RELATIONS INTERNATIONALES


Pakistan Misile Haltaf III DEMANTELEMENT NUCLEAIRE SI L'INDE EN FAIT AUTANT

Islamabad, 05 mai 2003

Un officiel pakistanais a annoncé que son pays se débarrasserai de son arsenal nucléaire si le rival, l'Inde en faisait autant. Nous serions heureux de dénucléariser si l'Inde est prête à le faire, a expliqué le porte-parole pakistanais des affaires étrangères, Aziz Ahmed Khand. Mais cela doit être mutuel, a-t-il ajouté. Les deux pays sont détenteurs de l'arme nucléaire par leurs essais de 1998. Ils n'ont pas ouvert leur arsenal aux inspecteurs internationaux et nul ne sait combien d'armements possèdent les deux puissances. Le 09 mai, le Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, a rejeté la suggestion pakistanaise de dénucléarisation. Il a précisé que le programme nucléaire indien n'était pas spécifiquement orienté vers le Pakistan alors que c'est le contraire pour Islamabad. En intervenant lors d'un débat parlementaire, M. Vajpayee a expliqué que le programme nucléaire du Pakistan était spécifiquement orienté sur l'Inde. Il a précisé que l'Inde avait adopté une doctrine nucléaire qui consiste à ne pas utiliser en premier l'arme atomique alors que le Pakistan n'a pas pris de tels engagements. Sur le pacte de non-agression mutuelle proposé par Islamabad, New Delhi estime qu'il convient d'abord de faire une déclaration contre toute forme de guerre terroriste. Vajpayee a toutefois observé que toute forme d'amitié avec le Pakistan doit être maintenue. Il a souligné qu'il avait informé le Pakistan que des amis peuvent être changés mais pas les voisins et qu'il fallait par conséquent s'en accommoder.   Source : Daily Times     © Photo The Dawn


Kashmiri militants ENVIRON 1400 TERRORISTES ATTENDENT POUR S'INFILTRER A LA FRONTIERE

New Delhi, 07 mai 2003

Environ 1400 terroristes de plusieurs origines attendent dans des campements dans la région du Cachemire occupée par le Pakistan. Cette information est parvenue au sénat indien, le Rajya Sabha. Le ministre indien d'état chargé des affaires intérieures, M Harin Pathak, a annoncé cette information devant les membres du Rajya Sabha. Il a expliqué que les infiltrations à la frontière sont effectuées par des mercenaires étrangers. Ainsi, sur l'année en cour, sur les 370 terroristes abattus, 103 étaient des mercenaires étrangers. En plus des initiatives diplomatiques à différents niveaux, le gouvernement indien a pris des mesures pour contenir le terrorisme transfrontalier par la gestion de la frontière, les actions contre les terroristes et renforcement des services de renseignements. Durant l'année 2002, 508 terroristes ont été tués. Parmi eux 477 sont des Pakistanais ou issue du Cachemire pakistanais et le reste sont des mercenaires étrangers. Pour 2002, 9 terroristes ont été arrêtés, tous des Pakistanais. M. Pathak a précisé que pour l'année en cours et jusqu'à fin mars, 86 terroristes étrangers ont été tués parmi lesquels 83 sont des Pakistanais. Il a ajouté qu'il n'y avait pas de diminution des efforts des services secrets pakistanais (ISI) à encourager le terrorisme dans différents partis du pays. Le gouvernement indien, a maintes reprises appelé le Pakistan à arrêter de soutenir et de parrainer les infiltrations à la frontière et le terrorisme en Inde.   Source : PTI     © Photo BBC


Commonwealth Logo LE COMMONWEALTH MAINTIENT LA SUSPENSION DU PAKISTAN

Londres, 21 mai 2003

Les ministres des affaires étrangères du Commonwealth ont annoncé que le Pakistan devait faire davantage de progrès pour restaurer la démocratie avant d'être réadmis en qualité de membre. Les 54 pays que constituent le Commonwealth ont suspendu le Pakistan suite à la prise de pouvoir par le Général Musharraf actuellement président du pays. Le groupe d'action du Commonwealth constitué de 8 pays dont l'Inde et le Bangladesh ont décidé de ne pas lever la suspension qui pèse sur le Pakistan. Le secrétaire général du Commonwealth, Don McKinnon a annoncé que les officiels continueraient de suivre avec attention les progrès mis en place par le Pakistan et de rapporter ces progrès à la prochaine réunion à New York en septembre. Il a spécifié que le Commonwealth a remarqué les progrès réalisés par le Pakistan, qu'ils sont nombreux particulièrement dans l'établissement des institutions démocratiques, dont les élections de l'assemblée nationale, le sénat et les assemblées de provinces ainsi que la formation de gouvernement démocratique au niveau national et provincial. Il a ajouté que les officiels ont favorablement accueilli les mesures prises en faveur des minorités ainsi que des femmes et les moyens de lutte contre la corruption. McKinnon a précisé que le gouvernement et l'opposition peuvent résoudre les problèmes liés au pouvoir du Président Musharraf qui peut limoger le parlement et le Premier ministre. L'opposition estime que les pouvoirs que s'est octroyés le président Musharraf sont illégaux, mais Musharraf a expliqué que la Cour suprême a validé son accession au pouvoir et lui a aussi donné mandat de procéder à des amendements de la Constitution.   Source : The News International     © Photo Commonwealth


