SPORTS & CULTURES


Hindu marriage NE CONDAMNER PAS LA DOT EN TANT QU'INSTITUTION

New York, 05 avril 2003

Alors que la dot est responsable de la mort de nombreuses femmes en Inde, une historienne Veena Talwar Oldenburg remonte le temps pour donner des précisions sur l'influence britannique sur cette pratique. Dans son ouvrage intitulé Le meurtre de la dot : Les origines impériales d'un crime culturel, elle démontre que ce qui était une aide financière donnée à la fille s'est transformé en une véritable pathologie sociale. Dés le départ elle précise que la définition du mot dowry n'est pas ce que la famille du jeune garçon demande. Elle explique que la dot est une aide, un cadeau fait par la famille parfois par tout un village, lors du mariage à la fille. Durant l'époque britannique une époque de type masculin a pris le dessus faisant des jeunes garçons de plus en plus désirable. Elle présente dans son ouvrage dans le chapitre 6 qu'elle-même avait été mariée en 1965 et que son mariage avait terminé 10 mois, que c'était un mariage arrangé et que cela n'avait rien à voir avec la dot mais lié au harcèlement sexuel du beau-père. Elle s'est intéressée au crime à caractère social. Il n'y aucun écrit ni dans les Vedas, ni dans le Ramayana, ni le Mahabharata, ni dans les shastras qu'il faut tuer son épouse si celle-ci n'apporte pas de dot à la maison explique-t-elle. Basée sur la région du Punjab, son étude démontre comment durant l'époque coloniale la notion de propriété terrienne a pris le dessus sur une économie traditionnelle. Les Britanniques ont introduit la notion de propriété est surtout utilisable pour l'homme et non par la femme. L'auteur explique que cette nouvelle notion a considérablement révolutionné la pensée économique de l'Inde. Elle précise qu'aujourd'hui la dot augmente aussi vite que l'inflation et qu'elle se négocie avec la famille. Dans certains cas, il y a une demande qualifiée d'extorsions renforcée par la supériorité de l'homme sur la femme et de la subordination implicite de la famille du donneur par rapport à la famille du receveur.   Source : Rediff     © Photo HM


Last asian games in Nepal LE PAKISTAN ANNULE LES JEUX D'ASIE DU SUD

Islamabad, 11 avril 2003

Le Pakistan a annulé pour la troisième fois la rencontre des jeux d'Asie du Sud. La décision a été approuvée en raison de la tension internationale autour de la guerre en Iraq. Le Pakistan devait accueillir les 9ème jeux déjà il y a 18 mois mais l'avait reporté après l'attaque du 11 septembre 2001 aux USA. Le pays estime qu'une telle annulation représente une perte de 70 millions de roupies, soit 1,2 millions de dollars. Une nouvelle date a été retenue en mars 2002 mais la tension entre l'Inde et le Pakistan n’a pas permis d'honorer ce rendez-vous. La troisième date était le 29 mars 2003, mais la guerre en Iraq a découragé les organisateurs. Ce qui fait que les jeux sont encore reportés. La décision a été prise à Rawalpindi par quatre pays des huit qui constituent les pays participants. Le Pakistan, le Sri Lanka, l'Afghanistan et le Népal ont donc accepté de reporter les jeux alors que l'Inde, le Bangladesh, le Bhutan et les Maldives étaient absents à la réunion. C'est au Népal que la dernière rencontre a eu lieu. La prochaine rencontre des jeux, c'est-à-dire la dixième édition, doit se tenir au Sri Lanka à Colombo en 2005. Nous ne savons pas quand est-ce que la situation politique internationale va s'améliorer et c'est pour cette raison que les jeux ont été reportés, explique le président de l'Association Olympique pakistanaise (POA), M. Wajid Ali Shah. L'Inde s'est retirée de cette rencontre en raison des problèmes de sécurité pour ses joueurs. L'Association Olympique indienne (IOA), à travers son président, M. Suresh Kalmadi, a déjà informé la Fédération des sports d'Asie du Sud, que le temps n'était pas approprié pour la rencontre.   Source : BBC, PTI     © Photo BBC


