ECONOMIE


Pakistan mother and child 42% DES ENFANTS SOUFFRENT DE MALNUTRITION AU PAKISTAN

Islamabad, 10 avril 2003

Environ 42% des enfants pakistanais sont malnourris en raison d'ignorance des parents sur la nutrition infantile. Cette information a été divulguée par le conseiller du Premier ministre, Mme Nilofer Bakhtiar, lors d'un séminaire intitulé " Le développement de l'enfance, les Projets préparatoire d'assistance technique ". Mme Bakhtiar a précisé que que la moitié des ménages pakistanais vivaient en dessous du seuil de pauvreté ce qui nécessairement a des répercussions sur la santé des enfants. Un faible développement et l'insuffisance des services sociaux sont les principales raisons de l'augmentation de la pauvreté. Elle explique qu'en raison de la structure sociale et des coutumes, les femmes et les filles ont souffert de manque d'attention en terme de nutrition, d'éducation, de santé et d'emploi. Elle a ajouté qu'il existait 8 millions d'enfants malnourris actuellement au Pakistan. Elle a expliqué que le statut de la mère et des enfants au Pakistan était parmi les plus déplorables en Asie. Elle a précisé que la mortalité maternelle était de 500 pour 100.000 naissances et la mortalité infantile représentait 85 pour 1000 naissances. Une des raisons de cette situation était l'absence d'information et de prise de conscience des besoins des mères. Elle a estimé que l'éducation était importante pour la bonne croissance des enfants. Environ 7 millions d'enfants ne fréquentent pas les écoles. Elle a expliqué que le manque d'attention pour les enfants entraînait une forte mortalité, de nombreuses incapacités et des résultats intellectuels très faibles. Elle a annoncé que les initiatives du gouvernement dans ce sens allaient renforcer la famille en temps qu'institution pour encadrer les enfants par des moyens modernes et scientifiques. Mme Bakhtiar a annoncé que malgré la disposition d'un important réseau de service de santé, les services y devaient être améliorés.   Source : The Dawn     © Photo KASHF


Computer L'INDE EST LA PROCHAINE ECONOMIE À TRILLION DE DOLLARS

Londres, 12 avril 2003

Selon une nouvelle étude, l'Inde serait après la Chine, la prochaine économie à produire des trillions de dollars. Selon le cabinet d'étude Morgan Stanley, l'Inde serait prête pour la prochaine révolution qui pourrait créer plus de 4 millions d'emploi ce qui induirait une ruée des entreprises étrangères vers le pays. La ruée par les pays européen et américain pour s'installer sur place a commencé, il y a déjà huit ans. Aujourd'hui de nombreux pays sous traite leurs services en Inde. Cette étude qui a été faites en collaboration avec le NASSCOM, syndicat patronal des producteurs indiens de logiciels, annonce des perspectives de 62 billions de dollars pour 2010. L'Inde s'occupe déjà de grands groupes tels que British Airways, Prudential, P&O Nedlloyd, Citibank, Standard Chartered et de nombreux autres. La vitesse de changement se fait à grand pas cette année. Selon le cabinet d'étude McKinsey, la délocalisation de la gestion d'entreprise devrait augmenter de 60% pour faire 2,4 billions de dollars en Inde pour cette année. Le rapport dénonce les hauts niveaux de salaires pratiqués dans les pays développés, le déclin de la main d'œuvre active et la récession globale entraînent les services financiers à s'orienter vers la main d'œuvre bon marché et hautement qualifié de l'Inde. Selon une autre étude conduite par Deloitte Research, 356 billions de dollars doivent aller pour financer la délocalisation des services de gestion dont une bonne partie ira vers l'Inde. L'Inde dispose d'un avantage par rapport à la Chine, en raison de la langue, du nombre de personne et de l'éducation. Le groupe Standard Chartered a mobilisé 23 unités de service issues de 35 pays à la seule ville de Chennai en employant des salariés 10 fois moins chers de ce qu'il payerait au Royaume-Uni. Le groupe City emploie 3000 personnes en Inde. Il est le premier groupe financier le plus rentable au monde. HSBC a aussi recruté 2000 employés en Inde et continuera d'en faire autant. Selon McKinsey, 203 des 1000 premières entreprises répertoriées par Fortune sont déjà installées en Inde. Sur une enquête de Garnet Dataquest conduite auprès de 917 entreprises, 40% d'entre elles ont répondu avoir consacrer plus d'un million de dollars pour financer les services offshore. Mais McKinsey estime qu'il prendrait 15 années pour les salaires indiens de rattraper ceux du Royaume-Uni et que la différence en terme de savoir-faire ne serait jamais rattrapée.   Source : The Hindustan Times     © Photo EBAY


