SPORTS & CULTURES


Laagan POURQUOI " LAGAAN " N'A PAS OBTENU L'OSCAR ?

Los Angeles, 27 mars 2002

Selon les spécialistes du cinéma hollywoodien dont des professionnels du cinéma américain d'origine indienne, il n'est pas surprenant que le film indien " Lagaan ", bien que nominé, n'ait pas réussi à décrocher l'oscar tant convoité pour le meilleur film étranger. Malgré sa nomination dans cette catégorie, le film n'était pas en mesure de remporter une telle victoire. Il y a plusieurs raisons à cette situation explique M. Roger Ebert, un des plus célèbres critiques cinématographiques américains. Les films indiens sont trop longs et les salles de cinéma sont obligées de diminuer les séances en raison de cette longueur, explique M. Ebert. Premier producteur mondial de film, l'Inde n'a toujours pas décroché un oscar à Hollywood et encore moins avoir une quelconque influence sur ce milieu. M. Ebert explique que l'Inde a les moyens et le potentiel de faire des films en anglais et de réussir à engendrer l'impact que bénéficient actuellement des films australiens et néozélandais. Par ailleurs, selon des sources proches du jury des Oscars, " Lagaan " n'aurait pas été présenté de la meilleure façon aux membres du jury. En effet, les 5739 membres qui constituent le jury décident du sort d'un film de manière discrétionnaire. Même si l'acteur Aamir Khan a réussi à persuader un important nombre de membre du jury à voir le film, nul ne peut savoir combien d'entre eux ont voté pour celui-ci. Selon Digvijay Singh, un producteur indien basé à Los Angeles, dont le film " Maya " a été invité à une vingtaine de festivals dans le monde, il aurait souhaité que " Lagaan " puisse emporter l'oscar mais il savait qu'il n'en serait pas ainsi car il est important de connaître comment fonctionne Hollywood. Il exlique que l'argent utilisé pour le lobbying est un facteur déterminant. En prenant l'exemple du film " A Beautiful Mind " qui a emporté le prix du meilleur film, le producteur aurait dépensé plus d'argent sur la publicité sur les oscars et le lobbying que le budget total de la production de " Lagaan ". Selon d'autres sources, la société de distribution Sony Pictures qui détient les droits de diffusion sur les USA, n'a pas fait grand chose pour créer un phénomène autour du film indien en compétition. D'autres part, " Lagaan " ne sortira au USA qu'au mois de mai prochain mêmes si les disques DVD sont déjà en vente. La communauté sudasiatique des USA a déjà acheté et surconsommé le produit. Selon un producteur indien basé à Los Angeles, même si le film était supérieur à la qualité moyennes des films indiens, il n'était pas à la hauteur d'un oscar car la perspective hollywoodienne n'est pas comparable à celle de Bollywood.   IANS     © Photo Laagan


Miss India World, Sarika Sukh Deo MISS INDE-AFRIQUE DU SUD GAGNE LA COURONNE DE MISS INDE MONDE

New York, 13 mars 2002

La Miss Inde d'Afrique du Sud, Sarika Sikhdeo, 20 ans, a gagné la couronne de Miss Inde Monde 2002 lors d'une compétition qui s'est tenue à l'Hotel Fairmont, à San Jose, en Californie, aux Etats-Unis. Miss Inde-Trinidad, Tricia Bhim, a été déclarée la première dauphine et Miss Inde-Tanzanie, Ekta Bhatt, la seconde dauphine. Mlle Sukhdeo, une thérapiste en santé et beauté, a gagné à cette occasion un prix équivalent à 5000 dollars, en plus d'un voyage en Inde et aux Etats-Unis, 3000 dollars en liquide et des cadeaux tels que des bijoux et autres vêtements indiens. Les autres finalistes de la compétition sont Mlle Stacy Issac, Miss Inde-USA et Mlle Parveen Sian, Miss Inde-Royaume-Uni. Selon les organisateurs, environ 900 membres de la communauté indienne de la Silicon Valley et autres endroits du globe ont participé à la rencontre. Le comité du festival indien (IFC) basé à New York, à l'origine de la création de la compétition, a organisé la sélection en association avec la communauté indienne de la Silicon Valley. Interrogée sur son exploit, Mlle Sukhdeo, qui habite à Durban, a expliqué qu'elle se sentait comme sur un nuage et que c'était la première fois que l'Afrique du Sud emportait la couronne. Elle a précisé que son premier objectif était de se rendre en Inde car le pays occupait une place spéciale dans son cœur. Ont participé à la compétition, 20 jeunes filles indiennes de 20 pays différents dont les USA, le Canada, le Royaume-Uni, l'Afrique du Sud, les Emirats Arabes Unis, la Suisse, l'Australie, Singapore, Hong Kong et d'autres pays des Caraïbes. La plupart d'entre elles sont nés à l'étranger et n'ont jamais visité l'Inde. La sélection a duré pendant quatre heures alors que les jeunes filles déambulées en habit indien, en robe du soir et entrepris de faire valoir leur talent, le tout accompagné de musique indienne, de prestation de la mode vestimentaire entrecoupées de numéro de danse. Parmi les membres du jury figurent, Anupama Verma, actrice et mannequin, Sabeer Bhatia, fondateur d'Hotmail, Yogest Mathur, directeur régional d'Air India, Shailesh Mehta, PDG de Provident Bank, Anjana Trivedi de la maison Femme et Accessoires domestiques et Satya Shaw, planificateur financier. Le gouverneur de l'Etat de Californie, M. Bustamante et le Consul général de l'Inde, H.H.S. Viswanathan ont été les invités d'honneur. Mlle Issac a reçu le prix du talent, Mlle Sian a reçu le prix de la sympathie, et Mlle Sukhdeo le prix de la beauté. Les gains de la soirée sont allés à une organisation caritative, la Maison de l'Espoir, destinée à aider les enfants américains orphelins. C'est la première fois, que la Silicon Valley, résidence des nombreux professionnels indiens de la fabrication de l'intelligence artificielle, a accueilli la onzième rencontre de Miss Inde Monde.   N.I.P.     © Photo Clickwalla


