RELATIONS INTERNATIONALES


Jammu & Kashmir ENVIRON 3000 MILITANTS ENVISAGERAIENT DE S'INFILTRER AU CACHEMIRE

New Delhi, 28 mai 2002

Entre 2000 et 3000 militants issus du réseau Al-Qaeda, des Taliban et autres activistes attendent de s'infiltrer au Cachemire indien avec la couverture des troupes pakistanaises, a précisé le ministre indien de la défense, M. Georges Fernandes, qui a expliqué que les forces armées indiennes étaient en situation d'alerte maximale et prête à réagir à toute éventualité. Il a expliqué que les troupes indo-pakistanaises le long de la frontière se regardaient en chien de faïence, que des mouvements des bâtiments de guerre armés de missile de la marine indienne avaient été assurés au large des côtes pakistanaises, indépendamment des forces aériennes en alerte totale. Il a ajouté que les attaques pakistanaises vers la frontière indienne étaient destinées à couvrir les infiltrations des mercenaires et autres militants sur le territoire indien. Le 13 mai, New Delhi a qualifié le Pakistan d'épicentre du fondamentalisme islamique et quelques jours plus tard d'épicentre du terrorisme. Il a précisé que le Pakistan sait que l'Inde est puissante d'un point de vue militaire et qu'il serait vite débordé. Le Président Musharraf à travers ses tirs de missiles ne fait qu'exprimer ses craintes et ses frustations, a-t-il expliqué. Toutefois les experts étrangers ne sont pas de cet avis. Si le conflit entre les deux pays venait à éclater, les forces armées indiennes pourraient bénéficier de la supériorité numérique face une armée pakistanaise mieux entrainée. Les propos du Premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, alléguant que l'heure du combat décisive est venue, il a laissé croire qu'une guerre était imminente dans la région du Cachemire. Sur un combat armé qui pourrait durer, l'Inde aurait l'avantage d'une économie puissante et avec une population de plus d'un milliard de personnes, elle serait capable de mobiliser une importante quantité de soldats. Mais si le conflit devait être de courte durer, ces facteurs ne pourraient pas entrer en ligne de compte. Les experts estiment que les pressions internationales seront telles que les avantages que dispose l'Inde sur le long terme ne pourraient peut-être pas entrer en ligne de compte. L'Inde disposerait d'1 million 300.000 soldats, plus de 535.000 réservistes alors que le Pakistan ne disposerait que 612.000 hommes et 513.000 réservistes. L'Inde disposerait entre 50 et 150 têtes nucléaires alors que le Pakistan n'en disposerait entre 25 et 50. Selon d'autres sources les scientifiques pakistanais auraient fabriqué récemment davantage de bombes pour augmenter l'arsenal nucléaire du pays. Lors d'un conflit armé, le Pakistan pourrait facilement avoir le dessus en terme d'offensive mais serait vite dépassé par la marée de soldats indiens, alors les forces pakistanaises pourraient recourir à l'arme nucléaire. Mais les deux pays se sont mutuellement engagés à ne pas utiliser l'arme nucléaire en premier. Si le Pakistan l'utilise en premier pour défendre une position en perte de vitesse, il pourrait causer de lourdes pertes à l'Inde mais New Delhi pourrait utiliser ses bombes pour faire disparaître le Pakistan du planisphère. Toutefois, l'Inde et le Pakistan ont fait savoir dernièrement par leur représentant respectif aux Nations-Unies qu'ils pourraient renoncer à ce moratoire mutuel et utiliser l'arme nucléaire en toute circonstance, si cela s'avère nécessaire.
En attendant que ce triste scénario, plus de 20.000 civils ont été déplacés suite aux nombreux bombardements pakistanais sur la ligne de front. Une vingtaine de maisons a été détruite dans le district de Kathua. Les troupes indiennes ont répliqué dans le district de Rajouri à la frontière. Plus de 55 habitations auraient été détruites, côté indien, dans le secteur de Hiranagar lorsque de nombreux villages ont été bombardés par les troupes pakistanaises. Le ministre indien de l'intérieur, M. Lal Krishna Advani, n'a pas exclu le recours à un changement de stratégie pour lutter contre la guerre au Cachemire. Il a expliqué qu'il était nécessaire d'augmenter la pression et la surveillance dans les régions qui soutiennent les militants aux abords de la frontière. Le gouvernement indien souhaiterait changer sa stratégie vis-à-vis des militants cachemiris qui soutiennent ouvertement le Pakistan. Le 25 mai, New Delhi a accordé deux mois à Islamabad pour éradiquer le terrorisme à la frontière et que l'Inde pourrait engager une offensive contre le Pakistan en fonction des résultats obtenus. Sur le plan diplomatique, alors que la tension montait avec les tests de trois types de missiles pakistanais dont les appellations sont toutes très significatives, fin mai, la communauté internationale a du intervenir à plusieurs reprises tour à tour condamnant sinon conciliant les protagonistes à travers les autres puissances nucléaires pour réduire l'escalade et conseiller la retenue, car une guerre indo-pakistanaise ne serait ni profitable au Pakistan, ni à l'Inde, ni à la communauté internationale. Il a été estimé qu'environ 12 millions sinon 20 millions de personnes pourraient être victime d'une telle guerre et qu'il était une priorité d'éviter l'affrontement. L'Inde a aussi envisagé de réviser son traité d'approvisionnement en eau de l'Indus avec le Pakistan si une guerre pouvait les opposer.   T.H.     © Photo India Abroad


