ECONOMIE


Pakistan President, General Pervez Musharraf BUSH OFFRE 3 MILLIARDS D'AIDE AU PAKISTAN

New York, 25 juin 2003

Le président américain George W. Bush a offert au Pakistan une aide conditionnelle de 3 milliards de dollars. Un geste qui fait du Pakistan un pays proche des USA alors qu'il y a à peine quelques années le pays croulait sous les sanctions américaines après les tests nucléaires. Cette aide a été annoncée lors de la visite officielle du Président Musharraf au USA à Camp David. Toutefois Bush a annoncé qu'il ne vendrait pas au Pakistan les avions de combats américains les fameux F-16 qu'Islamabad convoite depuis prés de 14 ans. M. Bush a été clair, l'aide économique accordée dépendra de la coopération dans le combat contre le terrorisme et la fin de l'aide logistique apportée à la Corée du Nord en matière nucléaire. George Bush a félicité le président Musharraf d'avoir su construire un Pakistan moderne, tolérant et prospère. Cette politique fait partie de l'alignement sur les Etats-Unis d'Islamabad après les attentats du 11 septembre 2001. Le père de Bush avait dans les années 90 stoppé toute les aides au Pakistan qui n'avait pas arrêté son programme nucléaire. Aujourd'hui, le président Bush utilise l'octroi d'aide économique pour attirer Islamabad loin des fondamentalistes qui veulent un état musulman avec sa propre bombe islamique. Selon l'entourage de M. Bush, les promesses tenues par le général Musharraf pour démocratiser le pays avancent lentement et que son soutien politique est entrain de s'éroder. Ils s'inquiète de la capacité du général Musharraf a contrôler l'infrastructure nucléaire du pays particulièrement le laboratoire de recherche Khan qui semble être la source de l'aide accordée à la Corée du Nord. Selon les officiels américains toute aide militaire particulièrement les F-16 agacerait l'Inde et craignent qu'en cas de changement de gouvernement à Islamabad ils tomberaient en de mauvaises mains. Le premier ministre pakistanais a annoncé que dans la mesure où les F-16 feraient défaut, le Pakistan achèteraient des avions de combats français. Washington a annoncé que les anciens appareils américains que possède actuellement le Pakistan seraient modernisés sans pour autant de livraison de nouvel avions F-16.  Source : The New York Times, PTI     © Photo The Tribune


Pakistan finance minister Shaukat Aziz LE BUDGET PAKISTANAIS DECOIT LES POLITIQUES

Islamabad, 07 juin 2003

Le budget fédéral 2003-2004 présenté à l'assemblée nationale par le ministre pakistanais des finances, M. Shaukat Aziz, est de type capitaliste. Il n'est en aucun cas orienté vers le citoyen. Malgré quelques points positifs, ce budget ne combat pas le chômage, l'inflation et les déficits publiques. Ces points de vue ont été donnés par les politiques juste après l'annonce du nouveau budget. Nissar Khuhro, leader de l'opposition de l'assemblée du Sindh, a qualifié le budget d'incapable de répondre aux besoins et attente du peuple qui a élu les hommes actuellement au pouvoir. Il a interrogé le gouvernement sur les mesures budgétaires nécessaires de lutte contre la pauvreté. Il a dénoncé l'augmentation des taxes sur l'huile et autres aliments de base obligeant les ménages a dépenser d'avantages d'argent. M. Arif Alvi du Pakistan Tehrik-i-Insaaf a dénoncé que l'aide soutenue en électricité ne pouvait que satisfaire une partie de la population. Mian Ejaz Shafi, vice-président du PML-N a de son côté estimé que la somme de 5 à 6 millions de dollars n'a pas été abordée. Cette somme a-t-il poursuivi, est utilisée pour éponger la dette extérieure et payer les intérêts. Il s'est aussi interrogé comment il était possible de créé un million d'emplois lorsque les investisseurs sont récalcitrants en raison de l'indifférence de la bureaucratie à leur égard. Le Dr Mairajul Huda Siddiqui, chef du Jamaat-i-Islami a expliqué de son côté que le budget a été préparé pour répondre aux critères du FMI et de la Banque mondiale et non pour baisser le niveau de pauvreté dans le pays. M. Syed Qaim Al Shah, leader du PPP, a qualifié le budget de facilités accordées aux riches et d'augmenter l'agonie des pauvres. Le leader et présidente du PPP, Benazir Bhutto a vivement critiqué le nouveau budget. Elle a estimé que la classe ouvrière, la classe moyenne et les cols blancs ne seraient pas favorisés par ces mesures. Elle a annoncé qu'elle avait été choqué par le fait que budget manquait singulièrement de moyens de lutte contre la pauvreté. Elle a dénoncé les informations contradictoires sur la dette extérieure du pays qualifiée en baisse par le ministre alors que la State Bank donne des informations contraires. Elle a vigoureusement condamné l'inflation. Elle a précisé que le diesel a augmenté de 100%, alors que le revenus des employés n'a augmenté que de 15%. Elle a aussi dénoncé que l'électricité a augmenté de 50%. Elle a précisé que l'absence d'activité économique était à l'origine du chômage, de l'inflation et de la récession et que derrière cette situation l'instabilité politique était la cause réelle, que cette instabilité politique était lié au limogeage de son gouvernement en 1996 et que seul le retour au pouvoir de son parti, le PPP pourrait mettre un terme à l'instabilité politique.  Source : The Dawn     © Photo AFP