Cricket LE PAKISTAN RECLAME DES COMPENSATIONS AU BOYCOTT INDIEN

Karachi, 25 mars 2002

Le Pakistan envisage de demander des compensations auprès du Conseil international du Cricket (ICC) si ce dernier manque à convaincre l'Inde de terminer son boycott contre le cricket pakistanais. Cette demande vient du président du département pakistanais du criket, le lieutenant général Tauqir Zia. Le gouvernement indien a refusé d'autoriser l'équipe nationale indienne de jouer au Pakistan depuis l'année 2000, estimant que le Pakistan aide les rebelles du Cachemire, accusation réfutée par Islamabad. L'Inde a annulé deux fois des rencontres avec le Pakistan l'année dernière. Toutefois, le chef du cricket indien (BCCI), M. Jagmohan Dalmiya, a précisé qu'il envisageait de rencontrer les officiels du gouvernement indien prochainement afin de discuter de l'inaptitude du pays à signer un programme de test sur dix ans. Le programme de dix ans est proposé par l'ICC et souhaite qu'il soit signé par tous les pays membres. Mais M. Jagmohan Dalmiya estime que le BCCI peut prendre une décision de force majeure et que cela doit être considéré comme telle et donc ne peut entraîner de pénalité correspondant à 2 millions de dollars d'autant qu'il n'est pas possible d'outrepasser les décisions gouvernementales. M. Dalmiya a ajouté que le président de l'ICC, M. Malcolm Gray et l'exécutif en chef, M. Malcolm Speed, devraient vraisemblablement entrer en contact avec les officiels du gouvernement indien pour résoudre le problème à une date ultérieure. Dans ses tentatives de persuader le gouvernement indien de rétablir les relations sportives avec le Pakistan, M. Zia a précisé que son comité exécutif envisageait d'approcher l'ancien président d'Afrique du Sud, M. Nelson Mandela, pour user de son influence. Mais si tous ces efforts n'aboutissent pas, nous serions obligés de demander des compensations pour toute renconctre annulée dans le cadre du programme de dix ans, a-t-il expliqué. Le président de l'ICC, M. Malcolm Gray, a toutefois précisé qu'il ne pouvait pas interférer dans des décisions gouvernementales ou politiques. Le Pakistan a déjà demandé des compensations à l'ICC pour avoir été obligé de jouer contre les Antilles en début de cette année à Sharjah. Le comité exécutif de l'ICC a transmis la question de la compensation à son comité chargé des finances. Le 29 mars, les officiels du sport indien et pakistanais se sont rencontrés afin de discutter du rétablissement des relations sur le cricket. Aucune décision ne semble avoir été prise pour l'instant dans la direction d'une amélioration de la situation. M. Tauqir Zia a rencontré M. Suresh Kalmadi, chef de l'association indienne olympique lors d'une rencontre sportive régionale à Rawalpindi, au Pakistan. L'Inde avait annoncé le 08 mars qu'elle n'envisageait pas de rétablir ses relations de cricket tant que le terrorisme transfrontalier exercé par le Pakistan à son encontre ne cessera pas, a précisé un porte-parole du ministère indien des affaires étrangères, suite à l'annonce par Islamabad de vouloir inviter l'équipe indienne pour commémorer le cinquantième anniverssaire des rencontres tests. L'Inde a refusé de participer l'année dernière au championnat asiatique des rencontres tests et à celui de Sharjah en avril 2001 en raison de sa position vis-à-vis du Pakistan.  L.H.     © Photo Asianage


