SPORTS & CULTURES


Netaji Subha Chandra Bose NETAJI SUBHAS CHANDRA BOSE N'EST PAS MORT A TAIWAN

New Delhi, 24 avril 2002

Le fondateur de l'Armée nationale indienne, INA (Azad Hind Fauj) et du Foward Bloc, le nationaliste et héros indien Netaji Subhas Chandra Bose n'est pas mort dans un mystérieux accident d'avion le 18 août 1945 et ses cendres ne reposent pas au temple de Renkoji,au Japon, présume l'Hindustan Times, un quotidien indien. Il serait mort en hermite, en 1985, sous l'appelation de Bhagwanji de Faizabad, dans l'Etat d'Uttar Pradesh. Le quotidien précise, avis d'expert à l'appui, qu'après avoir fait des recherches graphologiques approfondies sur les écrits de Bose, les écritures ressemblent étroitement à celui de Bhagwanji. Bhagwanji avait la même voix que Bose, il lui ressemblait, il était aussi haut que lui, avait le même âge et était bengali. Il maitrisait parfaitement l'anglais, le hindi, le sanskrit et l'allemand. Le quotidien précise que de nombreux associés de Bose dont un membre des services secrets de l'Armée nationale indienne étaient en contact avec Bhagwanji. Après sa mort les effets personnels de Bhagwanji ont été mis sous scellés par ordre de justice. Ils contiennent 2700 objets et autres indications dont ses manuscrits et des prélèvements pour des tests ADN. Bhagwanji avait aussi une marque de scalpel sur son ventre comme Netaji et avait les mêmes amis. Des photographies appartenant à la famille de Netaji ont aussi été retrouvées dans la résidence de l'hermite. L'Inde a plusieurs fois ordonné des enquêtes sur la mort et disparition de Netaji avec toujours comme conclusion qu'il avait disparut dans un accident d'avion à Taïwan. Aujourd'hui, la Commission Mukherjee chargée à nouveau d'élucider ce mystère pourrait ordonner un test ADN à partir d'une dent de Netaji. Le quotidien indien estime, après plusieurs mois d'enquête, que la mort de Netaji avait été créé de toute pièce pour tromper les forces alliées de la deuxième guerre mondiale. Après avoir concocté sa mort, Netaji se serait rendu à Berlin puis en Russie soviétique pour obtenir le soutien de Staline pour libérer l'Inde. Les disciples de Bhagwanji précisent que l'hermite était très secret et ne rencontrait les personnes que par rideau interposé. Le jour de sa mort, alors que la nouvelle qu'il s'agissait de Netaji commençait à se répandre, la Cour d'appel d'Uttar Pradesh a ordonné la mise sous scellés de ses effets personnels auprès du trésor de Faizabad. Le 22 décembre 2001, le scellé a été brisé par la Commission Musherjee pour récupérer les manuscrits et l'échantillon d'ADN. Le quotidien précise que la montre en or et les lunettes de Netaji ne figuraient pas dans les effets personnels récupérés en 1945. Mais les témoins précisent que Bhagwanji les portait. Ce dernier conservait avec lui des photos orginales des parents de Netaji et un parapluie appartenant au père de Netaji. Parmi les disciples de Bhagwanji figurent les membres des services secrets de l'armée nationale indienne à savoir le Dr Pabitra Mohan Roy, Leela Roy, Sunil Dass et Trailokya Nath Chakaravarty. Bhagwanji parlait d'Hitler, de Mussolini, de Stalin, de Mahatma Gandhi, de Jawaharlal Nehru et de Mounbatten comme ses égaux et il avait été perturbé par la partition de l'Inde. Chaque année, le 23 janvier le jour d'anniverssaire de Netaji était aussi célébré l'anniverssaire de Bhagwanji par ses plus proches. Netaji avait l'habitude de mettre ses compagnons dans le secret sous serment, pratique utilisée par Bhagwanji. Le gouvernement indien actuel avait donné à la Commission Mukherjee six mois pour résoudre le mystème de la mort de Netaji. Mais deux ans après le gouvernement refuse d'ouvrir le dossier le qualifiant de secret d'état. De nombreux documents du dossier Netaji sont déclarés par les autorités indiennes, disparus ou détruits. Le gouvernement craint de vouloir endommager l'image de Netaji.   H.T.     © Photo NRB


Ashok Singhal, VHP president LE VHP EXHORTE LES MUSULMANS A NE PAS CONSOMMER DE LA VACHE SACREE

