ECONOMIE


Indian Finance Minister, Yashwant Sinha SINHA APPELLE A L'OUVERTURE DES MARCHES OCCIDENTAUX

New York, 03 février 2002

Le ministre indien des finances, Yashwant Sinha, a précisé que les pratiques restrictives des pays développés empêchent les producteurs indiens d'acier de bénéficier du marché global. En s'adressant lors d'une conférence de presse, M. Sinha a expliqué que nouvelles méthodes spéciales sont mises en place pour restreindre l'importation de l'acier indien. En s'exprimant lors d'une discussion portant sur le profil économique global au Forum économique mondial, à New York, M. Sinha a ajouté que les pays développés, c'est-à-dire l'Europe et les Etats-Unis faisaient l'objet de vives critiques contre leurs pratiques protectionistes. En appellant les pays riches à ouvrir leur marché, M. Sinha a illustré son propos par des exemples pris parmi les pays européens et les USA pratiquant des mesures restrictives contre l'importation de l'acier indien très compétitif. De telles mesures ont provoqué une surproduction alors que l'ouverture du marché aurait servi mutuellement à l'Inde et aux USA, si Washington levait les restrictions en matière d'importations de l'acier indien. Il a précisé qu'en ce qui concerne l'Inde, c'est l'accès au marché, les flux de capitaux, l'assistance étrangère au développement et le terrorisme qui figuraient parmi les principaux points d'inquiétude. Interrogé sur la dépréciation de la roupie face au dollar et son impact sur la croissance, M. Sinha a expliqué que cela ne pouvait pas avoir d'effet important, que la Reserve Bank of India assurait une gestion saine de la situation et qu'à terme ce sont les forces du marché qui pourront déterminer l'évolution de la monnaie indienne face au dollar. Par ailleurs, la Banque mondiale a approuvé le 15 mars un prêt de 665 millions de dollars à l'Inde pour quatre projets destinés à réduire la pauvreté et l'amélioration des systèmes de transport. Deux projets pour un montant total de 350 millions de dollars concernent les Etats d'Andra Pradesh et du Karnataka, et deux autres projets pour 315 millions de dollars pour améliorer le réseau de transport dans les Etats du Mizoram et du Kerala. La banque a aussi approuvé 250 millions de dollars de prêt pour l'Etat d'Andra Pradesh et 100 millions de dollars pour le Karnataka pour entrepredre des ajustements structurels dont des réformes fiscales et conduire des efforts pour obtenir plus de transparence et d'efficacité du gouvernement local. Il est reconnu en Inde qu'un des moyens de réduction de la pauvreté et d'accélaration de la croissance consiste à procéder à des réformes à l'échelle des états fédéraux. De tels projets renforcent les initiatives du gouvernement indien qui soutient et facilite les réformes dans les Etats d'Andra Pradesh et du Karnataka, les leaders en matière de politique de réforme. Le 18 mars, le gouverneur de la Reserve Bank of India, M. Bimal Jalan, a averti que les taux d'intérêts pratiqués en Inde actuellement étaient trop élevés allant jusqu'à 15%. Il a ajouté que le pays pouvait s'attendre une meilleure croissance pour l'année fiscale à venir commençant en avril 2002, en raison d'une mousson favorable. Pour l'année fiscale qui se termine fin mars, il estime que la croissance devrait être autour de 5,4%.   T.H.     © Photo AFP


