INFORMATIONS INTERIEURES


Pakistan Prime Minister, Jamali. LE PAKISTAN LIBERE LES ISLAMISTES EMPRISONNES

Islamabad, 31 décembre 2002

La police pakistanaise a terminé, le 29 décembre, l'assignation à domicile du leader islamiste fondamentaliste recherché par l'Inde pour terrorisme. La police s'est retirée des alentours de la maison de Maulana Masood Azhar, leader du Jaish-e-Mohammad, suite à une décision de justice, ont précisé les sources officielles. M. Azhar avait été assigné à résidence depuis le mois de décembre 2001 dans la ville de Bahawalpur, à 500 km au sud d'Islamabad. Un tribunal pakistanais a ordonné la levée de l'assignation le 14 décembre, mais l'ordre a été exécutée 15 jours plus tard. M. Azhar était un des trois militants indiens libérés par l'Inde, en 1999, lors d'un échange pour la libération des passagers du vol d'Indian Airlines qui a été détourné par les militants islamistes du Cachemire. Juste après sa libération, M. Azhar a constitué le Jaish-e-Mohammad, ou l'Armée de Mahommet, un des principaux groupes qui luttent contre les autorités indiennes au Cachemire. Le président pakistanais, Pervez Musharraf, avait interdit le Jaish-e-Mohammad et plusieurs autres groupes fondamentalistes au début de 2002 dans sa campagne de lutte contre le militantisme au Pakistan. Le 04 décembre, le pays a libéré 13 fondamentalistes dont deux groupes luttant pour la cause du Cachemire, c'est-à-dire le Lashkar-e-Tayeba et le Jaish-e-Mohammad. Selon les sources, ces hommes ont été libérés sur ordre de Jam Yousaf, le nouveau ministre en chef de la province du Balouchistan situé au sud-ouest du pays à la frontière avec l'Afghanistan. Parmi eux, onze militants sont issus des groupes musulmans sunnites impliqués dans des violences sectaires dans le pays durant ces dernières années. L'Inde a plusieurs fois accusé les militants basés au Pakistan d'être les auteurs des nombreux attentats sur son territoire et les deux pays ont du s'acheminer vers une escalade militaire en raison des attaques des fondamentalistes musulmans en Inde. La libération de ces 13 hommes est intervenue suite à l'entente entre M. Youssaf avec les groupes islamistes fondamentalistes pour former un gouvernement de coalition au Balouchistan. Le mouvement islamiste s'est affirmé lors des élections législatives d'octobre dernier sur fond de sentiments anti-américain particulièrement dans les provinces à la frontière avec l'Afghanistan. D'ailleurs le 31 décembre, un bombardement américain a atteint un madrasa de la NWFP à la frontière pakistanaise entraînant immédiatement une protestation anti-américaine des autorités pakistanaises locales. Le Muttahida Majlis-e-Amal, une coalition de six groupes d'islamistes fondamentalistes, a pris le pouvoir dans la Province du Nord-Ouest située à la frontière de l'Afghanistan. Le succès de cette coalition dans cette région a inquiété les pays occidentaux dans leur lutte contre le terrorisme international alors que cette même lutte est qualifiée par les pakistanais s'opposants à l'impérialisme américain, de terrorisme contre l'Islam. Le Pakistan avait aussi libéré au mois de novembre dernier Hafiz Mohammad Saeed, fondateur du mouvement des talibans, aujourd'hui interdit, et en octobre dernier de Mohammad Azam Tariq, chef du groupe sunnite qui a été élu lors des dernières élections législatives. Selon les sources, Dawood Ibrahim, un pakistanais impliqué dans la mafia internationale, financerait à auteur d'1 milliard de dollars par an les services secrets pakistanais (ISI). L'argent serait récolté à travers des réseaux mafieux lié au narcotique pas seulement au Pakistan et en Afghanistan mais à travers la Méditerranée, en Europe, en Amérique et dans les pays africains tels que le Yémen et la Somalie. New Delhi accuse le Pakistan de financer et d'entraîner les militants du Cachemire, mais Islamabad rejette les accusations et précise qu'elle apporte seulement un soutien moral et politique pour l'autodétermination du peuple cachemiris. Plus de 30.000 personnes sont mortes dans le conflit lié au Cachemire. Le 07 décembre, Islamabad avait déclaré sur fond de campagne électorale dans l'état indien du Gujarat, qu'il apportait son soutien moral et diplomatique au peuple cachemiri dans sa lutte en faveur de l'autodétermination.   Source : Reuters, The Asian Age, The Tribune, CNN, The Hindu     © Photo Daily Times