Indian Soldier in Cachemire L'INDE NE SOUHAITE PAS BAISSER SA GARDE A LA FRONTIERE AVEC LE PAKISTAN

New Delhi, 14 mai 2002

L'Inde a rejeté la toute dernière proposition américaine de retrait des troupes indiennes mobilisées, le long de la frontière indo-pakistanaise ou la ligne actuelle de contrôle, depuis cinq mois. New Delhi a catégoriquement précisé qu'il n'était pas possible de rappeler les troupes dans un contexte où il n'y aucune évolution dans les agissements pakistanais contre le terrorisme. Cette décision a été prise lors de la visite du secrétaire d'état américain adjoint chargé des affaires d'Asie du Sud, Mme Christina Rocca. Cette dernière qui s'est rendue à New Delhi pour calmer la tension indo-pakistanaise a obtenu de New Delhi un refus de retrait des troupes. L'Inde estime que le Pakistan pourrait déstabiliser la conduite des élections au Cachemire qui doivent se tenir en septembre prochain. La visite à New Delhi de Mme ROCCA a été ponctuée par un attentat au Jammu & Kashmir faisant 34 morts pour la plupart des civils contre un camp militaire indien par des militants du Cachemire, Al-Masooran ou ceux basés au Pakistan, Jamiat-ul-Mujahideen, qui ont tous deux revendiqué l'acte. D'autre part, New Delhi continue d'insister auprès de Mme ROCCA que le Pakistan n'a pris aucune mesure sérieuse pour maîtriser les terroristes qui s'infiltrent au Cachemire. L'Inde attend toujours l'extradition par le Pakistan des 20 terroristes et criminels recherchés. New Delhi a qualifié le Pakistan d'épicentre du fondamentalisme islamique et que les infiltrations au Jammu & Kashmir n'ont pas cessé. Le ministre indien de l'intérieur, L.K. Advani a précisé que l'attentat du 14 mai n'était pas une coïncidence avec l'avenue de Mme ROCCA à New Delhi. L'Inde estime que la stratégie pakistanaise des relations extérieures devait être attentivement étudiée par rapport à ses propres intérêts stratégiques. New Delhi accuse Islamabad de soutenir les actions terroristes sur le territoire indien et dénonce le double jeu pakistanais. Selon d'autres sources, l'objectif de Mme ROCCA n'était pas de calmer la tension en Asie du Sud, mais de parler de la Turquie avec le Pakistan et que sa visite à New Delhi était juste une couverture. Son deuxième objectif était de discuter avec les autorités pakistanaises de la sécurité du personnel, particulièrement des américains sur le territoire pakistanais. Mme Chamberlin Wendy, ambassadeur américain au Pakistan après avoir reçu des menaces de mort, a du renoncer à son séjour au Pakistan. Cette dernière serait un ancien officier de la CIA et serait vraisemblablement remplacée. Selon les services de renseignements américains, l'Inde se préparerait à attaquer le Pakistan au Cachemire et qu'une confrontation indo-pakistanaise serait préjudiciable à la lutte internationale contre le terrorisme menée par les USA donnant libre cours au terrorisme. D'autre part, selon le professeur Zawwar Ali du District de Colombia, Université de Washington, le gouvernement indien aurait intérêt à entrer en conflit avec le Pakistan pour détourner l'attention nationale et internationale sur la gestion des violences au Gujarât.   D.C.     © Photo BBC