Sri Lanka Prime minister, Ranil Wickremasignhe LE SRI LANKA OBTIENT 800 MILLIONS DE DOLLARS DE LA BANQUE MONDIALE

Colombo, 26 avril 2002

La banque mondiale a approuvé la somme de 800 millions de dollars pour aider le processus de paix au Sri Lanka et relancer l'économie du pays considérablement endommagée par la guerre. Le pays a la possibilité de s'embarquer dans le chemin de la paix pour assurer une croissance rapide et réduire la pauvreté a expliqué le directeur de la banque Peter Harrold. L'aide sera attribuée par la banque sous forme de subventions et de prêt à taux zéro durant les quatre années à venir. La banque estime que la paix et la restauration de la sécurité domestique sont la base de l'avenir de l'économie du Sri Lance. Les tigres du LTTE ont entrepris six rencontres de négociations directes destinées à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 60.000 victimes. Par ailleurs, le gouvernement suisse a annoncé l'attribution de la somme de 659 millions de roupies au Sri Lanka pour la reconstruction et la réhabilitation des zones ravagées par la guerre dans le Nord et le Nord-Est du pays. L'ambassadeur suisse, Rodolphe Imhoof, a expliqué que le gouvernement suisse était confiant sur le processus de paix et que des résultats tangibles verront le jour à travers la réhabilitation et la reconstruction. Il existe une importante communauté srilankaise en Suisse et cela explique notre inquiétude pour une rapide solution du conflit explique-t-il. M Imhoof a précisé que la Suisse était partante pour partager son modèle de fédéralisme si une demande est faite. Interrogé sur le bon usage des aides attribué au Sri Lanka, il a assuré qu'une enquête serait demandée si des plaintes venaient à être déposées sur la mauvaise utilisation des fonds d'aide attribué pour la restauration de la paix. Le 21 avril, le LTTE a toutefois annoncé la suspension des négociations de paix avec le gouvernement srilankais. Le LTTE a annoncé qu'il n'allait pas participer à la conférence des pays donateurs qui se tiendra au Japon, entretenant une incertitude. Ainsi le septième tour de négociation entre le 29 et le 02 mai qui devait avoir lieu en Thaïlande n'a pas eu lieu. Toutefois, le chef des négociateurs du LTTE, Anton S. Balasingham a expliqué que la suspension des négociations ne supposait pas la fin des pourparlers.   Source : The News International, Daily News, The Hindu     © Photo BBC


Indian Ambassador Menon L'INDE : UNE DESTINATION APPROUVEE PAR PEKIN

Pékin, 04 avril 2003

L'Inde se félicite de la décision chinoise de l'avoir approuvée comme étant une destination autorisée pour ses touristes. New Delhi estime qu'une telle approbation pourrait que renforcer les relations bilatérales et développer l'industrie du tourisme. Le statut de destination approuvée est entré en vigueur le 1er avril. Il a été signé par les deux pays un accord bilatéral de développement du tourisme en décembre dernier. L'ambassadeur indien à Pékin, Shivshankar Menon, a expliqué qu'il y avait beaucoup d'intérêts pour le tourisme indien en Chine. Il ajoute que le nombre de visas octroyé par les services de l'ambassade à Pékin, Shanghai et Hong Kong durant le premier trimestre de 2003 avait augmenté de 35% comparativement à la même époque pour 2002. Il reconnaît la nette augmentation des touristes entre les deux pays. Les échanges commerciaux sino-indiens enregistrent une augmentation stable dans le domaine des relations bilatérales et dans d'autres secteurs. Les échanges entre les deux pays ont atteint 4,9 milliards de dollars pour 2002, représentant une augmentation de 37% sur 2002. L'ambassadeur explique qu'avec l'augmentation du nombre de vols entre les deux pays, le nombre de voyageurs va augmenter. L'année dernière quelques 80.000 indiens ont visité la Chine et M. Menon a estimé que ce chiffre allait croître davantage pour 2003. Le gouvernement indien a aussi facilité la réglementation des visas pour les touristes chinois. Désormais le visa peut-être obtenu en l'espace de 24 heures lorsque les papiers sont en règles alors qu'habituellement cela prend quatre jours, a expliqué l'ambassadeur indien à Pékin.   Source : Asia Pulse, PTI     © Photo The Hindu


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