au Pakistan. La question est simple si nous ne pouvons pas nous produire au Pakistan, alors pourquoi les Pakistanais sont-ils accueillis sur notre sol? M. Abhijeet dénonce par ce biais la double politique entretenue par les deux pays. Il y a aussi un autre problème. C'est le succès rencontré par les artistes pakistanais en Inde tels que Abida Parveen, Farida Khanum, Ghulam Ali et plus récemment Adnan Sami et côté indien il n'y a eu aucune production sur le sol pakistanais. Toutefois, l'industrie de la musique indienne précise que les ventes des musiques pakistanaises ne représentent qu'une minuscule proportion par rapport à ceux que vendent les artistes indiens. Ainsi Jalota souhaite que cette tendance anti-indienne puisse s'inverser. Les artistes pakistanais Ghulam Ali et Mehdi Hassan doivent rendre compte à leur président l'accueil qui leur a été réservé lors de leur production en Inde. C'est le manque d'équité qui est dénoncé ici par les artistes indiens. Samant explique que les artistes pakistanais se remplissent les poches lors de leur séjour en Inde alors que nous n'avons pas accès au Pakistan. Il est temps de s'interroger sur cette situation précise-t-il.   Source : Indian Express     © Photo Indian Singers


Amidabh Bachan SACHIN TENDULKAR ET AMITABH BACHAN PARMI LES MILLIARDAIRES

Londres, 26 mars 2003

Le grand champion indien de cricket, Sachin Tendulkar, et la superstar de Bollywood, Amitabh Bachan ont rejoint le très fermé club des 20 premiers milliardaires de l'Inde. La richesse de Tendulkar et Bachan a été estimé à deux milliards de roupies chacun selon une publication britannique. La liste est surtout dominée par les capitaines indiens des nouvelles technologies avec en tête le président de Wipro fort de ses 178 milliards de roupies. Puis vient le président d'HCL Technologie, Shiv Nadar, représentant la somme de 69 milliards de roupies suivi d'Anil et de Mukesh Ambani du groupe Reliance, dont la richesse est estimée à 50 milliards de roupies. Le président d'Infosys, N.R. Narayanan Murthy vient en quatrième position avec 47 milliards de roupies. La famille Hinduja arrive en 9ème position avec un avoir de 18 milliards de dollars. Il y a trois femmes parmi les 20 premiers milliardaires. Anu Aga, PDG de Thermax, puis la présidente de HSBC Naina Lal Kidwai, et Shahnaz Husain de Czarina. La réussite fulgurante de Sachin Tendulkar, parti de très bas, a été remarquée. En effet, il est issu d'une famille de classe moyenne originaire du Maharashtra. Il a fait ses études dans une école marathi et a vécu dans la banlieue de Mumbai. Non seulement Tendulkar est un sportif de haut niveau, il est aussi un homme intelligent, a expliqué un expert en publicité, Prahlad Kakkar, qui a tourné de nombreuses publicités avec lui. Avec la publicité il est devenu riche, mais aujourd'hui, Tendulkar s'est diversifié dans l'alimentaire en lançant sa propre chaîne de restaurant à Mumbai, appelé Tendulkar's. L'entrée de l'acteur préféré des indiens Amitabh Bachan dans la liste des 20 premiers milliardaires a surpris plus d'un. Il y a tout juste cinq ans l'acteur croulé sous les dettes en raison d'importantes pertes enregistrées dans son groupe ABCL orientée dans le secteur des loisirs. En raison de mauvais gestionnaire, il a été attaqué par les banques. L'acteur reconnaît que pris dans le tourbillon des dettes et en sortir renforcé comme parmi les 20 premiers milliardaires, c'est un long voyage. Dans ce contexte l'expérience me prouve la valeur de l'argent et que le meilleur de tes amis te lâchent en période d'extrême crise et combien la famille est importante dans ces moments là.   Source : PTI     © Photo NOW RUNNING


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