Indian Defense AUGMENTATION DE 14% DU BUDGET DE LA DEFENSE INDIENNE

New Delhi, 01 mars 2002

L'Inde a annoncé qu'elle augmenterait ses dépenses pour la défense de 14% jusqu'à 650 milliards de roupies, soit 13,3 milliards de dollars et que davantage de financement serait pourvu si nécessaire. L'augmentation qui concerne l'année fiscale allant de mars 2002 à mars 2003, est pratiquement égal aux prévisions des experts qui avait fixé la barre à 15% pour acheter des armements puissants et modernes tels que des systèmes de surveillance aérienne, des avions de chasse, des sous-marins et un deuxième porte-avions. Le ministre indien des finances, M. Yashwant Sinha, a expliqué devant le parlement qu'il n'hésiterait pas à recourir à une nouvelle augmentation si nécessaire. Selon les analystes, cette augmentation substancielle est la troisième année consécutive de dépenses importantes consacrée à la défense indienne. Ils précisent que les montants votés l'année dernière n'avaient pas été utilisés en totalité, destiné au départ à la modernisation des forces, ce qui a conduit au retour de ces fonds au budget, répétant ainsi le scénario de l'année dernière. Le budget de M. Sinha représentait 620 milliards de roupies pour le secteur mais cette somme a été révisée à la baisse pour finalement atteindre 570 billiards de roupies en raison de la faiblesse des dépenses militaires liéé au scandale de corruption des achats d'armes à l'étranger. Le ministre indien de la défense, M. George Fernandes, a expliqué qu'il était satisfait de cette nouvelle augmentation. Il s'est félicité que la sécurité du pays ne serait pas compromise en raison de manque de finances. Selon les experts, l'Inde aurait dépensé tout au plus 200 millions de dollars pour la mobilisation des troupes alors que le Pakistan aurait du dépenser 150 millions de dollars pour faire faire à l'Inde. L'augmentation de 14% pour l'année à venir correspond à quelque chose prés au 13,8% d'augmentation de l'année dernière. Ils précisent que d'une part les allocations de l'année dernière avaient été révisées à la baisse de 50 millions de dollars et que d'autre part 40 autres millions de dollars avaient été retournés au budget actuel pour non-utilisationn, explique Uday Bhaskar de l'Institut des Etudes et d'Analyses pour la Défense. Ce dernier précise qu'il y a manifestement un ralentissement de la modernisation par l'absence de nouvelles acquisitions. D'autres estiment que ce ralentissement est lié au scandale d'acquisition des armements ayant conduit le ministre indien de la défense, M. Georges Fernandes à démissionner l'année dernière. Le Pakistan a qualifié l'augmentation des dépenses indiennes comme étant au-delà de ses besoins réels.   N.I.     © Photo Defense India


Mirage 2000 fighter and Airbus aeroplane 43 AIRBUS COMMANDES ET 126 MIRAGE 2000-5 A COMMANDER

