RELATIONS INTERNATIONALES


Kuala Lumpur DES PROFESSIONNELS INDIENS MALMENES PAR LA MALAISIE

Kuala Lumpur, 09 mars 2003

La police malaisienne a interpellé 270 Indiens, dont de nombreux professionnel des nouvelles technologies, leur ont confisqué leur passeport, les ont brutalisés et les aurait libérés tous à l'exception de 5 qui ont été libérés plus tard pour soit disant être entrés dans le pays sans visa. La police malaisienne a fait une descente chez des Indiens à la recherche d'immigrants illégaux dans un quartier et un immeuble majoritairement occupé par des Indiens. Des pétitions ont été collectées juste après les libérations. De nombreux professionnels ont vu leurs visas annulés sur le passeport les obligeant à rechercher un nouveau visa. Parmi les professionnels de nombreux auraient reçu des coups de pieds et des gifles et d'autres obligés de se déshabiller entièrement. Certains précisent qu'ils n'ont pas besoin de venir en Malaisie sinon sur invitation des entreprises locales. Ils ont précisé qu'il ne sentait pas en sécurité en Malaisie. De nombreux Indiens sont préparés à quitter la Malaisie estimant que de sérieuses détériorations sont en vue dans les relations bilatérales indo-malaisiennes suite aux interpellations et harcèlement de presque 300 professionnels des nouvelles technologies. Des les premiers jours après la descente, 32 professionnels ont quitté le pays et de nombreux veulent en faire autant explique Veina Sikkim, ambassadeur indien basé à Kula Lump Ur. Les familles indiennes ont réclamé le retour des travailleurs en Inde. L'ambassadeur a toutefois obtenu les regrets du ministre malaisien des affaires étrangères, SID Ahmed Albert, qui a exprimé ses regrets et ordonné une enquête sur les incidents. De tels accidents remettent automatiquement en question les relations bilatérales entre les deux pays. L'ambassadeur indien a recommandé la présence d'un agent diplomatique chaque fois que des questions d'irrégularité des visas sont soulevées. Sur les 35.000 professionnels Indiens qui habitent en Malaisie, environ 5000 travaillent dans le secteur des nouvelles technologies pour des entreprises indiennes et des multinationales. La Malaisie dispose d'un super corridor du multimédia (MSC) l'équivalent de la Silicone valley américaine. Deux villes nouvelles sont les plus actives dans le corridor, celle de Putrajaya et Cyberjaya. La confédération des industries indiennes, une des importantes organisations indiennes, a récemment ouvert ses locaux au mois de février dernier à Kuala Lumpur pour coïncider avec la visite du Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, qui s'y est rendu à l'occasion du sommet internationale des pays non alignés. Selon les sources officielles, New Delhi est décidé à obtenir des explications sinon des excuses pour les interpellations manu militari arguant qu'elle prendrait des mesures de représailles punitives qui pourraient autrement affecter les intérêts malaisiens sur les projets d'infrastructure en Inde. De telles mesures pourraient aussi affecter le flot des touristes indiens vers la Malaisie vue la croissance à deux chiffres affichés par le trafic touristique vers ce pays depuis ces dernières années. Les autorités malaisiennes avaient annoncé qu'elles s'attendaient à recevoir 200.000 touristes indiens pour cette année. En plus des expatriés, plus de 1,8 millions d'originaires d'Inde vivent en Malaisie représentant la plus importante communauté de la diaspora particulièrement des tamouls, des télougous, des malayâlis et des sikhs. Le 17 mars l'Inde a renoncé à la participation de la prestigieuse rencontre internationale de hockey, en raison du mauvais traitement accordé à ses citoyens en Malaisie. La décision a été transmise par le gouvernement à la fédération indienne de hockey (IHF) quelques heures seulement avant le départ de l'équipe indienne pour la Malaisie et sur invitation de ce pays pour une rencontre qui devait se tenir du 22 au 30 mars. La NASSCOM, syndicat patronale des professionnels des nouvelles technologies, a protesté contre les pratiques de harcèlement moral et dénoncé le manque de respect de la dignité des professionnels des nouvelles technologies. Le gouvernement malaisien a pris très au sérieux les remarques et les protestations de New Delhi et l'opposition malaisienne a même exigé des excuses envers les victimes devant le parlement malaisien.   Source : PTI, IANS, The Times of India     © Photo EMMES


Hindu activist in action L'INDE ECARTEE DE LA LISTE DES PAYS DE VIOLATION RELIGIEUSE : USA

