ECONOMIE


Infosys Logo 3 MILLIONS DE DOLLARS POUR ENTERRER LE HARCELEMENT SEXUEL

Bangalore, 11 mai 2003

Infosys Technologies a enterré l'affaire de harcèlement sexuel avec un accord portant sur 3 millions de dollars, un arrangement hors tribunal avec son ancienne employée Mlle Reka Maximovitch qui a engagé des poursuites judiciaires contre Phaneesh Murthy, un ancien membre de la direction de l'entreprise. C'est le plus grand arrangement jamais effectué par un groupe indien. Infosys payera 1,5 millions de dollars et le reste sera payé par un consortium de trois assureurs qui couvre les membres du directoire. M. Phaneesh Murthy ne paye aucune somme mais il devrait théoriquement être poursuivi par l'entreprise. Selon les termes de l'accord signé avec Reka Maximovitch, l'entreprise se réserve le droit de poursuivre Phaneesh Murthy. Ce dernier a annoncé qu'il ne faisait pas parti de l'accord et que Infosys a conservé le droit de le poursuivre, lui, qui avait attaqué l'entreprise. Infosys a le droit d'engager des poursuites contre M. Phaneesh Murthy pour son comportement et son absence de participation à l'arrangement, a expliqué le président d'Infosys M. N.R. Narayana Murthy. Nous avons 35 jours pour payer et en l'espace de trois jours après les premiers paiements, elle retirera l'affaire devant le tribunal. En juillet 2002, M. Phaneesh Murthy, qui soutient avoir porté les revenus du groupe d'un million de dollars à un demi-milliard de dollars, a démissionné suite aux poursuites judiciaire pour harcèlement sexuel. M. Murthy a expliqué que les allégations étaient sérieuses et que selon la législation californienne des USA, l'entreprise était aussi responsable de la conduite de M. Phaneesh Murthy car ce dernier était membre de la direction. Selon M. Murthy, M. Phaneesh Murthy n'a pas dit toute la vérité à l'entreprise et a initialement accepté qu'il avait eu une relation avec Mlle Maximovitch et des accusations de discrimination pèsent contre lui. Une somme de 570.000 dollars a été payé à M. Phaneesh Murthy qui était le directeur le plus cher payé de l'entreprise avec un salaire annuel de 400.000 dollars d'arrangement et d'indemnités de départ, a expliqué le responsable de la section financière d'Infosys, T.V. Mohandas Pai.  Source : Deccan Herald, Deccan Chronicle     © Photo Infosys


Bangladesh map LE BANGLADESH RECOIT 2 MILLIARDS DE DOLLARS D'AIDE

Dacca, 19 mai 2003

Un consortium international de donateurs conduit par la Banque mondiale s'est engagé à débloquer 2,1 milliards de dollars sur 3 ans pour le développement du Bangladesh en insistant que le pays doit améliorer l'ordre public et respecter davantage les droits de l'homme. Les donateurs ont rappelé au Bangladesh que l'état d'avancement des réformes pourront déterminer les futures aides au développement. Les 2,1 milliards de dollars incluent 500 millions du FMI et 300 millions de la Banque Mondiale et que cet argent serait disponible immédiatement pour soutenir la balance de paiement du gouvernement, a expliqué le ministre bangladais des Finances et de la planification, M. Saifur Rahman. La communauté des donateurs qui ont apprécié la stabilité macroéconomique réalisé par le gouvernement, a toutefois insisté sur une meilleure gestion, le maintien de l'état de droit, des réformes dans les domaines de la finances et des infrastructures et le renforcement d'une politique d'accueil des investissements. Ils ont aussi favorablement accueilli les réformes entreprises par le gouvernement dans les secteurs critiques tels que ceux des banques, de la gestion du taux de change, de l'énergie, des télécommunications et de la libéralisation des échanges, a conclut un communiqué de la Banque mondiale.  Source : PTI     © Photo FREEGK


Pakistan Finance minister Shaukat Aziz LE PAKISTAN EST-IL PRET POUR LE CAPITAL RISQUE ?