Pakistan Prime minister Jamali POUR LA RESTAURATION DES LIENS DIPLOMATIQUES

Islamabad, 06 mai 2003

Le Premier ministre du Pakistan, Mir Zafarullah Khan Jamali a lancé les mesures de confiance afin de parvenir à un accord de dialogue avec l'Inde en acceptant les propositions faites par le Premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee. Entre autres demandes figurent le statut quo des relations diplomatiques comme si cela avait existé avant le 13 décembre 2001, date de l'attaque du parlement indien par des militants du Cachemire. Les mesures centrées sur l'Inde sont le rétablissement des voies ferrées de manière réciproque, la restauration des liaisons aériennes, la libération de tous les pêcheurs, la libération de 20 jeunes sikhs et les 14 membres du cargo Rajhalaxmi comme étant un geste de bonne volonté. S'ajoutent à cela le rétablissement des relations sportives particulièrement le cricket et le hockey, la restauration du personnel diplomatique et l'engagement du dialogue dans le domaine nucléaire comme cela avait été spécifié lors de la déclaration de Lahore. L'industrie indienne après l'annonce de ses bonnes nouvelles espère une relance économique dés le début des pourparlers et que les routes sont ouvertes comme cela avait promis par le ministre pakistanais des affaires étrangères, M. Khurshid Mehmood Kasuri. L'industrie des pneumatiques et de l'automobile se prépare aussi pour pénétrer le marché pakistanais. En contre partie le Pakistan espère que l'Inde entrera dans la construction du pipeline qui relie le Turkmenistan, l'Afghanistan et le Pakistan. L'Inde a désigné son ambassadeur Shiv Shankar Menon à Islamabad. Selon les sources officielles le Pakistan a officiellement accepté la désignation de M. Menon dernièrement ambassadeur indien en Chine. M. Menon succèdera à M. Vijay Nambiar qui avait été rappelé par l'Inde après l'attaque terroriste du parlement indien. Nambiar avait été désigné comme représentant permanent aux Nations-Unies. M. Aziz Ahmed Khan a été approuvé par New Delhi comme nouvel ambassadeur pakistanais à New Delhi.   Source : The Hindu, Daily Times, The Hindustan Times     © Photo Daily Times


Indian foreign minister, Yashwant Sinha PLUS DE CONDITIONS PREALABLE POUR LES NEGOCIATIONS INDE-PAKISTAN

Londres, 26 mai 2003

L'Inde ne demandera pas l'arrêt complet du terrorisme à la frontière avant de reprendre les négociations et la normalisation des relations avec le Pakistan, a annoncé le ministre indien des affaires étrangères, M. Yashwant Sinha. Les remarques de M. Sinha représentent un changement dans sa politique. Il a décrit l'arrêt des attaques comme préalable d'une issue réussie des négociations et non une condition préalable aux pourparlers. Si c'était une condition préalable, le Premier ministre n'aurait pas fait un geste d'amitié vers Pakistan le mois dernier, a expliqué M. Sinha. Mais pour que le dialogue soit un succès, il est essentiel que le terrorisme transfrontalier cesse. Le Premier ministre pakistanais a annoncé qu'Islamabad et New Delhi était entrain de s'acheminer vers un dialogue. L'Inde a demandé la fin des attaques, mais le Pakistan a expliqué qu'il ne peut contrôler toutes les infiltrations des militants à travers la ligne de contrôle. M. Sinha a suggéré que l'Inde pourrait accepter que le Pakistan ne puisse effectivement pas contrôler tous les militants et que New Delhi devrait pouvoir se contenter qu'Islamabad règne sur les groupes qu'il contrôle. S'il y a des éléments qui échappent au contrôle du Pakistan à la frontière, alors les deux pays doivent coopérer pour éviter les activités terroristes, a expliqué M. Sinha. Il suffit d'annoncer que tel groupe a réussi à s'échapper à travers les mailles du filet et il existe des moyens de s'échanger de telles informations. Il s'agit de mettre en place un mécanisme de partage de l'information des services secrets afin de combattre les militants islamistes. M. Sinha a ajouté que le Pakistan doit prouver sa sincérité en démantelant les infrastructures terroristes et en leur coupant le soutien financier. Il a spécifié que New Delhi accueillait favorablement toute forme d'initiative par le Pakistan contre les réseaux terroristes. Le ministre pakistanais des affaires étrangères, M. Khurshid Mehmood Kasuri, a annoncé que sans un dialogue entre l'Inde et le Pakistan par des mesures de confiance mutuelle rien de concret est possible. Dans la théorie tout est possible mais dans le concret une compréhension mutuelle est nécessaire. L'Inde avait proposé une surveillance conjointe à la frontière mais le Pakistan avait rejeté cette proposition et préféré la présence d'observateurs internationaux particulièrement ceux des Nations-Unies. Le 30 mai, le gouvernement pakistanais a demandé au divers groupes de militants qui sévissent dans la partie du Cachemire occupée par le Pakistan, de fermer leur camps et leur bureau. Cette initiative vient couronner les efforts de Pakistan de démanteler les infrastructures du terrorisme sans pour autant donner un date limite à l'exécution de la décision. Ainsi le Hizb-ul-Mujahideen, groupement anti-indien a-t-il été interdit d'exercer des activités illégales sur le territoire pakistanais. De même, le leader Maulana Masood Azhar du Jaish-e-Mohammad a-t-il été empêcher à Peshawar de s'exprimer lors d'une congrégation.   Sources : Reuters. AFP, SANA, APP     © Photo AFP


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