Chennai, 30 Novembre 99
L’Inde a empoché 9 médailles d’or lors de la compétition international de Karate qui s’eset tenu à Lethbridge, au Canada, compétition qui s’est tenu du 19 au 21 novembre. Malgré le froid hivernal et une intense compétition entre les 160 participants des pays tels que le Canada, les USA, le Royaume-Uni, l’équipe indienne appelé Kokino karate indien, a fait trés fort en empochant sur les 14 médailles 2 en argent, 3 en bronze et 9 en or. L’équipe indienne a participé avec l’entraineur Shihan S. Kothandan, karatéka de 6ème dan ceinture noire de karaté. Les lauréats indiens de la compétition sont chez les hommes P. Gnanasekar (ceinture noire, kumite), chez les garçons :R Srinivasan (ceinture noire, groupe d’age entre 12-16, kata); J Aravind (ceinture marron, groupe d’age entre 8-12, kata); Kumaran (ceinture marron, groupe d’age entre 12-16, kumite); Rohit ( 9 ans, Kata); T.Sujieve Kumar (kumite), chez les filles: R. Divya (9 ans, kata); J Aswini (kumite); P. Prathiba (ceinture marron, karna, groupe d’êge entre 12-16, kata). T.I.
New Delhi, 25 novembre 99
Le célèbre et notoire travailleur social, Baba Amte, a été sélectionné pour recevoir le prix Gandhi de la Paix pour l’année 1999 pour ses travaux exemplaires dans le traitement, la réhabilitation des lépreux et son concept de Shramik Vidyapeeth. En annonçant cette nouvelle à la presse, le ministre indien de la culture, Ananth Kumar, a précisé qu’un jury composé de personnalités présidé par le premier ministre indien Atal Behari Vajpayee, a décidé à l’unanimité d’octroyer le prix à M. Amte, âgé de 85 ans. Les autres membres du jury étaient le leader de l’opposition, Mme Sonia Gandhi, le président de la Cour suprême, M. Anand, l’ancien président indien, R. Venkataraman et T. Ariyaratne du Sri Lanka.
Le prix représente la somme de 10 millions de Rs. institué par le gouvernement indien, il sera attribué par le président K.R. Narayanan lors d’une cérémonie qui aura lieu courant premier trimestre de l’an 2000. Selon les sources, M. Amte aurait accepté le prix. Le prix Gandhi de la Paix est la distinction la plus élevée du gouvernement indien dans les domaines où la philosophie gandhienne est appliquée en faveur de la paix et l’harmonie. Baba Amte avait créé Anandvan, un lieu à proximité de Pune, comme modèle de reconstruction social. Il avait mené une croisade contre la lèpre et les préjugés liés à cette maladie. Il avait aussi propagé l’idée d’un projet unique pour la jeunesse indienne, et popularisé le concept de Lok Biradari (la fraternité des peuples) dans les zones tribales marginalisées. M. Ananth Kumar a expliqué que le secret du succès de Baba Amte résidait dans sa détermination, son renoncement et son enseignement à ses malades de gérer leur propre institution avec efficacité.
D.H.
New Delhi, 15 novembre 99
La sati commise par une femme âgée de 55 ans devenue veuve par le décès de son mari dans le village de Sattanpurwa dans le district du Mahoba à proximité de Kanpur en Uttar Pradesh, a non seulement permis à l’Inde de remonter le temps dans le domaine des réformes sociales mais aussi peut devenir un cas d’inquiétude international. Mme Charan Shah, appartenant à la caste des harijans, s’est en effet consumé vive à mort sur le bûcher de son mari le 11 novembre. Quelques jours auparavant un rapport des Nations-Unies avait dénoncé la pratique de la sati en Inde, ce qui avait été démenti par l’envoyé du gouvernement indien, M. Vaidik, journaliste de son état. Celui-ci avait soutenu que le dernier cas de sati connu remonterai à plus d’une dizaine d’année.
Des milliers de personnes auraient afflué sur le site pour rendre hommage à la femme qui s’est consacrée à la sati. Le 16 novembre, la police aurait dispersé la foule qui aurait voulu érigé un monument en mémoire de la femme défunte. Certains, hommes et femmes, auraient même entamé des pouja sur le site. L’accès au site de la sati a été bloqué par les forces de l’ordre. La police a interdit toute construction de monument en l’honneur de la défunte. Le commissaire divisionnaire a estimé qu’il ne s’agissait pas de sati mais d’un suicide. La police a arrêté le fils et le frère de la défunte, celle-ci aurait été malade. Les villageois ont précisé que la défunte a commis la sati de son plein gré, sans avoir été forcé et par surprise. Trois autres femmes auraient commis la sati dans le district de Mahoba durant les 50 dernières années.