LTTE delegation at the Oslo talks RETOUR AU FEDERALISME SOLUTION DE PAIX

Oslo, 05 décembre 2002

L'accord de paix signé entre le gouvernement srilankais et le LTTE afin d'établir une structure fédérale dans le pays marque pour la première fois une entente. Les deux parties ont désormais choisi ensembles la solution fédérale comme le cadre d'orientation vers la paix et contre le conflit interethnique au Sri Lanka. Le mot fédération a longtemps été un tabou dans le pays car les mots partage du pouvoir sont préférés même s'il était question de plusieurs unité régionale sous un seul et même gouvernement. Pour les tigres tamouls du LTTE, qui semblent appréhender que les souhaits de la population tamoule srilankaise peuvent être atteints au sein même du Sri Lanka, ce n'est qu'un constat dur à avaler : d'une part parce qu'ils renoncent à un état indépendant, d'autre part s'accommodent sur un modèle de confédération comme étant la seule alternative à la guerre. Parmi les deux principaux partis du sud du Sri Lanka, l'UNP estime que sa proposition antérieure d'accorder davantage de pouvoir à une partie du pays, à savoir le Nord et Nord-Est par rapport aux autres régions, reviendrait à entretenir un déséquilibre. Dans un contexte de cessez-le-feu, le développement économique est désormais considéré comme la meilleure solution négociée, mais pour les parties concernées, dont la Norvège, il pourrait avoir des surprises désagréables. Selon le président du TULF, V. Anandasangaree, tout le mérite reviendrait au LTTE pour avoir réussi à faire pression sur le gouvernement par la lutte armée afin que celui-ci accepte le modèle fédéral, qui a pendant plusieurs années été refusé par Colombo en raison de l'indivisibilité de l'unité srilankaise. L'EPDP, le principal mouvement tamoul anti-LTTE, reproche au LTTE d'avoir accepté aujourd'hui ce que l'EPDP avait recommandé depuis plus de 10 ans, c'est-à-dire la partage des pouvoirs à l'échelle du gouvernement central et l'autonomie au niveau des états fédéraux. Ainsi, le secrétaire général de l'EPDP, N. Douglas Devananda, martèle que toute la destruction liée à la guerre aurait pu être évitée si le LTTE avait accepté leur point de vue, 10 ans auparavant. Il a ajouté qu'il était sceptique sur le fait que le LTTE ait réellement accepté un modèle fédéral, estimant que le premier négociateur du LTTE, Anton Balasingham, avait l'habitude de tenir un double langage, l'un envers la communauté internationale et l'autre envers la communauté tamoule. Le leader du LTTE, Velupillai Prabhakaran, a précisé le 27 novembre qu'il recherchait une solution d'autodétermination interne, un terme qui correspondrait à une autonomie substantielle centrée sur un gouvernement local au sein du Sri Lanka. Il a averti, toutefois, que tout manquement à ce projet de la part de Colombo pourrait l'obliger à revendiquer la sécession. Le chercheur et professeur américain de l'Université de Hofstra, Dr. Mia Bloom, lors d'une de ses interventions au Sri Lanka, le 18 décembre, a expliqué, étude comparative et statistiques à l'appui que la majorité des tamouls souhaitaient l'indépendance et voir le processus actuel de paix aboutir dans ce sens. Les critiques, entre autres le principal parti de l'opposition, l'Alliance du Peuple, voient en cette paix une solution confédérale, soit deux états avec différentes structures administratives, mais unis d'un point de vue constitutionnelle sous la tutelle et la souveraineté du gouvernement de Colombo. Le LTTE s'est rendu en Suisse pour étudier le modèle fédéral helvète alors que le professeur norvégien, spécialiste des résolutions de conflit, Johan Gultung, explique, lors de sa visite le 17 décembre au Sri Lanka, que c'est le modèle britannique qui serait le plus approprié en l'occurence. Cette nouvelle situation nourrit largement les spéculations et les interprétations, le gouvernement y voit une évolution particulièrement de la part du LTTE en faveur de la paix.   Source : PTI, The Island     © Photo AP