New Delhi, 23 avril 2002

Le Vishwa Hindu Parishad (VHP) a appelé les musulmans d'arrêter de consommer de la viande de boeuf et de restituer les trois sites disputées comme des conditions préalables pour une coexistence pacifique entre les deux communautés. Il y a tellement d'autres animaux consommables, pourquoi doivent-ils décapiter et consommer des vaches sacrées par la religion hindoue. Ils devraient respecter les sentiments religieux hindous, a expliqué le vice-président du VHP, Acharya Giriraj Kishore. Il a aussi précisé que les sites religieux d'Ayodhya, de Mathura et de Varanasi doivent être restitués. La vache chez les hindous est considérée comme une mère nourricière. Elle contient en elle-même tous les dieux et que son meurtre équivaut à celui d'un brahmane. Elle représente le modèle même de l'amour maternel envers son enfant. Elle est la monture de plusieurs déités hindoues. Le Rashtrya Swayamsevak Sangh (RSS) avait exhorté les musulmans à gagner la sympathie de la majorité hindoue pour assurer leur sécurité suite aux violences du Gujarat. Le RSS a aussi appelé les musulmans a réinterpréter les termes islamiques tels que kafirs (infidèle), kufr (la philosophie dérivée de la notion de kafir) et le jehad (la guerre sainte contre les infidèles), ne pas s'amuser avec les fondamentalistes hindous et condamner toutes violences contre les hindous. L'idéologie du RSS repose sur la réaffirmation de la primauté du fait hindouiste en Inde. Il préconise l'instauration d'une entité politique, l'hindutva, dominée par les hindous et dans laquelle les privilèges spéciaux accordées aux minorités ethniques et religieuses " non hindoues " seraient abrogées. Le RSS récuse ainsi les orientations laïques et sécularistes prises par l'Union indienne depuis l'indépendance et propage une identité nationaliste à tonalité très nettement anti-musulmane.   H.T.     © Photo Times of India


Taslima Nasreen TASLIMA NASREEN CHERCHE REFUGE EN INDE

Kolkata, 28 avril 2002

Taslima Nasreen, auteur et romière controversée du Bangladesh, qui a été interdite de visa pour entrer en Inde durant les 5 dernières années, cherchent actuellement refuge dans l'Etat du West Bengal fatiguée de courir de pays en pays durant ses 8 ans d'exil à l'étranger. Elle est poursuivie par une fatwa des fondamentalistes musulmans de son pays. Elle explique qu'elle est fatiguée de vivre à l'étranger au sein de culture différente. J'ai l'impression de hérer comme un oiseau sans destination un peu partout. Je vais demander l'autorisation de séjourner dans l'Etat indien du West Bengal. Actuellement habitant dans un hotel du centre de Kolkata, Taslima explique qu'elle y parle sa langue maternelle et que sa culture y est proche. Dans sa chambre d'hotel, elle est entourée de journaux, d'imprimé et de notes diverses, de livres qui atteste de son train de vie. Partout où elle est allée, elle a mis en place un domicile temporaire. J'ai vécu en France, en Belgique, en Suède, aux USA et autres pays scandinaves. C'est comme si c'était un long voyage avec des haltes dans différentes stations. Aujourd'hui je cherche à rester ici au West Bengal, c'est un chez moi, loin de chez moi. Je souhaite vivre dans un endroit où je peux parler le Bengali, où les gens lisent et écrivent ma langue. Je suis un auteur et sans mon stylo, je n'ai pas d'existence, a expliqué Taslima Nasreen, docteur de son état. Victime du fondamentalisme, elle explique que le gouvernement bangladais l'a privé de ses droits civiques. Tant le parti national du Bangladesh (BNP) que la Ligue Awami ont manifesté leur apathie contre les appels humanistes dans mes écrits, a-t-elle précisé. Le livre " Lajja " a été interdit par un gouvernement et celui de " Mon adolescence " a été interdit par l'autre, explique-t-elle. Elle a toutefois obtenu des soutiens moraux des pays qui se situent contre le fondamentalisme. Plusieurs fois primée à l'échelle internationale, celle qui a reçu deux fois la prestigieuse distinction indienne d'Ananda Puroskar en 1992 et en 2000, explique qu'elle est triste de n'avoir pas reçu de visa d'entrer pour l'Inde de 1994 à 1999. Je n'ai pas eu de visa d'entrer pendant cinq ans. Aucune raison m'a été donnée, a-t-elle précisé.   D.C.     © Photo Humanist


