RELATIONS INTERNATIONALES


Indian Prime Minister, Atal Behari Vajpayee with chineese prime minister Jiabao L'INDE RECONNAIT QUE LE TIBET FAIT PARTIE DU TERRITOIRE CHINOIS

Pékin, 24 juin 2003

Lors du voyage officielle du premier ministre indien, Atal Behari Vajpayee, ce dernier et son homologue chinois Wen Jiabao, ont signé une déclaration commune sur leur relation reconnaissant que le Tibet fait partie du territoire de la Chine. Cet accord rappelle que New Delhi ne permettra pas au tibétains réfugiés en Inde de s'engager dans des activités politiques anti-chinoises. La déclaration et le protocole d'accord relatif à l'expansion des échanges à la frontière à travers le sikkim a été signé conjointement. Les échanges transfrontaliers se feront par la ville de Changgu au Sikkim côté indien alors que côté chinois c'est la ville de Renqinggang de la région autonome du Tibet qui sera concernée. La presse indienne a rapporté que la Chine avait implicitement reconnu que le Sikkim faisait partie de l'Inde, Pékin a fait savoir que la question du Sikkim ne pouvait pas être traitée du jour au lendemain. Les deux pays se sont entendus d'utiliser Nathu La comme l'entrée et la sortie des personnes, des moyens de transport et les commodités engagées à la frontière. Les deux pays ont aussi envisagé de célébrer le cinquantième anniversaire du traité de Panchsheel, a expliqué le ministre indien des affaires étrangères, M. Yashwant Sinha. L'Inde et la Chine ont signé ce traité le 29 avril 1954 par à l'époque le premier ministre indien Jawaharlal Nehru et son homologue Chou-En-Lai. Le mot panchsheel veut dire les 5 règles de bonne conduite à savoir, respect mutuel et réciproque de l'intégrité territoriale et de la souveraineté, non agression mutuelle, mutuelle non ingérence dans les affaires de chacun, égalité et bénéfice mutuelle d'une bonne coexistence. Vajpayee a été accueilli en Chine avec 19 coups de canon sur la place Tiananmen. Les deux premiers ministres se sont entretenus des affaires régionales et internationales d'intérêt commun. Les deux géants démographiques de la planète dont les économies figurent parmi celles en forte croissance, ont signé 9 accords dont ceux concernant la simplification des procédure de visa, le rehaussement de la coopération dans le domaine de l'énergie renouvelable et dans le domaine de la législation et de la justice. Pour le premier ministre indien ce n'est pas la première fois qu'il se rend en Chine. Celle-ci envisage un investissement de 500 millions de dollars dans le domaine des infrastructures et des ressources en Inde. Les échanges bilatéraux entre les deux pays ont été multipliés par 10 entre 1991 et 2002. Selon les experts, Pékin a un intérêt stratégique à renforcer ses liens avec l'Inde. Cela pourrait agir comme un contrepoids dans la coopération grandissante dans le domaine militaire entre New Delhi et Washington. Le 29 juin, des milliers de réfugiés tibétains ont protesté dans l'état Uttaranchal contre le changement de position de New Delhi vis-à-vis du Tibet comme faisant partie de la Chine.  Source : PTI, AFP, The Hindu     © Photo Deccan Chronicle


Indian Deputy Prime Minister L.K. Advani LE PAKISTAN : EPICENTRE DU TERRORISME

Los Angeles, 12 juin 2003

Le vice-premier ministre indien, L.K. Advani a précisé lors de sa visite au USA que le Pakistan était l'épicentre du terrorisme international. Il a expliqué que l'Inde et les USA devait travailler ensembles et de manière stratégique pour assurer la sécurité des deux pays et du monde entier. En ajoutant que l'Inde était victime du terrorisme depuis plus de vingt ans, Advani a expliqué que les sponsors et les instigateurs de cette menace sont issues d'une même et une seule région. Il a expliqué que l'Inde était déterminée à éliminer le terrorisme et il a exhorté le Pakistan à laisse tomber sa confrontation avec l'Inde. Quelques jours auparavant, un membre de l'ambassade des USA, Michael Evanoff, le 05 juin, a qualifié le Pakistan comme étant l'épicentre du terrorisme. Il a expliqué que c'était le seul pays au monde qui avait autant de groupe extrémistes contre les USA où les pays occidentaux. Rien qu'en 2002 ces groupes ont lancé 7 attaques contre la communauté américaine, dont un bombardement d'une église au mois de mars à Islamabad qui a tué 5 personnes parmi les quelles une femme américaine de l'ambassade et sa fille et une autre attaque en juin au consulat de Karachi où 14 pakistanais ont été tués. Ces différentes attaques ont transformé les installations américaines au Pakistan en véritable forteresse. Lorsque l'ambassadeur se déplace il dispose d'une sécurité impressionnante.  Source : PTI, ANI     © Photo The Times of India


