INFORMATIONS INTERIEURES


Vajpayee in Srinagar UNE VISITE HISTORIQUE AU JAMMU & KASHMIR

Srinagar, 20 avril 2003

En qualifiant la visite du Premier ministre indien, M. Atal Behari Vajpayee, au Jammu & Kashmir d'historique, le ministre en chef de cet état, M. Mufti Mohammad Sayeed, a précisé que c'est la première fois qu'un Premier ministre a fait une sérieuse tentative de parler du problème du Cachemire mais aussi a tendu la main au Pakistan. Le Premier ministre s'est rendu au Cachemire dans l'intention de partager la tristesse de la population de cet état. La visite du Premier ministre a donc été un grand succès et possède un caractère historique. Le Premier ministre indien a expliqué que les armes n'allaient pas pouvoir amener la solution et que tôt ou tard les négociations devaient commencer et que le dialogue devait prendre la place de la violence. La possibilité de création d'emploi a aussi été bien accueillie. En plus des aides au retour à l'emploi, le Premier ministre a annoncé une autre aide à contrer les problèmes liés au chômage. Le chômage chez les jeunes est principalement le problème. Le Premier ministre indien a annoncé 100.000 emplois et aides à la création d'entreprise dans les deux années à venir. Les secteurs concernés par l'aide correspondent au tourisme, à l'énergie, aux nouvelles technologies, à l'éducation et la mise en place d'une chaîne de télévision du Cachemire de Doordarshan. Le Pakistan a de son côté favorablement accueilli la proposition de dialogue du Premier ministre indien. Le ministre pakistanais des affaires étrangères, M. Khurshid Mehmud Kasuri a expliqué qu'il a été agréablement surpris par les propos de Premier ministre indien. Il a précisé que le Pakistan et l'Inde devait entreprendre un dialogue afin d'initier un processus de normalisation des relations entre les deux états. Il a ajouté que les deux pays devaient se concentrer sur le développement économique en solutionnant tous les problèmes d'ordre politique par les négociations. Il a expliqué que le Pakistan allait très prochainement fixer une date pour la rencontre de la SAARC dans le but d'un dialogue. Le ministre pakistanais a annoncé qu'il était prêt pour le dialogue n'importe où, à tout moment, à n'importe quel niveau et sans conditions préalables. Il a affirmé que les accusations par New Delhi, concernant les infiltrations et les camps d'entraînement des terroristes ne tenaient pas la route et que ces accusations ont été rejetées.   Source : The Hindu, The Daily Times     © Photo Nissar Ahmed


Pakistan president, General Musharraf MUSHARRAF RESTE LE CHEF DES ARMEES DANS L'INTERET NATIONAL

Islamabad, 25 avril 2003

Le Président General Pervez Musharraf a annoncé aux membres de l'assemblée nationale ainsi qu'à la presse, qu'eu égard à la situation interne et internationale qu'il était nécessaire pour lui de rester, dans l'intérêt national, le chef du personnel des armées pour encore 5 ans. Le président Musharraf a expliqué que tous ces efforts étaient orientés vers une perspective progressiste, tolérante et modérée en tant que pays musulman. Il a mentionné que la nécessaire solidarité entre les principaux acteurs pakistanais. Il a annoncé la nécessité de la continuité de la restructuration politique, particulièrement lorsqu'il s'agit de processus électoral, de renforcement des institutions nationales et de mettre en place un système d'équilibre des pouvoirs pour assurer une bonne démocratie. Le Premier ministre Mir Zafarullah Khan Jamali a de son côté vanté les mérites de la politique conduite par le gouvernement sortant prometteuse d'une prospérité au pays et qu'il y a lieu de poursuivre cette politique dans l'intérêt national. Le président Musharraf s'est exprimé sur toutes les questions à savoir domestiques, régionales et internationales dont les récents développements en Iraq et en Afghanistan. Il a appelé à cette occasion à faire face aux défis et appelé à l'unité ainsi qu'à l'harmonie. Le Président Musharraf a aussi annoncé les mesures prises pour assurer la politique étrangère et de sécurité en plus de celles prises durant ses trois dernières années pour créer image du pays, relancer l'économie et la restructuration politique. Il a ajouté que l'ordonnance d'encadrement légal (LFO) était nécessaire pour accompagner les réformes, que le Conseil de Sécurité national (NSC) était un corps consultatif, que le parlement resterait l'institution suprême et que si le parlement souhaité procéder au changement du LFO il pourrait le faire souverainement. Le LFO agira comme un pont entre l'armée et la société civile ainsi éviter les confrontations entre ses deux entités. Le président a expliqué que le NSC était nécessaire pour éviter le déraillement de la démocratie à l'avenir et d'assurer la continuité des politiques gouvernementales et du processus démocratique. Le rôle du NSC est de gérer une crise et non d'intervenir ou évincer le parlement, a-t-il expliqué.   Source : Pakistan Today, The Dawn     © Photo Daily Times