Indian TV channel office LA CONCURRENCE MEDIATIQUE BAS SON PLEIN

New Delhi, 15 avril 2003

Installé dans de nouveaux locaux, mobilisant des hélicoptères, renouvelant la garde robe, des reporters parfaitement formés, moustaches et barbe rasé voilà comment se présente la télévision indienne actuelle. Cinq nouvelles chaîne de télévision vienne de rejoindre les quatre autres ce mois-ci toutes consacrées exclusivement à l'information. Pendant des années, la télévision nationale Doordarshan avait monopolisé le business de l'information. Mais Zee New, Aaj Tak et Star News ont réussi à casser ce monopole depuis une dizaine d'années. Le New Delhi Television (NDTV) lance une chaîne en hindi et en anglais. Aaj Tak, une très populaire chaîne de télévision en hindi lance l'information en anglais, alors que la chaîne Sahara TV veut lancer des chaînes régionales. Doivent aussi voir le jour une chaîne lancée par videocon et une chaîne pour les milieux d'affaires avec Zee News. Les revenus de ces nouvelles chaînes de télévision enregistreront une augmentation de 24% selon certaines estimations. Des revenus qui se chiffrent entre 1 milliard et 2,9 milliards de dollars vers 2007, selon une projection mise en place par une étude de consulting. Les téléspectateurs indiens, dont le pays a une population supérieure à un milliard d'habitants ont la possibilité d'accéder à une centaine de chaînes de télévision dans de nombreuses langues et des millions d'expatrié d'Asie du Sud regardent la télévision par satellite et par internet. Zee News a été le premier à briser le monopole en Inde. Dans ce contexte, le gouvernement indien est vigilant pour que les investissements étrangers ne finissent pas par contrôler les informations. Les investissements étrangers ne dépassent pas plus de 26% de chaînes de télévision dont les émissions se font à partir de l'Inde. Aujourd'hui l'information arrive rapidement dans les foyers quelques minutes après les évènements alors qu'il y a encore quelques années il fallait attendre le journal de presse écrite pour connaître les informations. Les chaînes ont changé leur équipement technique et leur image. Un grand nombre de personnel a été recruté, les studios ont été modifiés et les logos ont aussi été changés. Star News a demandé à son personnel de raser les moustaches et barbes. Le changement est difficile à suivre par les professionnels qui sont un peu dépassé par les nouvelles technologies et la nouvelle image que veulent donner les chaînes de télévision.   Source : BBC, AP     © Photo AP


Aishwarya Roy at Cannes AISHWARYA MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL DE CANNES

Mumbai, 09 avril 2001

La célèbre et populaire actrice de Bollywood, Aishwarya Rai a été invité pour faire partie du Festival de Cannes qui débute le 14 mai prochain. Elle est la première actrice indienne à participer au jury. Elle a déjà donné son accord au président du festival, M. Gilly Jacob, pour participer à ce jury. Son film très primé Devdas, dans lequel elle joue le rôle de Paro, a été projeté au Festival de Cannes 2002. L'actrice a aussi été sollicitée par des agents basés à Londres pour la production du prochain film de James Bond. Selon les sources Aishwarya Rai, si tout se passe bien, devrait figurer aux côtés de Pierce Brosnan dans le rôle de l'héroïne du prochain James Bond. Le projet sera finalisé au mois de mai, lorsque l'actrice se rendra à Londres. Aishwarya a été hospitalisé suite à un accident qui a eu lieu lors du tournage du film Khaki. Elle s'est fracturée le pied gauche et a finalement quitté l'hôpital après quelques jours. L'actrice la plus chèrement payée de Bollywood a aussi accepté de tourner dans le film Gurinder Chadha, réalisé par Roland Joffe.   Source : PTI     © Photo AP


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