Sri Lanka Prime Minister, Ranil Wickramesinghe LE SRI LANKA EMPORTE 4,5 MILLIARDS DE DOLLARS

Tokyo, 10 juin 2003

Les donateurs internationaux ont promis 4,5 milliards de dollars en vue de reconstruire le Sri Lanka après deux décennies de guerre civile. L'émissaire japonais, Yasushi Akashi, a décrit ce résultat comme un vote de confiance en faveur du Sri Lanka. La somme doit être débloquée en l'espace des prochaines quatre années. L'aide accordée est supérieure à ce qui avait été espéré. Toutefois le déblocage des sommes est conditionnel, c'est-à-dire cela dépendra du progrès des négociations de paix avec les rebelles du LTTE. Les tigres du LTTE ont refusé de participer à la conférence de Tokyo estimant que les mesures prises en faveur de la paix étaient trop lentes. Le premier ministre srilankais, Ranil Wickramasinghe a qualifiée ces aides de fondation solides pour reconstruire le pays. Le premier ministre a encore fait un effort de dotation supplémentaire dans les zones contrôlées par les LTTE. Ce dernier demande plus de détails sur l'offre du gouvernement. Le Japon apportera 1 milliard de dollars par le biais de la Banque Asiatique de développement alors que l'union européenne apportera 293 millions de dollars. Les USA apporteront 54 millions de dollars et la Banque mondiale 200 millions de dollars par année pour les 4 prochaines années. Un total de 51 pays et 22 organisations internationales étaient présents à la conférence de Tokyo pour apporter leur aide financières. Cette aide est soumise à un accord de cessez-le-feu, de la mise en place et effective de protection des droits de l'homme et des mesures concrètes et vérifiable de la désescalade, de la démilitarisation et du processus de normalisation. L'opposition srilankaise a dénoncé le fait que le pays est entrain d'entrer dans une logique d'endettement. Elle a précisé qu'elle reverrait des solutions alternatives à cet endettement si elle arrivait au pouvoir et qu'elle n'envisageait pas de suivre les directives de la manque mondiale qui impose un modèle de développement. Toutefois c'est Mme Kumaratunga qui a demandé en premier l'aide international pour inciter le LTTE à venir à la table de négociation. Elle a perdu les élections en décembre 2001 et depuis accuse le gouvernement de faire trop de concessions envers le LTTE. Un cessez-le-feu a eu lieu en février 2002 et plusieurs rencontres de négociation de paix ont été mise en place afin de renoncer à un pays indépendant et aller vers une autonomie régionale.  Source : BBC     © Photo BBC


Pakistan Map L'EAU DE L'INDUS DANGEREUSEMENT POLLUEE

Karachi, 20 juin 2002

Le niveau de pollution de la rivière de l'Indus et des canaux d'irrigation sont excessivement polluées. Selon une étude officielle l'eau à différent niveau est très polluée pour la consommation humaine et à l'irrigation. Les prélèvements d'eau à plusieurs endroits du fleuve a permis d'évaluer ses qualités. Les prélèvements ont été effectués entre le 24 juin et le 18 juillet 2002, une période qui coïncide avec la saison des pluies dans la partie nord du Pakistan. La principale source d'eau de surface dans le pays est le système d'irrigation qui couvre environ 70% de la superficie du Pakistan. Les villes et les industries utilisent cette eau de surface et décharge leur eau usée dans ce cour d'eau qui à son tour alimente les autres utilisateurs. L'eau n'a pas les moyens de se purifier par elle-même. Sa capacité d'auto purification n'est pas satisfaisante et les polluants et autres eau usagé ne font qu'augmenter le taux de pollution. L'étude suggère de diviser le bassin hydrologique du fleuve en différentes provinces et que chaque province pourrait prendre en compte de contrôler la pollution sur sa zone. L'étude révèle que par endroit le cours d'eau dispose d'une salinité importante particulièrement à proximité des eaux de mer.  Source : The Dawn     © Photo The Hindustan Times


© OSCISE 2003