Former Pakistan Prime Minister, Benazir Bhutto LE GOUVERNEMENT PAKISTANAIS SOUHAITE LE RETOUR DE BENAZIR

Islamabad, 12 décembre 2002

Le nouveau gouvernement pakistanais a annoncé qu'il souhaitait le retour de Mme Benazir Bhutto de son exil, laissant sous-entendre qu'un accord pourrait être trouvé dans les affaires de poursuites judiciaires engagées en son encontre. Le ministre de l'intérieur Faisal Saleh Hayat, un membre de Parti du Peuple du Pakistanais (PPP) qui s'était opposé à tout accord avec un gouvernement pro-militaire, a précisé que le retour de Mme Bhutto serait semé d'embûche. Il a ajouté que son parti envisagerait des arrangements avec le gouvernement concernant les accusations de corruption contre Mme Bhutto en temps utile. La fille de Zulfiqar Ali Bhutto, lui-même un ancien Premier ministre pendu en 1979 par un précédent dictateur pakistanais, a du quitté le pays en 1999 et a vécu à Londres et à Dubai depuis. Le président pakistanais, Pervez Musharraf a procédé à des amendements constitutionnels en vue des élections du 10 octobre 2002, dont Benazir Bhutto avait été écartée. Elle ne pouvait pas se présenter aux élections à moins de se rendre au Pakistan et faire l'objet d'incarcération dés son arrivée sur le sol pakistanais. L'abandon du PPP par 10 membres dont Faisal Saleh Hayat, a laissé courir le bruit au Pakistan que Benazir Bhutto avait contracté avec le pouvoir. Sans le retournement de veste de ses 10 membres du PPP, le gouvernement pro-militaire du PML conduit par M. Jamali Zafarullah Khan serait incapable d'obtenir la majorité. M. Hayat a expliqué que cette décision de changer de veste était nécessaire dans l'intérêt national et destiné à enterrer la hache de guerre entre Mme Bhutto et le gouvernement. Il a précisé qu'il a voulu éviter un affrontement entre les législateurs militaires et civils, situation similaire qui a beaucoup perturbé le Pakistan depuis son indépendance. Toutefois, il s'agit de voir quelle est l'influence que possède M. Hayat sur Mme Bhutto et sur le PPP. Les membres du PPP ont averti M. Hayat de lourdes sanctions et une exclusion possible pour avoir rejoins les rangs du gouvernement. Ils ont été invités, par le porte-parole du PPP, M. Farhatullah Babar, à démissionner du gouvernement de M. Jamali sous réserve de sanctions disciplinaires. Toutefois, M. Hayat a expliqué que personne ne pouvait expulser les membres du PPP qui ont rejoint le gouvernement. Une autre raison qui serait à l'origine d'une entente secrète en faveur du retour de Mme Bhutto serait que son ennemi, le général Pervez Musharraf est accusé par le PPP d'avoir triché lors des élections législatives en faveur des partis politiques pro-militaires. Le général possède encore d'importants pouvoirs dont celui de dissoudre le parlement, de participer à des décisions importantes et d'être le chef du puissant du Conseil national de Sécurité. M. Hayat a appelé à une réconciliation entre le gouvernement et Benazir Bhutto. Il explique qu'il s'agit de conflit de personnalité et qu'en politique de tels affrontements devraient se dissoudre face à l'intérêt national et collectif. Le 21 novembre, le ministre pakistanais de la défense et le président du PPP, Rao Sikander Iqbal, ont annoncé que le gouvernement pakistanais considérait sérieusement l'abandon des poursuites engagées contre Mme Benazir Bhutto et son mari Asif Ali Zardari à certaines exceptions près. M. Sikander a expliqué que son parti avait reçu la proposition de la présidence du sénat et de faire du candidat du PPP, M. Makhdoo Amin Fahim, le Premier ministre. Il a précisé que l'alliance avec le PML avait été rejeté en raison des nombreuses accusations portées contre Asif Ali Zardari durant le gouvernement de Nawaz Sharif.   Source : Reuters, NNN     © Photo PPP