Nepal Prime Minister Sher Bahadur Deuba with American Secretary of State, Collin Powell KATHMANDU OBTIENT LE SOUTIEN EXTERIEURE CONTRE LES REBELLES MAOISTES

Katmandou, 16 mai 2002

Le chef de l'armée du personnel de l'armée indienne, le Général S. Padmanabhan, a assuré le Premier ministre népalais, M. Sher Bahadur Deuba, du soutien de New Delhi contre les rebelles maoïstes et leur terrorisme. New Delhi est prêt à apporter tout ce dont Katmandou a besoin, a précisé le général. Cette assurance a été donnée après que le ministre népalais ait appelé à une coopération entre les armées indiennes et népalaises. M. Deuba avait remercié l'Inde pour son soutien immédiat en armement et autre logistique pour l'armée népalaise. Le Général Padmanabhan s'est rendu pour une visite de 4 jours au Népal où il a été fait Général honoraire des armées du Népal par le souverain népalais, le roi Gyanendra, tradition mutuelle entre les deux pays. Le général a rencontré ses homologues népalais et s'est entretenu avec eux de la situation du terrorisme à la frontière indo-népalaise. Il a aussi survolé les régions occidentales du Népal occupées par les rebelles et visité les régions sinistrées par leurs actes terroristes. Le Premier ministre Deuba s'est aussi rendu à Washington, du 08 au 10 mai, où il a discuté avec le Président Bush des problèmes qu'il avait avec les rebelles maoïstes. Reçu par le président américain à la Maison Blanche dans le bureau ovale où il s'est entretenu 45 minutes avec lui, M. Deuba a obtenu le soutien des USA pour la consolidation de la démocratie, de la paix, de la sécurité et des relations bilatérales. Il a aussi obtenu une assistance militaire des USA contre les rebelles. Il a aussi rencontré le secrétaire d'état américain, M. Collin Powell, la conseillère à la sécurité nationale, le Dr Condoleezza Rice. L'administration Bush envisage d'apporter une aide de 20 millions de dollars à Katmandu. Durant son retour, M. Deuba s'est arrêté à Londres pour rencontrer son homologue britannique, M. Tony Blair. Ce dernier lui a assuré de son soutien dans sa lutte contre les rebelles maoïstes. M. Deuba a confirmé qu'il a sollicité l'aide militaire du Royaume-Uni contre les rebelles. Il a précisé aux journalistes de la BBC que son pays avait besoin d'une aide militaire et économique pour combattre les maoïstes qui ont entraîné plus de 4000 morts déjà depuis 6 ans. Il a expliqué que l'armement népalais était vétuste. Lors de sa visite à l'étranger les maoïstes ont appelé à un cessez-le-feu unilatéral d'un mois qu'ils ont retiré après que M. Deuba l'ait catégoriquement rejeté. M. Deuba souhaite la reprise des négociations après le dépôt des armes par les rebelles.   N.N.     © Photo AP