Washington, 06 Mars 2002

Malgré les fortes recommandations de la commission américaine, le département d'état américain a décidé d'écarter l'Inde des pays où ont eu lieu de sérieux manquements et violations des pratiques religieuses. La liste américaine qui comprend le Myanmar, la Chine, l'Iran, l'Iraq, la Corée du Nord et le Soudan constituerait des pays particulièrement inquiétant en terme d'atteinte à la liberté de culte. L'Inde, le Pakistan, le Laos, l'Arabie Saoudite, le Turkmenistan et le Vietnam ont été écartés de la dite liste malgré les recommandations de la Commission internationale pour la Liberté religieuse. La commission américaine a manifesté ses plus grands regrets pour les omissions et poursuit ses accusations de violations qui n'ont cessé d'augmenter selon ses critères. Le président de cette commission, M. Felice Gaer, explique qu'il envisage de demander à l'administration américaine d'inciter dans ces pays à prendre des mesures de lutte contre la violation de la liberté de culte. M. Gaer estime que les pays écartés de la liste ont laissé sévir des violences sectaires contre les minorités entretenant une législation religieuse discriminatoire et intolérante. La commission explique qu'en Inde au moins 1000 musulmans ont été tués en 2002 et plus de 100.000 d'entre eux ont été obligés de quitter leur domicile en raison des attaques dans l'état du Gujarat et que des minorités chrétiennes ont aussi été victimes de telles pratiques dans le même état où de nombreuses églises ont été détruites. La commission accuse New Delhi de n'avoir pas poursuivi les principaux responsables des ces violences. Elle a dénoncé la complicité de l'état du Gujarat dans les massacres de musulmans. Le secrétaire d'état américain, M. Collin Powell a annoncé qu'il n'ajoutait pas l'Inde et le Pakistan à la liste. Durant les deux dernières années, la commission a pourtant rapporté que les sympathisants du BJP, parti au pouvoir en Inde, ont utilisé des pratiques nationalistes permettant le sentiment d'impunité à tous ceux qui se sont adonnés aux massacres des minorités musulmanes et chrétiennes. Juste après les événements du Gujarat, la commission avait immédiatement demandé de faire figurer l'Inde sur la liste. Elle a insisté sur la dénonciation par l'administration américaine des nombreuses violences perpétrées contre les minorités et l'entretien de la haine. L'administration américaine a préféré garder le silence sur les évènements du Gujarat. La commission a aussi dénoncé, pour le cas du Pakistan, les nombreuses attaques contre la minorité chrétienne et les manquements du gouvernement pakistanais à protéger les minorités religieuses.   Source : The Hindustan Times, Newindpress     © Photo The Tribune


War in Iraq L'ASIE DU SUD DEPLORE L'ATTAQUE DE l'IRAQ

New Delhi, 25 mars 2003

De nombreuses manisfestations ont ponctué la vie politique en Inde, au Pakistan, au Bangladesh et au Sri Lanka contre l'attaque américaine en Iraq. Les manifestants ont montré leur colère et leur désespoir face aux initiatives américaines. Alors que l'Inde a précisé qu'elle ne trouvait aucune justification à l'attaque unilatérale de Washington, Islamabad a de son côté déploré l'agression américaine. Des manifestations anti-américaines se sont multipliées depuis quelques semaines. Les manifestants de la ville de Peshawar, au Pakistan, ont réclamé le droit de se rendre en Iraq avec l'autorisation du gouvernement pakistanais. Le ministre pakistanais des affaires étrangères, Mian Mehmood Kasuri, ainsi que son collègue ministre de l'information, Sheikh Rashid, ont déploré et regretté que la guerre n'ait pu être arrêté alors que le Pakistan membre non permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU avait tout fait pour stopper cette guerre. En qualité de membre du Conseil de Sécurité le Pakistan a subi de nombreuses pressions américaines pour soutenir une nouvelle résolution contre l'Iraq et cette résolution a finalement été abandonnée. L'Inde a aussi manifesté son opposition contre les attaques américaines, a précisé le porte-parole indien des affaires étrangères, Navtej Sarna. Il a ajouté que le peuple irakien ne devait pas être encore soumis à de nouvelles épreuves et que l'Inde était prête à apporter un soutien humanitaire chaque fois que cela nécessaire. Cette annonce a été faite après que le Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, a convoqué une réunion de crise pour discuter de cette guerre juste après les premières frappes. Tous les groupes musulmans indiens ont condamné l'attaque de l'Irak. L'Imam Bukhari a précisé que les musulmans indiens considéraient l'attaque comme étant une agression contre l'Islam et l'Humanité. Il a ajouté que les Etats-Unis en attaquant l'Irak ne se préoccupait pas des lois internationales, des chartes des Nations-Unies et de l'opinion publique. New Delhi a refusé à trois reprises à George Bush le survol de son territoire par les avions américains et la possibilité pour eux de se ravitailler sur le sol indien. L'Inde a mis en place un plan de rapatriement de 50.000 personnes des pays du Golfe. Rien que pour le Koweït un premier groupe de 750 personnes est arrivé à New Delhi dés le premier jour de frappe par des avions Air India affrété spécialement. New Delhi a annulé tous les vols en direction du Koweït, du Bahrain et d'Oman. Entre 8 et 10 avions seront affrétés par jour pour évacuer les 50.000 indiens résident au Koweït en partance d'Arabie Saoudite. Au Sri Lanka, le premier parti de l’opposition, l'Alliance du Peuple (PA) a décrit les leaders américains et britanniques comme étant des criminels. Le porte-parole du PA, Tissa Vitharana, a expliqué que Bush et Blair sont devenus des criminels par leur action de guerre sans l'approbation des Nations-Unies. Au Bangladesh et au Népal de nombreuses manifestations ont ponctué les villes contre l'attaque américaine en Irak.   Source : BBC, AFP, The Hindustan Times, News From Bangladesh     © Photo AP