An nepali anti-king protest wall sticker PROTESTATION MASSIVE CONTRE LE ROI DU NEPAL

Katmandou, 15 décembre 2002

Plusieurs milliers de personnes ont protesté au Népal contre le renforcement des pouvoirs exécutifs du roi Gyanendra. Le principal parti de gauche, les Marxistes Léninistes Uni (UML), a organisé la manifestation. Les principaux partis politiques du pays avaient protesté contre l'initiative royale, en octobre dernier, de limoger le Premier ministre Sher Bahadur Deuba qualifiant l'acte d'anticonstitutionnel et anti-démocratique. Le roi n'a pas le droit de limoger un Premier ministre, ni d'en nommer un autre à sa place, il doit rectifier cette faute, explique Madhav Kumar Nepal, secrétaire général du parti communiste unifié marxiste léniniste. Le nouveau gouvernement a rejeté les allégations anticonstitutionnelles car le roi aurait entretemps justifié son action. Les partis politiques népalais ont catégoriquement appelés le roi à réinstaller le Premier ministre limogé dans ses fonctions. Ils ont menacé de mettre en place des protestations mais ils sont divisés sur les décisions que doit prendre le roi en définitif. Certains souhaitent que le parlement soit réinstallé dans ses fonctions alors d'autres, dont l'UML, souhaitent que le roi instaure un nouveau gouvernement comprenant tous les partis politique, à qui il pourra remettre le pouvoir exécutif. Depuis l'instauration de la démocratie constitutionnelle dans le seul royaume hindou du monde, il y a 12 ans, le roi Gyanendra a pris le pouvoir exécutif depuis le mois d'octobre dernier. Il a remplacé le Premier ministre élu, Sher Bahadur Deuba, par un premier ministre de son choix, Lokendra Bahadur Chand, un monarchiste. La décision de limoger de M. Deuba est venue suite à la requête controversée de ce dernier auprès du roi de reporter les élections législatives pour une durée supplémentaire d'un an en raison des problèmes de sécurité entretenue par les rebelles maoïstes. Le roi avait à nouveau demandé au gouvernement de restaurer la paix et de tenir des élections nationales le plus tôt possible. Même s'il a toujours soutenu être un roi favorable à un système démocratique multipartite, les partis politiques népalais craignent le retour du pouvoir absolu qui existait quelques 30 ans auparavant jusqu'à ce qu'un mouvement pro-démocratique de protestation ait obligé la royauté à mettre en place une monarchie constitutionnelle, en 1990. Les leaders de l'opposition et les ministres ont tous appelé à un rapprochement entre le roi et les partis politiques, mais le divorce entre la monarchie et les partis politiques n'a fait qu'augmenter. Une telle situation profite aux rebelles maoïstes dont l'objectif principal est de remplacer la démocratie parlementaire et la monarchie par un état communiste, bien qu'il reconnaisse que leur objectif immédiat serait de mettre en place un état républicain. Plus de 7.200 personnes ont été tuées durant les conflits entre les forces népalaises et celles des insurgés maoïstes depuis 1996, début des insurrections. Le 20 décembre, le Premier ministre népalais a annoncé que son gouvernement était prêt à entamer des négociations avec les maoïstes. De leur côté les rebelles, ont annoncé le 22 décembre à travers leur chef, Prachanda, qu'ils étaient prêts pour le dialogue pourvu que le gouvernement du roi arrête de les qualifier de terroriste et s'engage à rendre publique le nombre de personnes détenues par la police et celles disparues en détention. Les rebelles maoïstes ont aussi appelé au soutien de tous les partis politiques népalais pour restaurer la démocratie parlementaire dans le pays. Ils ont aussi appelé à la mise sous tutelle des forces armées népalaises aux décisions du parlement ce qui nécessitent du reste une modification de la Constitution. Cette dernière initiative a été soutenue par le président du parti du Congrès népalais, ancien premier minsitre, Girija Prasad Koirala.   Source : BBC, Reuters, PTI     © Photo BBC