Islamabad, 12 mai 2002

Le Pakistan est-il prêt d'inviter, de recevoir et de promouvoir le capital risque? Comme il s'agit d'affaire à haut risque il y a lieu de se poser la question comme le fait ministre pakistanais des finances, M. Shaukat Aziz. Dans un pays où la plupart des investissements proviennent du secteur bancaire et que ces fonds destinés à l'investissement ne sont pas toujours utilisés, cela résulte à 250 milliards de roupies non utilisés. Dans le cas du capital risque les investisseurs mettent leur argent de leur propre poche avec ceux de leur associés. M. Shaukat Aziz estime qu'un climat de bonne santé économique a été créée au Pakistan ce qui permet d'autoriser les investissements en capital risque. Une partie du capital peut venir sous forme de prêt bancaire soit pour le capital risqueur ou pour les investisseurs eux-même. Le faible taux d'intérêt doit pouvoir aider dans ce sens et les revenus du capital risque doivent être exemptés d'impôts sur le revenu pour dix ans au lieu de huit ans explique Abdur Rahman Qureshi, président de la Commission des obligations et des changes. Le président Musharraf insiste que l'économie pakistanaise est sur le point de décollage et estime que le capitale risque peut jouer un rôle déterminant. Les capitals risqueurs ont besoin d'un environnement législative et ordre public de bonne condition. Ils ne peuvent pas s'aventurer dans des terrains glissants ou son capital serait dilapidé. Ils ne peuvent pas courir après les chefs tribaux pour récupérer une partie de leurs investissements. Lorsqu'il s'agit d'extorsion de fonds par des entreprises dans les zones rurales ou tribales, les petits chefs locaux suivent généralement les grands chefs de tribus. Si le capital risque arrive en grande quantité, les inspecteurs des impôts vont aussi devoir poser des questions sur l'origine des fonds. L'objectif est de savoir si l'argent est investi, que la production augmente et que les offres d'emploi augmentent elles aussi. Beaucoup d'argent est accessible actuellement au Pakistan et à des taux d'intérêts relativement faibles. Les réserves pakistanaises des changes s'élèvent à 10,3 milliards dollars. La roupie est stable et s'est même raffermi depuis 1991 de 10%.   Source : The Dawn     © Photo News International


Pravasi Bandhu Welfare Trust Logo LES NRI DEMANDENT L'ANNULATION DES TAXES

Dubai, 01 Mai 2003

Les non résident Indiens (NRI) habitant les pays du Golfe ont exhorté le ministre indien des finances, M. Jaswant Singh de retenir les bénéfices des taxes pour les NRI retournant en Inde de manière permanente et de ne pas abolir le status de résidant non ordinaire actuellement valable pour 9 ans. Le groupement Pravasi Bandhu Welfare Trust (PBWT) basé au Emirats arabes Unis a envoyé une pétition auprès du ministère indien signée par de nombreux NRI annonçant qu'ils étaient perturbés concernant la réduction de la période de taxation à deux ans pour les NRI retournant en Inde pour les vacances par rapport aux 9 ans actuellement, a expliqué M. K.V. Shamsudheen président du groupement. Le total des entrées d'argent représentant 10 milliards de dollars provient des indiens habitant l'étranger. C'est la seconde source de devises étrangères pour l'Inde et il moins volatile que les investissements directs en provenance de l'étranger . Pour obtenir la même magnitude en terme d'exportation un certain nombre de subventions doivent être accordé aux exportateurs a rapporté la représentation. M. Shamsudheen a expliqué que le ministre indien des finances a indiqué qu'après deux ans de résidence consécutive, la loi des finances retiendrait les taxes des revenues des étrangers et des NRI. Selon les dispositions actuelles, les NRI retournant au pays sont considérés comme des résidants non ordinaires et ont été exemptés de taxes pour 9 ans. Le ministre en chef du Kerala a aussi fait appel à Delhi de laisser tomber cette législation car il va à l'encontre des intérêts de l'état dépendant des fonds envoyés par les NRI et de leurs investissements.   Source : PTI     © Photo PBWT


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