Indian Prime Minister, Atal Behari Vajpayee, with Sri Lanka Prime Minister, Ranil Wickremesinghe RETOUR DE L'INDE DANS LA MEDIATION ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE LTTE

Colombo, 09 mai 2002

L'opposition srilankaise, menée par Mahinda Rajapakshe a souhaité que l'Inde intervienne conjointement aux côtés des Norvégiens dans la médiation entre le gouvernement srilankais et le LTTE afin de maintenir un meilleur contrôle des activités navales des rebelles. Selon M. Rajapakshe, la marine indienne connaît bien les routes maritimes empruntées par le LTTE et la mentalité des rebelles tamoules, il est donc nécessaire de joindre la force et l'expertise indienne pour contrôler le cessez-le-feu avec la médiation politique entamée par les Norvégiens. Il estime que l'implication de l'Inde pourrait dissuader le LTTE qui malgré le cessez-le-feu continuerait à acheminer des armements vers l'intérieur du pays par voie maritime. Il a aussi précisé que l'opinion publique sri lankais n'était pas favorable à la position adoptée par la Norvège qui semble presque soutenir la cause des rebelles tamouls. Les Srilankais semblent faire davantage confiance à l'Inde. La médiation scandinave a été sérieusement critiquée par les médias et l'opposition d'être favorable au LTTE. Toutefois, le LTTE et le gouvernement ont tous les deux minimiser les critiques les qualifiant d'exagération. En effet, le 02 mai un accrochage entre des embarcations des rebelles et les patrouilles marines gouvernementales avait sérieusement remis en cause le cessez-le-feu. Le Premier ministre srilankais, Ranil Wickremasinghe avait qualifié cet incident de défensive en faveur des rebelles tamouls et que cela n'était pas interdit par le cessez-le-feu mutuel signé en février dernier.
Les leaders de l'opposition envisagent de se rendre en Inde pour obtenir l'implication indienne dans cette médiation. L'Inde a annoncé le 07 mai qu'elle offrait son assistance technique et son expertise constitutionnelle dans les pourparlers qui doivent vraisemblablement se tenir au mois de juin en Thaïlande, a précisé le ministre srilankais des affaires constitutionnelles, M. G. L. Peiris. Il a toutefois écarté la possibilité de la mise en place d'un gouvernement intérimaire dirigé par le LTTE dans la partie du Sri Lanka actuellement sous son contrôle. Il a expliqué que l'Inde et les USA tout comme de nombreux pays étaient favorables à la résolution du plus long conflit de l'Histoire en Asie. Le 13 mai, le Premier ministre srilankais, M. Ranil Wickremesinghe a précisé qu'avant de discuter d'une éventuelle attribution d'une autonomie au LTTE ou d'activer une administration locale dirigée par ce dernier, il allait obtenir l'approbation du parlement srilankais. Cette annonce fait suite à d'importantes protestations venues de milliers de moines bouddhistes srilankais craignant une division du pays. Le président srilankais, Mme Chandrika Kumaratunga s'est aussi opposée à la reconnaissance d'un quelconque pouvoir administratif au LTTE tant qu'une solution permanente ne serait pas trouvait au conflit ethnique. Le Premier ministre a précisé qu'il n'était pas question de reconnaître un pays indépendant pour les tamouls mais d'inculquer la notion d'autonomie à tous les citoyens du Sri Lanka et que c'était la dernière chance en faveur de la paix et qu'il avait réussi, du reste, à amener le LTTE à la table de négociation. Le 14 mai, l'Inde malgré ses positions en faveur de la conclusion du conflit au Sri Lanka et sa sympathie pour la création d'un territoire autonome tamoul au Sri Lanka, a déclaré le LTTE interdit sur son territoire pour une période de deux ans supplémentaires principalement pour des raisons de sécurité intérieure.   T.H.     © Photo Daily News