Indian bandit, Veerapan INCAPABLE D'ARRETER VIRAPAN

Chennai, 08 décembre 2002

Le Premier ministre de l'Etat du Tamil Nadu, Jayalalitha, a ordonné une vaste campagne décisive et conjointe contre le bandit des grands chemins, Virapan. Suite à l'odieuse prise d'otage de l'ancien ministre de l'agriculture, H. Nagappa, et de son assassinat faute apparemment d'avoir obtenu satisfaction, Virapan court toujours. Les autorités du Tamil Nadu et du Karnataka se sont rendues compte que l'assassinat du ministre Nagappa est la preuve de la dangerosité du bandit Virapan. Ce dernier est reconnu pour de nombreux assassinats de personnes innocentes depuis plusieurs années, on en compte actuellement 126. Aucun gouvernement indien ou local n'a réussi à l'arrêter. Toutefois reste à s'interroger si l'assassinat de Nagappa a été bien réalisé par Virapan car c'est le premier otage à être retrouvé mort lors de sa détention par le bandit. Même si ce dernier est reconnu pour ses crimes, il n'a jamais fait de mal à ses otages explique certains auteurs. Le brigand aurait plusieurs fois soutenu qu'il s'attaquait uniquement à des forces de police car elles le poursuivaient. Deux photographes enlevés en 1997 par Virapan ont publié des ouvrages sur ce dernier et leur expérience en détention. Les premiers enlèvements de Virapan datent de 1994 au Tamil Nadu avec l'enlèvement du haut commissaire de police, Chidambaram. Les forces spéciales avaient réussi à le libérer à cette époque. Tous les autres otages ont été libérés après de très longues négociations. La plupart des otages ont précisé qu'ils avaient été enlevés pour rançon. L'enlèvement de l'acteur kanadam, Rajkumar, semble avoir été le plus lucratif de ses opérations. L'ex-adjoint à la direction de la police de l'Etat du Karnataka, C. Dinkar, a précisé dans une publication que la libération de Rajkumar avait été obtenue après le paiement d'une forte somme qui se chiffre en millions de dollars. L'acteur avait été libéré après 108 jours de captivité et de longues négociations. Toutefois les gouvernements du Tamil Nadu et du Karnataka ont nié avoir versé de l'argent pour sa libération. Même si Virapan avait menacé d'attenter à la vie du ministre Nagappa, son objectif était d'obtenir la libération de Kolathur Mani. Virapan explique dans six casettes audio transmises au gouvernement du Tamil Nadu que Nagappa serait mort lors d'un accrochage avec les forces de police avec ses propres troupes. Cette version est rejetée par le gouvernement du Tamil Nadu. Virapan avait toutefois émis des mises en demeure pour les paiements et contre la vie du ministre détenu par ses hommes. Seules les enquêtes en cours pourront démontrer si le ministre a été victime de la négligence de la part des autorités où s'il a été tué faute d'avoir verser la rançon sollicitée. Le 30 décembre, Virapan a souhaité une amnistie présidentielle arrangée par le ministre indien de la défense, M. George Fernandes, comme condition préalable, afin de se rendre aux autorités.   Source : The Hindu, PTI, Rediff     © Photo BBC


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