Pakistan President General Pervez Musharraf LES USA RETIRENT LES SANCTIONS IMPOSEES CONTRE LE PAKISTAN

Washington, 15 mars 2003

Le président George Bush a retiré les sanctions qui pesaient contre le Pakistan lui permettant de recevoir plusieurs millions de dollars d'assistance. Ces sanctions ont été imposées suite au coup d'état intervenu en 1999 organisé par l'actuel président pakistanais, le général Musharraf. Dans un document écrit adressé au secrétaire d'état américain, le président Bush précise que la levée des sanctions faciliterait la transition à un système démocratique et dissuader des actes de terrorisme international. Rien que la levée de ces sanctions permettrait au Pakistan de toucher les 250 millions de dollars d'aide prévue à Islamabad par les USA. Islamabad a favorablement accueilli la nouvelle en précisant que les relations bilatérales politiques et économiques entre les deux pays seront renforcées. Le retour à la démocratie est confirmé par la levée des sanctions a expliqué le ministre pakistanais de l'information, Cheikh Rashid Ahmad qui a précisé que le pays s'attendait à la levée des sanctions. Toutefois celles prises contre les essais nucléaires sont maintenues, l'affaire de l'achat des avions F-16 est aussi incluse. Le gouvernement américain a imposé des sanctions contre le Pakistan de nombreuses fois entre 1990 et 1999. Une partie des sanctions a été levée juste après le soutien d'Islamabad dans la lutte contre le terrorisme international suite au 11 septembre 2001. Le geste a aussi été considéré comme une pression exercée contre Islamabad pour que le Pakistan soutienne les USA lors du vote de la résolution contre l'Iraq mais Islamabad a choisi de s'abstenir lors du vote en qualité de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU.   Source : The Hindu, The Dawn     © Photo BBC


Khalid Sheikh Muhammad L'ARRESTATION DE KHALID CONFIRME LES EFFORTS DU PAKISTAN CONTRE LE TERRORISME

Washington, 07 mars 2003

En commentant l'arrestation du chef opérationnel d'Al-Qaeda, le président pakistanais, le General Musharraf a expliqué que les services de sécurité pakistanais suivaient Khalid Sheikh Muhammad depuis presqu'un mois. Lors d'une interview accordée à CNN, le président Musharraf a expliqué que Khalid se déplaçait au Pakistan jusqu'à son arrestation. Musharraf a expliqué que les services pakistanais ont réussi à arrêter 480 personnes dont le N° 3 du réseau Al-Qeada. Il a précisé que le Pakistan n'avaient pas traîné les pieds pour soutenir l'effort de lutte contre le terrorisme. Il a ajouté que le mérite revenait aux services secrets pakistanais, ISI, qui ont fait preuve d'efficacité. Le chef de la CIA, le Directeur George Tenet s'est rendu au Pakistan lors d'une visite confidentielle dans le pays. Cette visite marque ses remerciements personnels adressés au gouvernement pakistanais pour la capture de Khalid Shaikh Mohammad. M. Tenet a rendu visite au président Musharraf et lui a fait savoir les remerciements américains de lutte contre le terrorisme. M. Tenet qui s'est plusieurs fois rendu au Pakistan depuis les évènements du 11 septembre 2001, a aussi plusieurs fois remis des distinctions américaines aux membres de l'ISI et particulièrement après l'arrestation du koweitien Khalid Shaikh Mohammad et son compagnon Mustafa Ahmed Al-Hawsawi, ce dernier étant le financier du réseau d'Al-Qaeda. Le chef de la CIA, s'est aussi rendu au Pakistan dans l'intention d'obtenir des renseignements sur la possibilité de localiser et d'arrêter Osama Bin Laden. L'arrestation de Khalid Sheikh Mohammad confirme les intentions pakistanaises vis à vis du terrorisme. Khakid Shaikh Mohammad figurait dans la liste des hommes les plus recherchés par Washington. Il était le principal chef militaire du réseau d'Al-Qaeda. Toutefois, le 03 mars la Cour suprême du Pakistan a précisé que le réseau Al-Qaeda n'était pas une organisation terroriste pour n'avoir pas été déclarée comme telle par le gouvernement pakistanais. Les talibans, le Harkat-ul-Mujahideen et le Harkat-ul-Jihad-al-Islami ne sont toujours pas considérés comme des organisations terroristes. Selon d'autres sources, les services secrets pakistanais (ISI) auraient entièrement inventé l'arrestation du Khalid, qui aurait été réalisé dans des conditions difficiles à vérifier.   Source : The News International, Pakistan Today     © Photo The Tribune


© OSCISE 2003