Ajmer Chishti vision APPARITION AU DARGAH CHISHTI D'AJMER

Ajmer, 28 mars 2002

Une ombre mystérieursed'un homme avec une barbe est apparue sur le dome en haut du dargah du khwaja Moinuddin Chishti, à Ajmer, au Rajasthan, le 27 mars dernier dans la nuit. L'image a été d'abord constatée par les pélerins à 20h et était visible jusqu'à 05h du matin le prochain jour avant de disparaître doucement et progressivement. Les musulmans indiens avaient vénéré Khwaja Moinuddin Chishti, le saint sufi, qui s'est rendu en Inde depuis l'Iraq au 13ème siècle et estiment qu'il est leur protecteur et gardien dans des moments de profond désarroi. La communauté pense que l'apparition de Khwaja était destinée à soutenir la douleur des horreurs commises au Gujarat, Etat voisin du Rajasthan. L'apparition d'une ombre silhouette contre le dargah a étonné les autorités. Des milliers des pélerins ont continué à affluer au lieu saint pour voir ce phènomène étrangère. Le système de contrôle et de surveillance de la foule a été débordée et la police locale a du intervenir pour prêter main forte. Les pélerins ont qualifié l'apparition de miracle et l'information s'est répandue très rapidement et attiré de plus en plus de visiteurs des environs. Des gens de toute confessions se sont rassemblées pour regarder l'apparition, aucun d'entre eux n'a su donner une explication. Hassan Chishti, un des descendants de la Khwaja, a expliqué que l'image qui est apparue contenait aussi les Aayats du Coran arabique en plus d'un lion sur la médina de la Mecque. Il a précisé que les pélerins estiment que l'image serait peut-être le fils de Hazrat Ali en mémoire duquel le Muharram est célébré et que de telles apparitions pouvaient avoir lieu lorsque les gens oublient leur insaniyat et qu'il se prenne pour Khuda. Nous avons tout filmé et nous le mettrons sur internet sur www.chistyshrineajmer.com pour prouver au monde qu'il ne s'agissait pas d'un canulard. La police a renforcé sa présence autour du dargah afin d'empêcher tout débordement.  K.S.-C.D.     © Photo Asiaonline


Tomb of Jesus at Rozabal, Jammu & Kashmir TENTATIVE D'EXHUMER LE CORPS DE JESUS DANS UNE TOMBE AU CACHEMIRE

Srinagar, 11 mars 2002

Un chercheur américain qui estime qu'elle a trouvé le tombeau de Jesus Christ est entrain de faire une campagne afin d'exhumer un corps dans un centre religieux situé au Cachemire indien afin de procéder à des tests scientifiques. Mme Suzanne Marie Olsson, chercheur basé à New York, actuellement à Srinagar, capitale d'été du Cachemire, fait des études sur le tombeau et lieu saint musulman de Rozabal. Alors que les musulmans précisent que Rozabal contient la tombe de Yuza Asaf, un saint musulman, de nombreux chercheurs estime qu'il contient aussi le corps de Jésus Christ. Afin de mettre un terme à la spéculation, Mme Olsson a suggéré d'exhumer les restes de Rozabal pour un prélèvement d'ADN afin de procéder à un datage au carbone 14. Cela permettrait de retrouver ses origines et résoudre la controverse grandissante sur l'identité de l'endroit où Jésus à été inhumé pour toujours, a-t-elle expliqué à la presse. Mme Olsson a déjà réussi à exhumer un lieu saint dans la station montagneuse de Murree au Pakistan sous l'autorité des archéologues Ahmad Hassan Dani et Saida Rahman. Muree est considéré être le tombeau de la mère de Jésus, Marie (Marium). Les restes qui y ont été exhumés ont été transmis pour un test d'ADN et le rapport est attendu, a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que Rozabal détient la réponse. Si les restes de Rozabal sont autorisés à un test et qu'ils sont rapprochès avec ceux du projet Murree, ils pourraient soit démontrer que la théorie Marium-Jésus est valable ou prouvée être fausse. Son projet à Rozabal est actuellement sérieusement compromis en raison de la farouche opposition des gérants du site à exhumer un lieu saint, a expliqué M. Mohammed Amin un des responsables du tombeau. Mais les attentes de Mme Olsson sont purement scientifiques et elle se considére comme un chercheur de la vérité. Elle estime que c'est le seul moyen de vérifier l'origine et l'identité du saint afin de mettre un terme à la spéculation. Elle a déjà écrit au ministre en chef de l'Etat du Jammu & Kashmir, M. Farooq Abdullah, pour obtenir son aide. Elle estime que le tombeau de Moïse est à Bandipore au Nord du Cachemire, que celui du prophète islamique Haroun à Harwan, dans les environs de Srinagar et celui de Salomon à Takht-i-Suliaman à Srinagar. Elle a expliqué qu'il y avait plus de sites religieux chrétiens que l'Egypte et Israël, a-t-elle expliqué au ministre en chef. Mme Olsson explique qu'elle cherche à établir la vérité sur ces lieux saints afin que la très belle région du Cachemire, ravagée par dix ans d'insurrection qui a couté 35.000 vies, puisse devenir un lieu de pèlerinage pour les Chrétiens et les Musulmans.   Source : AFP - The Independant     © Photo Jammu Press


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