Indian women AMNESTY INTERNATIONAL : TRAFIC DE FEMMES INDIENNES AU PAKISTAN

Londres, 18 avril 2002

Les femmes indiennes font l'objet de trafic et sont vendues au Pakistan, précise un rapport publié par Amnesty International intitulé " Pakistan : Insuffisance de protection pour les femmes ". Le Pakistan est aussi entrain de devenir une destination pour le trafic des femmes en provenance du Népal, du Bangladesh. Selon le rapport, le Pakistan serait un pays de transit et de destination pour des femmes vulnérables en provenance du Bangladesh, du Népal, et d'Inde. La vente de femmes et de jeunes filles en plein jour au marché serait une pratique courante au Pakistan. De tels marchés sont tenus dans les régions particulièrement sous-développées comme dans le désert du Thar, dans le Sindh et au Balouchistan. Le rapport explique que dans la Province frontalière du Nord-Ouest (NWFP), les rencontres organisées où les familles offrent leurs filles en vente ont été interdites depuis quelques années mais que ces pratiques subsistent dans les zones les plus enclavées. Amnesty explique qu'en 2000, la Fondation Aurat avait rapporté le cas du traffic de 39 femmes au NWFP dont certaines auraient été offertes en mariage à des hommes punjabis mais que la plupart avaient été vendues aux pays du Moyen-Orient. Le trafic des femmes pour des travaux domestiques, pour des mariages forcés et prostitution continuent d'être rapporté au Pakistan qui cumule à la fois le statut de pays d'origine, de transit et de destination pour les femmes mobilisées, précise le rapport. Celles-ci sont enlevées ou forcées à être vendues ou revendues, mariées ou remariées sans aucun consentement préalable de leur part, ni de leurs enfants le cas échéant. Elles sont forcées à travailler dans des conditions d'esclavage par leurs agents organisés en réseau criminel qui s'étend sur tout le sous-continent indien, explique l'organisation internationale. Celle-ci ajoute que souvent la famille est complice et facilite la vente de leurs progénitures. Les marriages blancs sont souvents utilisés pour recruter car la loi pakistanaise ne permet pas de relations sexuelles en dehors du mariage. De nombreuses femmes sont ainsi arretées par les autorités pakistanaises en raison de cette législation et pour entrée illégale dans leur territoire. Les femmes sont doublement victimes de ces traffics tant en qualité de prostituée et d'immigrants illégaux. Certaines femmes sont tuées si elles refusent de se prostituer. Amnesty rapporte le cas de Fareeda Bibi dont le mari la battu et enflamé au kerosene. La victime a dénoncé les abus à la police avant de rendre l'ame à l'hopital de Sukkur en octobre 2000. Amnesty ajoute l'assassinat du journaliste Sufi Mohammad Khan de Badin, au Sindh, en mai 2001 pour avoir enquêté sur le trafic de drogue et de femmes qui se déroulent sous les yeux de l'administration locale.   H.T.     © Photo C. Boulanger


Mahabalipuram. The only pagodas to have survived the ravages of nature, six now lie submerged in the sea. DECOUVERTE D'UNE CITE ANTIQUE AU LARGE DES COTES INDIENNES

Chennai, 11 avril 2002

Une cité antique a été découverte au large des côtes du Tamil Nadu à proximité du site historique et touristique de Mahabalipuram. Les plongeurs indiens et britanniques ont fait cette découverte basée sur des histoires racontées par les pêcheurs du coin, sur la légende des 7 pagodes. Les ruines, qui ont été localisées au large de Mahabalipuram couvrent plusieurs km2 et semble attester l'existence d'une importante ville d'une certaine époque. Les expéditions sous-marines doivent reprendre en 2003. Cette décourverte faite début avril par un groupe de plongeurs scientifiques indo-britanniques démontrent l'existance d'une ville immergée construite par les hommes. Après une cinquantaine de plongée, les scientifiques n'ont pu visiter qu'une petite partie du site mais estime que la découverte comporte une dimension scientifique internationale. Le mythe de Mahabalipuram remonte à 1798 où pour la première fois, un britannique en visite sur la côte orientale de l'Inde apprend l'existence de cette ville immergée dont les 7 pagodes auraient été les seules structures émergées à l'époque. La ville aurait été envahie par les eaux en raison de la jalousie de dieux envers l'architecture urbaine plutôt attractive. La question de l'engloutissement de la ville atteste d'une montée des eaux océanique. Les scientifiques cherchent à comprendre si cette montée correspond à la dernière période glacière. Si c'est le cas, la ville pourait dater de plus de 5000 ans.   B.B.C.     © Photo S. Sukumar


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