New Delhi, 28 mars 2002

La compagnie aérienne indienne, Indian Airlines, a commandé 43 airbus pour une somme de 2,2 milliards de dollars auprès d'Airbus Industries à livrer dans les cinq ans à venir. La compagnie est entrain de renouveler sa flotte constituée de 50 appareils et de profiter des offres de remise. La commande, une des plus importantes de toute l'histoire de l'aéronautique indienne concernent les modèles 319, 320 et 321. Ils remplaceront les huit Airbus 300 et 11 Boeing 737. Le consortium européen, Airbus basé en France, deuxième constructeur mondial d'avion de ligne, est détenu à 80% par EADS qui lui-même détient 80% du groupe Airbus. Un comité technique a donné un avis favorable sur l'Airbus par rapport à son concurrent Boeing. Toutefois cette décision doit être approuvée par le ministère indien de l'aviation civile. Indian Airlines envisage de recevoir les premiers appareils entre 2004 et 2008. Son concurrent indien, Jet Airlines, possède 27 Boeing 737-700 et 737-800. Les prix des avions en ligne ont baissé de 15% depuis l'attaque terroriste du 11 septembre dernier, en raison d'une chute du traffic aérien, après que les pirates de l'air aient provoqué l'effondrement des tours du WTC à New York et la destruction partielle du Pentagon à Washington. Indian Airlines qui a perdu plusieurs millions de dollars l'année dernière a décidé de renouveler sa flotte pour aussi relancer le traffic interne. Par ailleurs, la force aérienne indienne devrait prochainement acheter 126 Mirage 2000-5 à la France. Affecté par les nombreux crash de Mig-21 qui a couté la vie à 100 pilotes indiens, New Delhi a décidé de s'orienter vers les avions les plus modernes et les plus sophistiqués de la gamme des Mirages dont les constructeurs sont Dassault-Breguet. Selon les sources de l'hebdomadaire Dassault Aviation, les 7 escadrons devraient constituer la colonne vertébrale de frappe nucléaire stratégique indienne. La force aérienne indienne souhaite recevoir 36 Mirages 2000-5 opérationnels et les autres appareils seront montés en Inde dans les locaux du Hindustan Aeronautics Limited (HAL), à Bangalore. L'Inde possède déjà 60 Mirages H et TH. Les Mirages 2000-5 sont particulièrement adaptés pour les attaques nucléaires envisagées par la force aérienne indienne comme étant son rôle de premier plan dans les 10 prochaines années. Les Mirage sont réputés pour leur système d'interception, leur attaque au sol, leurs missiles, roquettes et bombes guidés au laser. Les 2000-5 sont des avions de combat multirôles. Volant à Mach 2.2, les 2000-5 devancent largement certains de ses concurents étrangers. Avec un rayon d'action de 3.335 km, au maximum, ravitaillé en vol, l'appareil dispose de capacité de frappe qu'aucun autre appareil indien ni qu'aucun autre pays en Asie du Sud, n'en possède. C'est aussi l'appareil utilisé par la force aérienne française depuis 1983. Taïwan qui possède 60 de ces appareils a toutefois dénombré de nombreux accidents. La force aérienne indienne est actuellement en discussion avec Airbus Industries pour finaliser l'achat de 3 Airbus ACJ destinée aux voyages d'affaires internes.   Source : CNN - Tehelka     © Photo Dassault - Airbus


McDonald's Mc DONALD'S S'EXCUSE ET ENVISAGE UN DEDOMMAGEMENT DE 10 MILLIONS DE DOLLARS

New York, 08 mars 2002

Le groupe américain, McDonald's s'excuse d'avoir ajouter des saveurs d'origine animale dans ses frites. Il envisage de publier des excuses et payer la somme de 10 millions de dollars aux groupes végétariens et religieux pour résoudre à l'amiable les reproches faites par les consommateurs et les poursuites engagées à l'encontre du restauteur rapide. Selon une proposition d'arrangement, 60% du paiement pourrait aller aux organisations végétariennes et le reste sera remis aux hindous et aux sikhs, à l'assistance publique et à la nutrition des enfants ainsi qu'aux pratiques diététiques. McDonald's a publié l'année dernière une excuse pour avoir provoquer des confusions sur l'usage dans ses restaurants d'ingrédients à base de viande bovine sur ses frites vendues aux USA et autre pays. McDonald's a expliqué que ses excuses ne suffisaient pas car dés 1990, le groupe avait pris la décision d'utiliser de l'huile végétale pour faire cuire ses frites et que de nombreuses personnes avaient acquiessait cette décision car conforme au régime végétarien. Selon ces dernières propositions, McDonald's pourrait publier des excuses plus approfondies sur son site internet et autres supports de publication tout en souhaitant mettre en place un conseil constitué de végétarien pour surveiller les menus liés à ce type de régime alimentaire. Lorsque McDonald's a reconnu l'année dernière qu'il utilisait des dérivés de viande bovine, il a conduit les hindous à attaquer ses installations à Mumbai, en Inde. Toutefois, le groupe a déclaré qu'il n'utilisait aucun ingrédient d'origine bovine dans ses produits indiens. M. Harish Bharti, avocat à Seattle, premier à avoir engagé des poursuites contre McDonald's a expliqué que les 10 millions de dollars ne suffisaient pas en terme de réparation mais son principal objectif était de modifier l'attitude de l'industrie de la restauration rapide et cela est entrain de se produire pour le plus grand bénéfice des consommateurs. Nous avons réussi à faire plier ce géant, a-t-il conclu. Un arrangement est imminent et il doit être approuvé par le tribunal. Lors de ses prochaines publications, McDonald's devrait sincèrement s'excuser auprès des hindous, des végétariens et autres pour avoir manquer à l'obligation d'information vis-à-vis des consommateurs dans ses restaurants américains, a expliqué M. Bharti. McDonald's s'est excusé l'année dernière publiquement pour les confusions générées par le groupe. En effet, McDonald's doit faire face à 5 procès pour les mêmes raisons dans les états de Washington, de Californie, du Texas, d'Illinois et du New Jersey. La proposition et les arrangements en cours, s'ils sont acceptés et avalisés par le tribunal, pourait mettre un terme à la condamnation de McDonald's dans tous les états concernés et ainsi protéger le groupe contre d'éventuels procés à venir.   Source : Indolink     © Photo McDonald's