Amnesty International Logo L'ASIE DU SUD CRITIQUEE PAR AMNESTY INTERNATIONAL

Londres, 29 mai 2002

L'Inde et le Pakistan arrivent en tête pour les violations des droits de l'homme commises par les groupes armés, la police et les forces de sécurité, dénonce Amnesty International dans son rapport annuel publié le 28 mai à Londres. Les deux pays sont vivement critiqués pour la mise en place d'une législation draconienne suite à l'attaque du 11 septembre dernier aux USA. Au Kashmir, Amnesty accuse la communauté internationale de fermer les yeux sauf lorsque le conflit prend des proportions dont les conséquences sont de caractère nucléaire. Amnesty précise que 100 civils sont tués chaque mois au Cachemire. Amnesty International dénonce le manquement des autorités indiennes à protéger les violences sectaires durant la plus grande tuerie religieuse qu'ait jamais connue la décennie ce qui du reste à provoquer le déplacement d'environ 100.000 personnes. Elle rapporte le chiffre de 900 victimes pour la plupart des musulmans qui ont péri dans les massacres au Gujarât après les incidents de Godhra où 59 personnes ont été brûlées vives dans un train. Selon d'autres organisations et des diplomates occidentaux, plus de 2000 personnes auraient été victimes des violences dans cet état. Amnesty International a envoyé copie du rapport au gouvernement du Gujarât demandant une protection immédiate de ce qui sont en danger et engager des enquêtes pour présenter les responsables devant la justice. Amnesty précise que la communauté musulmane indienne est devenue vulnérable tant par l'absence de soutien gouvernemental que par les abus des fondamentalistes hindous.
Le rapport dénonce aussi le conflit entre le gouvernement népalais et les rebelles maoïstes où les violations des droits de l'homme sont nombreuses suite à l'interruption des négociations en novembre dernier. Le Premier ministre népalais a d'ailleurs lui-même reconnu, le 29 mai, qu'il existait des cas de violations des droits de l'homme au sein même des forces de sécurité népalaises durant les opérations contre les terroristes maoïstes et a promis de faire des enquêtes. Il a appelé les forces de sécurité à plus d'attention afin de ne pas faire subir des préjudices aux personnes innocentes. Il a précisé qu'il prendrait des sanctions contre ceux qui dans les rangs des forces de sécurité abusent des droits de l'homme. M. Deuba faisait référence au rapport annuel d'Amnesty International concernant son pays. Amnesty y dénonce des exécutions extra-judiciaires, des enlèvements, des tortures, arrestation arbitraire et autres détentions dans le cadre de la guerre entre le gouvernement et les rebelles maoïstes. Pour le Bangladesh, Amnesty rapporte qu'au moins 30 personnes sont mortes en détention suite aux tortures. Le rapport précise que durant la campagne électorale de septembre dernier, il y avait des violences entre les partisans du BNP et ceux de la Ligue Awami, où 150 personnes auraient été tuées et des milliers ont été blessés. Le rapport accuse le gouvernement du Bangladesh de détenir des personnes pendant de longue période sans charge, ni procès. Le rapport dénonce les viols de femmes, les assassinats pour des histoires de dots, des jets d'acides et aussi l'impunité des auteurs de pareils crimes. Concernant les violences contre les minorités, le rapport précise que des milliers de familles d'hindous ont été violemment attaqués et expropriés et que la police a manqué à ses obligations. Le directeur d'Amnesty International au Bangladesh, M. Golam Mostafa, a exhorté le gouvernement bangladais à mettre en place une commission des droits de l'homme dans les meilleurs délais. Le Sri Lanka est aussi accusé de complication de la guerre civile dans le pays. Amnesty International dénonce la multiplication des viols par la police, l'armée et le personnel de la marine, où la torture continue de sévir comme pratique quotidienne dans le pays. Il ajoute que le LTTE continue de recruter des enfants dans ses rangs. Le rapport précise que toutefois les enlèvements sont en baisse par rapport l'année dernière.   A.I.     © Photo Amnesty International


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