Indian Prime minister Atal Behari Vajpayee with french President Jacques Chirac LES LEADERS DU MONDE SOUTIENNENT L'INDE CONTRE LE TERRORISME

Lausanne, 02 juin 2003

Le Premier ministre indien a annoncé qu'il y avait l'unanimité des leaders mondiaux sur la lutte de l'Inde contre le terrorisme transfrontalier avec le Pakistan. Les cinq pays les plus puissants de la planète et la communauté internationale ont reconnu qu'Islamabad doit arrêter de promouvoir le terrorisme sous toutes ses formes. Ces pays se sont prononcés lors du sommet d'Evian où l'Inde a été invitée en qualité de pays émergeant. M. Bush a demandé si les négociations de paix avec le Pakistan a commencé et la Chine s'est félicitée des initiatives indiennes d'engager des pourparler avec le Pakistan. M. Vajpayee a aussi annoncé que l'Inde a reçu la possibilité d'envoyer ses troupes en Iraq dans un contexte post Saddam Hussain. L'Inde a toujours bénéficié d'une indépendance à l'échelle internationale. Pour aller en Iraq l'Inde a besoin de savoir quel le rôle exacte de ses troupes sur le terrain et d'obtenir l'aval de ses institutions nationale. Elle a aussi besoin de connaître l'avis des pays de la région avant d'envoyer ses troupes. Il est néanmoins clair que les troupes indiennes pourraient être envoyé avec un mandat de l'ONU. L'Inde a dans le passé envoyé ses troupes au Timor oriental et en Sierra Leone avec un mandat onusien. Mais lorsqu'elle a envoyé ses troupes au Sri Lanka sans mandat onusien cela a terminé en conflit armé avec les rebelles tamouls du LTTE et l'Inde a du se retirer 3 ans plus tard.  Source : BBC, The Indian Express, The Tribune     © Photo Reuters


Indian Defense minister, George Fernandes MAUVAIS SIGNAL SI DES F-16 SONT VENDUS AU PAKISTAN

New Delhi, 18 juin 2003

New Delhi a indiqué à Washington qu'il enverrai de mauvais signaux politiques au Pakistan si les USA souhaitait vendre des armes offensives tels que des avions de combat les F-16. Ce message a été transmis par le vice-premier ministre indien, L.K. Advani au secrétaire américain à la défense Donald Rumsfeld lors d'une rencontre à Washington le 08 juin dernier. L'Inde a fait savoir en haut lieu à Washington qu'il y aurait des difficultés à progresser dans les domaines de la défense et de la sécurité si les USA s'embarquait dans la vente de ces avions au Pakistan. La visite au Camp David de Musharraf démontre combien les USA sont fermement ancré derrière le président pakistanais. Alors que l'Inde reste silencieuse à ce sujet, le vice premier ministre a clairement fait savoir que de mauvais signaux seraient adressés à la nation indienne et que cela provoquerait une instabilité dans le sous-continent. Apparemment, il s'agit de la vente de 60 à 70 appareils de combat hautement sophistiqués. Auparavant, l'embargo depuis 1992 contre le Pakistan n'a pas permis à Islamabad d'acquérir les 28 F-16 et 43 autres en commande. Mais en raison de l'embargo, le Pakistan a reçu des compensations par les USA. Selon la logique indienne, étant donné l'usage en premier de l'armement nucléaire par le Pakistan, ce ne serait pas correct de vendre à Islamabad des appareils de combat capables de transporter des têtes nucléaires. Selon les experts, l'annonce de la vente des F-16 durant la visite de Musharraf à Washington, le 24 juin, est de manière à rehausser l'image de Musharraf dans son pays. C'est aussi une indication que les USA n'exerce pas de pression sur Islamabad concernant le terrorisme transfrontalier au Cachemire. Le 19 juin, le Pentagone, à travers le commandant Randy Sandoz, a nié avoir une quelconque intention de vendre des F-16 au Pakistan. Le 20 juin, le gouvernement indien à travers son porte-parole, Navtej Sarna, s'est opposé à une éventuelle vente des F-16 au Pakistan. Le 22 juin, le ministre indien de la défense, George Fernandes, a annoncé que l'Inde avait suffisamment de capacité en force aérienne pour ne pas à avoir craindre d'éventuels F-16 pour le Pakistan. Le 25 juin, George Bush offre de l'aide économique à Islamabad mais pas de F-16. Washington envisage éventuellement la modernisation des F-16 possédés par le Pakistan.  Source : The Indian Express, Indiainfo, The News International     © Photo AFP


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