INFORMATIONS INTERIEURES


Vishva Hindu Parishad Logo LA FEDERATION HINDOU MONDIALE S'OPPOSE A UN NEPAL SECULIER

Katmandou, 12 mai 2003

Une association d'obédience hindoue s'est opposée à la demande des maoïstes de convertir le Népal en un pays laïque à travers l'élaboration d'une nouvelle constitution. Toute tentative à convertir le Népal en état laïque sera fermement opposée, a expliqué M. Bharat Keshar Singh, président de la Fédération hindoue mondiale. Dans leur liste de 24 revendications, le parti communiste népalais (maoïste) a proposé que le Népal soit transformé en état séculier. M. Singh a mis en garde le gouvernement népalais à ne pas céder aux attentes des rebelles maoïstes concernant la mise en place d'un état laïque et d'assurer les fondements de la constitution du Népal en tant seul royaume hindou au monde. M. Singh a expliqué qu'il avait transmis un mémoire au Premier ministre népalais liée à la protection de l'identité népalaise. Il a condamné les conversions des hindoues à d'autres croyances sous l'influence économique et monétaire. Il a expliqué que la fédération a aussi voté une résolution réclamant auprès de Nations-Unies la reproduction du Bouddha de Bamian détruite par la milice talibane en Afghanistan. La fédération a aussi demandé au gouvernement du Sri Lanka de reconstruire les temples hindous qui ont été démolis et de réhabiliter les villages construit autour des temples.   Source : Nepalnews     © Photo VHP


Nepal maoists LE GOUVERNEMENT NEPALAIS ACCEPTE LE RETRAIT PARTIEL DE SES TROUPES

Katmandou, 12 mai 2003

Le gouvernement népalais a accepté le retrait partiel de l'armée des régions contrôlées par les rebelles maoïstes après le deuxième tour des négociations. Le retrait se fait avec effet immédiat sur une région de 5 km à partir des bases militaires de l'armée népalaise. Après le premier tour des pourparlers le 27 avril, les rebelles ont demandé que l'armée soit rappelée vers ses bases. Le deuxième tour des négociations a pour mission principale l'instauration d'une paix durable dans le pays, a expliqué Krishna Bahadur Mahara. Ce dernier a annoncé que le gouvernement a accepté de libérer trois leaders rebelles maoïstes et enquêter sur la disparition de 322 rebelles maoïstes tout en retirant les poursuites judiciaires contre les leaders maoïstes et retirer la loi anti-terroriste. Les deux parties se sont entendues de mettre en place un comité de 13 membres avec des représentants des milieux d'affaires et des droits de l'homme pour superviser le respect du code de conduite. Ils seront représentés dans les 75 districts du royaume. Le code de conduite signé par les deux parties en mars dernier, dicte que les signataires s'engagent à trouver une solution pacifique à travers le dialogue, d'arrêter des activités violentes dont les frappes et les enlèvements, de libérer progressivement les prisonniers, de ne pas bloquer le transport de denrées alimentaires ainsi que des médicaments et d'aider les personnes déplacées à retourner dans leur lieu de résidence. Les maoïstes sont mécontents depuis que leur organisation figure pour la première fois dans la liste noire annuelle américaine des organisations terroristes. Le leader des rebelles maoïstes, Pushpa Kamal Dahal, a annoncé que les USA sont entrain de tenter de faire dérayer le processus de pays en incluant son groupe dans la liste noire. D'autre part les USA ont fourni un armement sophistiqué à l'armée népalaise prête à les utiliser contre les rebelles. Plus de 7.800 personnes ont été victimes de l'insurrection maoïstes depuis février 1996. Par ailleurs, la Fédération hindoue mondiale a annoncé son opposition à la conversion du royaume hindou népalais en un état laïque comme le souhaitent les rebelles maoïstes. L'organisation rappelle que c'est le seul royaume hindou au monde et que son identité doit être préservée en le maintenant écrite sur la Constitution.   Source : Daily News, PTI     © Photo AP


Anton Balasingham, LTTE chief negociator LTTE EXIGE L'APPLICATION DES DECISIONS DEJA PRISES