Selon l’organisation d’enquête de la femme représentant l’AIDWA, Mme Suhashini Ali et 2 de ses collègues, Mlle Sheila Narayan et Mlle Urmila Awasthi, qui ont visité les lieux, ce serait plutôt un suicide dont la victime serait la seule responsable, d’autant que son geste n’a pas été précédé de rituel religieux associé à la sati et que cette affaire devrait être classée, qu’il n’y avait pas à poursuivre qui que ce soit pour violation de la loi contre la pratique de la sati mais que les autorités devraient veiller à ce qu’un culte ou un temple ne soit pas dédier à la défunte. Elles se sont aussi attaquées aux médias qui auraient exagéré les faits et entretenu le mythe de la sati. Paradoxalement les féministes et de nombreux activistes ont été déçus par le rapport du groupe d’enquête de l’AIDWA. Elles estiment qu’il s’agit bien de sati et que les femmes chargées de l’enquête ont été un peu légères dans leur conclusion de classer l’affaire.
PTI-T.H.
Islamabad, 08 novembre 99
Le Pakistan a été écarté du championnat de Brisbane et ne figure pas parmi les 6 pays qualifiés à participer au tournoi des 6 nations. C’est la première fois depuis toute l’histoire du championnat international, et cela depuis 31 ans, que les performances du Pakistan ont été aussi basses et humiliantes. L’année prochaine l’équipe pakistanaise doit se qualifier pour les Jeux Olympiques de Sydney ainsi que pour ceux d’Australie après les faibles performances des Jeux asiatiques de 1998 qui se sont déroulés en Inde, cette dernière s’étant qualifiée pour participer aux jeux de Sydney. Cela démontre que le Pakistan n’est plus une force dans le monde du hockey puisqu’il a misérablement terminé aux Jeux du Commonwealth à Kuala Lumpur. D.I.E.
Islamabad, 14 novembre 99
Le professeur Roland Besenval de l’Institut du Musée Guimet de Paris a révélé, qu’en collaboration avec le Services d’Archéologie du Pakistan, l’excavation dans le Kech Makran l’existence d’une civilisation ancienne de plus de 5000 ans. Le professeur Besenval avait annoncé cette découverte lors d’une conférence à Islamabad, au Pakistan. L’excavation avait débuté dans le district de Turbat dans la division de Makran durant les années 1996-97. Les deux sites sont situés à l’ouest de la ville de Turbat au village de Miri Qala et Shahi Tump, chacun localisé de part et d’autre de la source du Kech.
Le professeur Besenval a montré des diapositives prises dans les excavations et des objets tout comme des photos satellites du site archéologique. Il a remercié les services archéologiques pakistanais et les groupes de travail sur le terrain pour permettre l’aboutissement à une telle découverte. Les bijoux portés par les squelettes, ou ceux trouvés à proximité, démontrent l’existence d’une grande civilisation qui avait utilisé des pierres semi-précieuses et des miroirs en cuivre. De nombreuses variétés de blé, d’orge et les traces de dattiers indiquent qu’il s’agit d’un oasis où évoluait une société agraire. Cette société possédait aussi un important cheptel, des animaux domestiques. Paradoxalement pas de trace de chèvre a été relevé dans les sources archéologiques. Il n’y a apparemment aucune trace d’une société de chasse, confirmant qu’il s’agit bien d’une société de type agraire. Les fouilles révèlent que la culture du lin faisait partie des cultures de l’époque. Cette société enterre ses morts dans une position foetale et orientée vers l’ouest en direction de l’Iran.
D.I.E
Colombo, 04 novembre 99
Par une décision inattendue, le bureau de cricket a limogé l’entraîneur Chandrika Schafter suite à un rapport établi par les services secrets sud-africains que l’entraîneur avait des rapports avec des groupes tamouls LTTE en Afrique du sud. Le limogeage, 2 jours avant le départ de l’équipe nationale de cricket pour un voyage au Zimbabwe, a été annoncé par le ministre des sports S.B. Disanayake qui aurait reçu un rapport confidentiel des services secrets srilankais. Schafter a été remplacé par Stanley Jayasinghe, responsable de l’équipe sud-africaine en déplacement début novembre en Afrique du sud. Il va rejoindre l’équipe alors que l’ancien joueur de cricket, Brenden Kuruppu, s’occupera de l’équipe A. En confirmant les rapports des médias, Chandrika Schafter a précisé que les allégations des médias étaient sans aucune raison, ni aucun fondement.
C’est parce que je suis tamoul que quelqu’un essaye de me faire du tort, a-t-il expliqué. Le bureau de cricket était actuellement administré par le comité intérimaire désigné par le ministre des sports. Schafter a écrit au vice-président et au secrétaire du bureau, S. Skandakumar, exprimant ses sentiments sur la décision du comité. Vous comprendrez la grande humiliation et l’embarrassement causé par une telle décision. Cette décision a été désastreuse pour moi, a précisé Schafter dans sa lettre. Il a toutefois expliqué qu’il acceptait mesure dans l’intérêt du cricket et de l’équipe. Paradoxalement, Schafter avait été informé de la décision du bureau par Skandakumar, lui-même tamoul.
PTI