Maoist leader, Bhaburam Bhattarai LES MAOISTES ENTAMENT LES NEGOCIATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT NEPALAIS

Katmandou, 28 avril 2003

Le gouvernement népalais et les rebelles maoïstes ont entamé des négociations de paix le 27 avril dans la capitale destiné à mettre un terme à l'insurrection armée qui a fait plusieurs milliers de victime depuis les 7 dernières années. Conduite sous l'égide du vice-premier ministre M. Badra Prasad Mandal, six équipes de négociateurs du gouvernment ont entrepris des pourparlers avec les représentant des rebelles conduit par Baburam Bhattarai, le second personnage de l'organisation maoïste. Le ministre chargé de la planification et de la construction, M. Narayan Singh Pun, a expliqué qu'il s'attendait à de bons résultats, alors que côté rebelles, il n'y a pas eu de commentaires. C'est la première fois que les deux partis se mettent à la table de négociations depuis deux ans. Les pourparlers devaient commencer le 21 avril mais ils ont été reportés après consultation de la part des rebelles. Le gouvernement a souhaité mettre en place un genre d'introduction avant de commencer les négociations, mais les rebelles ont voulu que les questions politiques soient abordées immédiatement. Les maoïstes ont annoncé un cessez-le-feu en janvier dernier après que le gouvernement ait retiré l'appellation de terroriste et signé une charte de conduite en 22 points. Les partis politiques sont restés à l'écart des négociations d'autant qu'ils ont annoncé ne pas vouloir s'interposer à celles-ci. Ils ont boycotté la réunion de tous les partis politiques convoqués par le Premier ministre L.B. Chand pour discuter des pourparlers arguant qu'il n'était pas souhaitable de s'entretenir avec un gouvernement illégitime et anticonstitutionnel.   Source : Kaumudi     © Photo AP


LTTE Chief negociator, Anton Balasingham LE LTTE SUSPEND LES NEGOCIATIONS DE PAIX

Colombo, 21 avril 2003

Le LTTE a annoncé la suspension des négociations de paix avec le gouvernement du Sri Lanka. L'annonce a mis fin à plusieurs mois de négociations plongeant les interlocuteurs dans une nouvelle phase d'insécurité. Ils ont annoncé qu'en effet, le LTTE n'allait pas prendre part à la conférence de pays donateurs au Japon qui doit se tenir en juin prochain. Ils sont restés silencieux quant aux négociations qui devaient se tenir du 29 avril au 02 mai en Thaïlande. Dans une lettre adressée au Premier ministre du Sri Lanka, M. Ranil Wickremesinghe, le chef négociateur du LTTE, M. Anton Balasingham a demandé le réaménagement des civils déplacé dans la ville de Jaffna, une question qui a beaucoup affecté les négociations depuis le mois de janvier. Dans ses quatre pages de lettre, M. Balasingham dénonce le fait que le LTTE ait été exclue de la rencontre de Washington dans une tentative de le marginaliser au sein de la communauté internationale. Pour Erik Solheim, envoyé spécial norvégien au processus de paix, la décision du LTTE de suspendre les négociations n'est pas une surprise. Dans la foulée, le JVP a dénoncé que la suspension des pourparlers par le LTTE était destinée à reprendre leur but d'obtenir un état indépendant, l'Eelam. Le président srilankais, Mme Kumaratunga a annoncé le 23 avril sa déception dans la décision unilatérale du LTTE de suspendre les négociations avec le gouvernement srilankais. Elle a convoqué une réunion urgente en présence du Premier ministre Wickremesinghe, le ministre de la défense Tilak Marapana et les autres membres du Conseil national de Sécurité. En qualité de chef des armées, elle a ordonné l'état d'alerte des forces pour parer à toute éventualité.   Source : The Hindu     © Photo AP


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