Colombo, 15 mai 2003

Les Tigres du LTTE ne souhaitent pas participer aux négociations de paix avec le gouvernement srilankais tant que les décisions prises durant les 6 rencontres de négociations ne seront pas appliquées. La participation du gouvernement du Sri Lanka et du LTTE à la conférence internationale qui doit se tenir au mois de juin est crucial pour obtenir davantage de fonds pour développer les régions contrôlées par le LTTE dans le Nord-Est et au Sud du Sri Lanka. Si le LTTE ne participe pas à cette conférence, la communauté internationale serait réticente d'engager des fonds. D'autre part une telle situation va vraisemblablement entamer le processus de paix, a expliqué M. Eric Solheim, émissaire norvégien spécial à Vavuniya. Le LTTE a ignoré les 7 jours de délais accordés par l'émissaire japonais chargé de la paix, M. Yasushi Akashi pour informer son gouvernement si le LTTE participera à la conférence des pays donateurs du 09 et 10 juin prochain. Le Japon est le premier pourvoyeur de fond du Sri Lanka. Le LTTE estime que les mesures administratives, financières et structurelles doivent être appliquées pour reconstruire et réhabiliter afin d'amener une vie normale. Le LTTE réclame la relocalisation des forces armées dans le Nord et l'Est afin de permettre l'accueil des civils déplacés. Le président srilankais, Mme Kumaratunga a blâmé la communauté internationale pour l'impasse créée dans le processus de paix malgré les efforts des diplomates norvégiens et japonais. Le porte-parole du président srilankais, Harim Peiris, a annoncé que la communauté internationale n'a pas réussi à maintenir le LTTE à la table des négociations et faire respecter les droits de l'homme et les droits démocratiques. Le cordon de sécurité que la communauté internationale devait mettre en place a échoué. Les partisans de la paix au Sri Lanka ont estimé qu'un soutien international était nécessaire, particulièrement des USA, des pays européens, du Japon et de l'Inde, pour mettre un terme à plus de vingt années de conflit.   Source : TamilNet, The Island, Tehran Times     © Photo TamilNet


Maulana Masood Azhar MASOOD AZHAR INTERDIT DE SEJOUR AU CACHEMIRE PAKISTANAIS

Islamabad, 14 mai 2003

Le gouvernement du Cachemire occupé par le Pakistan a interdit de manière indéfinie le séjour au Cachemire de Maulana Masood Azhar, leader du Jaish-e-Mohammed, interdit au Pakistan. Ce n'est pas la première fois que Maulana est interdit de séjour dans une des provinces du Pakistan. Il a déjà été interdit dans le district du Sindh. Nul ne sait si cette décision émane du gouvernement de la province du Cachemire ou du gouvernement pakistanais. Depuis le 12 janvier 2002, le Jaish opère principalement du Cachemire occupé par le Pakistan. Selon la presse locale, le Jaish et autres groupes intégristes interdit ont continué de fonctionner sous de nouvelles appellations et clandestinement. Le ministre de l'intérieur pakistanais, Faisal Saleh Hayet, a annoncé que le gouvernement pakistanais ne permettrait pas le fonctionnement des groupes interdits sous de nouvelles appellations. M. Azhar qui a été récemment libéré de prison devait tenir une réunion dans la ville de Kotli au Cachemire occupé par le Pakistan. M. Azhar en s'exprimant de la province du Punjab, a précisé que l'initiative était destinée à apaiser l'Inde. En effet, New Delhi a demandé à Islamabad d'arrêter les incursions au Cachemire par des militants. L'Inde a favorablement accueilli l'interdiction de séjour par le Pakistan de M. Azhar. Le vice-premier ministre indien, L.K. Advani a annoncé que si cette initiative était la première d'un changement, elle était la bienvenue. Il a spécifié que l'Inde attendait du Pakistan la fin du terrorisme transfrontalier. Il a appelé le Pakistan à arrêter le terrorisme transfrontalier comme politique d'état. Interrogé s'il y avait une diminution des camps de terroristes, il a répondu qu'il n'y en avait pas selon ses sources. Le leader du Jaish, le 15 mai, M. Azhar a réussi à arriver à Kotli bravant l'interdiction qui pèse sur lui. Selon les autorités locales cette information serait erronée. Selon une chaîne de télévision locale M. Azhar serait bel et bien arrivé à Kotli. Azhar avait été libéré en contre partie des otages d'un avion indien qui a été détourné vers Kandahar en Afghanistan en 1999.   Source : The Hindu, Xinhuanet, PTI     © Photo BBC


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