International Monetary Fund CRITIQUES SEVERES DU FMI CONTRE LA FRAGILITE DE L'ECONOMIE DU BANGLADESH

Dacca, 15 mars 2002

Le Fond monétaire international (FMI) a manifesté ses vives critiques concernant l'augmentation de la fragilité de l'économie bangladaise. Selon cette organisation internationale, cette fragilité est liée à la poursuite de politique fiscale et monétaire concurente, de pertes en matière de réforme structurelles et d'absence de flexibilité en matière de manœuvres fiscales pour absorber les chocs extérieurs. Lors d'une présentation faite au Club de Paris au Forum de Développement du Bangladesh, le FMI explique que les réserves internationales du Bangladesh ont baissé depuis 1995 et que les taux d'intérêt réel sont restés élevés empêchant le développement du secteur privé. En l'absence de changement fondamental dans cette politique et l'abensence de réforme, les réalisations du passé seraient devenues inutilisables. Selon le FMI, la principale cause de cette situation est l'augmentation des mesures fiscales particulièrement après les inondations de fin 1998. Le FMI précise que le déficit fiscal subsiste depuis trois ans et que les 2/3 de ce déficit est financé par des ressources domestiques, des crédits bancaires accordés au gouvernement à des taux annuels avoisinant 30 à 35% durant ces dernières années. Les fragilités économiques internes ont été accentuées par le ralentissement de l'économie internationale commencée début 2001, une tendance qui s'est renforcée avec les évènements du 11septembre 2001 en plus de la baisse de l'exportation bangladaise. Les exportations ayant baissé de 15% durant l'année 2001, le FMI estime que la croissance serait ralentie en conséquence pour l'année 2001-02. Dans ces circonstances et avec une politique économique actuelle, le profil à court terme de l'économie du Bangladesh n'est pas encourageant, explique le FMI. Ce dernier estime que les mesures d'urgences sont d'une part la volonté de gérer de manière efficace les déséquilibres macroéconomiques auquel fait face le pays et d'autre part éviter de recourir aux mesures administratives pour répondre aux difficultés de la balance des paiements. Le FMI soutient que le Bangladesh doit mettre en place une politique de moyen terme pour renforcer la croissance économique afin de réduire efficacement la pauvreté et prendre des mesures appropriées en terme monétaire, fiscale et de politiques de taux de changes. Le FMI a précisé que les autorités ont augmenté la TVA et les taxes sur les revenus, ce qui à priori serait des signes encourageants. Il souhaite que les taux d'intérêts reflète les conditions du marché. Il a reconnu que les indicateurs économiques et sociaux affichent depuis une dizaine d'années une croissance moyenne de 5% par an avec une exportation en hausse et une inflation en baisse. Il a précisé que des progrès substanciels ont été réalisés dans la réduction de la pauvreté, l'amélioration de l'alphabétisation et la santé, en matière d'autonomie alimentaire et de réduction du taux de croissance démographique.   Source : The Financial Express     © Photo IMF


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